Ce sont deux documentaires à couper le souffle sur la nature et le monde animal que propose la chaîne du service public. Cette dernière nous laisse embarquer pour un voyage à travers les forêts, les jungles et les océans afin de découvrir la diversité de la vie que recèle notre planète. Le premier, « Une planète, deux mondes sauvages – Hémisphère Sud », sera diffusé le samedi 8 février.
Des scènes jamais filmées pour un documentaire animalier époustouflant
Les équipes ont parcouru tous les continents et ont traversé quarante et un pays pour filmer des images encore inédites. Ils sont allés en Antarctique, en Amérique, en Australie et en Afrique du Sud à la rencontre d’animaux rarement filmés. Ils ont pu observer la biodiversité mais aussi comment les ours à lunettes, les baleines à bosse et les manakins s’adaptaient jour après jour à leur environnement. Le documentaire nous amène à comprendre quels sont leurs véritables défis.
Les deux documentaires représentent près de deux mille jours de tournage. Ces deux films de 90 minutes montrent des espèces dans leur espace naturel que ce soit sur la banquise, dans l’océan ou dans la jungle. Ils nous font découvrir des endroits peu explorés et des comportements d’animaux encore jamais filmés. Le documentaire sera suivi du making of.
Des régions déréglées par le changement climatique
Dans le premier documentaire, on découvre grâce à de magnifiques prises de vue la beauté mais aussi la fragilité de notre planète. Les régions sauvages sont tristement affectées par les bouleversements climatiques. Les animaux doivent mettre en place de nouvelles stratégies pour lutter face à certains dérèglements.
On s’étonne de leur ingéniosité mais aussi de leur courage pour affronter les passages difficiles. Jonny Kelling, le producteur exécutif raconte : « Il nous semblait indispensable de montrer les menaces qui pèsent sur notre planète. Par exemple, dans les séquences sur l’Antarctique, on n’évoque pas seulement le changement climatique, on montre concrètement son impact sur les animaux. C’est une séquence très visuelle et riche en émotions. Ensuite, nous racontons les dommages historiques causés par la chasse à la baleine, avec néanmoins une avancée positive ces dernières années ».
Créer un sentiment d’appartenance
Pour réaliser ce documentaire, Jonny Keeling souhaitait créer un sentiment d’appartenance. C’est pourquoi, son équipe est allée sur chaque continent. Il explique : « C’est la première fois qu’on aborde la planète par hémisphère et par continent. Mais les hommes n’habitent pas tous une montagne, une jungle ou un désert, et c’est la façon dont nous abordions les productions jusque-là. La division par hémisphère et par continent permet donc de créer un sentiment d’appartenance. Les téléspectateurs se sentiront ainsi plus proches des histoires qu’ils regarderont ».
Le documentaire est une adaptation de la série documentaire de BBC Natural History Unit, Seven Worlds One Planet, qui a été regardée par 6,8 millions de Britanniques sur BBC One. Ces films documentaires sont tournés en 8K pour une qualité d’image exceptionnelle. Dans le documentaire français, François Morel commente les images sur une musique de Hans Zimmer (Interstellar, Inception).
En attendant la bande-annonce française, découvrez les images du documentaire de la BBC :
Illustration bannière : Documentaire une planète deux mondes sauvages – Seven Worlds, One Planet – © BBC