La crise financière de 2008 a entrainé une réelle défiance des particuliers vis-à-vis de la finance. Les épargnants ont souhaité avant tout redonner un sens à leurs placements et savoir où allait leur argent. Le crowdlending permet tout ça.
Le crowdlending pour pallier aux produits d’épargne peu transparents
Aujourd’hui, la majorité des épargnants connaissent et possèdent des Livrets A ou encore des contrats d’assurance-vie. Or même si le Livret A sert, dans certains cas, à financer les logements sociaux, l’épargnant ne peut pas mesurer l’impact de son argent sur le parc de logements sociaux. Il en va de même pour les contrats d’assurance-vie, où, là encore, l’épargnant ne sait pas à quoi sert vraiment son argent.
Or même si ces produits sont les plus distribués en France et les plus utilisés par les épargnants, l’objectif du placement en lui-même est flou. Sert-il à financer une entreprise ? Y-a-t-il des emplois créés grâce à cette épargne ? Des questions qui restent entières.
Investir localement grâce au crowdlending
C’est dans ce contexte qu’est né le crowdlending ou prêt participatif. Le principe étant de prêter de l’argent via une plateforme à des entreprises. Ces dernières sont le plus souvent des PME qui cherchent à financer les moyens de se développer, allant de l’acquisition de matériel au développement d’une nouvelle technologie. Au final ces entreprises qui se financent sur les plateformes se développent et créent des emplois, que ce soit au niveau local, régional voire national.
Pour l’épargnant qui prête à l’entreprise, le crowdlending lui permet de savoir où va son argent, sans risque de spéculation. Il peut constater personnellement l’impact de son prêt sur l’entreprise qu’il a aidé. Par le prêt participatif, l’épargnant choisit le projet sur lequel il veut que son argent aille et donc à quoi ses placements vont servir.
Chez Look&Fin, les entreprises financées appartiennent à tous les secteurs économiques, mais le commerce et la distribution représentent le plus grand nombre de dossiers. Des entreprises locales peuvent ainsi emprunter auprès de clients, actuels et futurs ou de parfaits inconnus, mais qui tous, ont le même objectif : donner du sens à leurs placement financiers.
Par exemple, en prêtant dans l’entreprise a-ULab, les prêteurs de Look&Fin ont participé à une opération de santé publique : le désamiantage. La PME, qui enregistrait une forte croissance depuis 3 ans, avait souhaité réorganiser ses finances. Le prêt de 100.000 euros obtenu via la communauté de prêteurs de cette plateforme européenne a permis de restructurer la dette de l’entreprise, de pouvoir ensuite recruter quatre collaborateurs supplémentaires, mais aussi, de se faire connaitre auprès des médias.
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Le prêt participatif, comme son nom l’indique d’ailleurs, permet de participer au développement du bassin économique local et de développer les emplois. Un bon coup de pouce pour les entreprises en mal de financement et un projet sensé pour les épargnants, avec un taux de rendement annoncé à la clé entre 4 % et 10 % !
Pourquoi vouloir toujours mettre les mots anglais, le « prêt participatif » se suffit à lui même et est compris par tous, y compris par les « bobos » on n’a pas besoin de machin en « ing »
Cordialement
Lionel