Domaine de la Thomassine : privilégier les circuits courts
Afin de valoriser son patrimoine et de favoriser la biodiversité, le domaine de la Thomassine s’est lancé dans un projet pour les agriculteurs en circuits courts.
Comment cela fonctionne-t-il ? Le domaine souhaite favoriser la mise en place de vergers de variétés anciennes chez les agriculteurs, réalisant la vente en circuits courts ou souhaitant créer un verger familial.
L’accent sera particulièrement mis sur la pomme, la figue, la prune Perdrigon, le bigarreau Pélissier ou encore la griotte de Provence.
L’agriculteur, de son côté, s’engage à mettre en culture et à maintenir, en état de production, les arbres fruitiers pour une période minimale de 8 ans, à contribuer à la fourniture d’éléments de connaissance (date de récolte, maturité) ainsi qu’à fournir des greffons de variété mise à disposition.
Le Parc naturel régional du Lubéron qui chapeaute l’action mettra à disposition des plants de variétés régionales à titre gracieux à l’agriculteur, proposera des journées de formation sur la plantation.
Il s’occupera également de promouvoir la mise en marché des variétés anciennes auprès du public et attribuera la marque « vergers paysans » à l’agriculteur après agrément de son verger.
Domaine de la Thomassine : des idées ingénieuses pour promouvoir la biodiversité
Afin de préserver les espèces et de remettre au goût du jour certains fruits oubliés, le domaine de la Thomassine a su développer des idées ingénieuses.
Tout d’abord, elle propose la visite de la maison de la Biodiversité, qui s’étend sur quelques 4ha. A cette occasion, elle en profite pour éduquer le public et l’intéresser au sujet.
Puis, elle propose de redécouvrir des saveurs d’antan, qui pour la plupart ont disparu.
Pour cela, elle met à la vente des arbres, en vantant la protection d’un patrimoine, parfois multiséculaire.
Enfin, le Parc a édité un livret pour les jardiniers amateurs qui présente les variétés oubliées, qui proviennent des vergers conservatoires de la Maison de la biodiversité. Ce dernier contient des conseils pour créer un verger.
Ainsi, tout est pensé pour faire fleurir la biodiversité et pour réintroduire des espèces disparues. Alors, qu’en pensez-vous ? Auriez-vous envie de tenter l’expérience ?
Où acheter les arbres fruitiers du domaine de la Thomassine ?
– Lors de la « Journée des fruits et saveurs d’autrefois », le 1er dimanche de décembre à la Maison de la biodiversité.
– Chez les pépiniéristes de la région qui sont spécialisés en variétés anciennes ou travaillent en lien avec la Maison de la biodiversité.
Bonjour, ce verger est-il récolté? ça me plairait bien de faire des confitures de fruits anciens…
ENTHOUSIASME !
La Thomassine par ses initiatives aide et donne le goût de planter des arbres,de créer de petits vergers. Dans le cadre des TAP (activités non scolaires de 3h./semaine)et si chaque établissement plantait 1 à 3 arbres fruitiers de variétés anciennes avec l’aide d’animateurs,agriculteurs,PNR.Lub…? cette action citoyenne positive pour l’environnement,procurerait beaucoup de connaissances concrètes,de plaisirs…et un bel hommage au local: « L’Homme qui plantait des arbres » (J-Giono).A disposition pour ce projet. J-F