La douche sans eau : elle conquiert le monde
Portable ou sédentaire, il existe déjà plusieurs déclinaisons de la douche sans eau.
Et on lui attribue de nombreuses possibilités d’utilisation : militaire (lors de déplacements en milieux difficiles), civile (pour les populations pauvres établies dans les zones désertiques où l’eau manque souvent) ou encore nomade, grâce à sa version en kit (idéale en mobil-home, en camping ou sur des manifestations en plein air par exemple…)
La douche sans eau : déjà testée sur 10 lieux !
La douche sans eau est déjà mise en place à 10 exemplaires qui sont utilisés à travers le monde.
Une des plus célèbres utilisations de ce système novateur est sans doute celle faite par une équipe du Paris/Dakar. Et l’aventure ne semble pas vouloir s’arrêter en si bon chemin.
En effet, soutenu par la Banque publique d’investissement (anciennement Oseo), Jacques Lehureau travaille avec l’armée française et affirme avoir été approché par la NASA.
L’agence spatiale américaine serait intéressée par la douche sans eau. Cette dernière lui permettrait de recycler l’eau directement dans l’espace.
La douche sans eau : son prix, seule ombre au tableau
Avant de pouvoir utiliser cette douche, de l’eau risque bien de couler sous les ponts. En effet, pour l’instant les utilisations sont souvent réservées aux actions civiles et militaires. Et son prix, fixé à 12 000 euros ne permet pas encore une utilisation démocratisée de l’invention !
La douche sans eau : vers une optimisation pour 2016 ?
Jacques Lehureau planche déjà sur l’amélioration de sa « douche sans eau ».
L’objectif ? Diminuer encore la perte d’eau à 0,5 litre pour chaque douche.
Le système breveté de filtration d’eau à base de molécules d’ion et de bulles qui accrochent les impuretés et savon avant de les détruire serait également amélioré.
Pour mettre en place cette nouvelle version, Jacques Lehureau cherche une équipe qui serait susceptible d’avancer avec lui sur ses recherches. A 71 ans, il souhaiterait finaliser son projet sur deux ans et passer la main à l’équipe de l’entreprise qui reprendrait le projet.
La douche sans eau : un projet qui a un coût
Selon les calculs et les prospections de Jacques Lehureau, les frais de recherche s’établiront à 200 000 dollars (147 000 euros environ) la 1ère année pour l’entreprise qui voudra encadrer le projet.
Pour la 2ème année, il faut s’attendre à une perte sèche d’environ 100 000 dollars (73 000 euros).
Et dès la 3ème année, à un chiffre plutôt positif de 100 millions de dollars (73 millions d’euros).
Une prévision optimiste qui s’explique notamment par la marge à faire sur les ventes. En attendant, la route est encore longue : les mentalités vont certainement devoir évoluer pour accepter l’idée de réutiliser et partager de l’eau « souillée » par les autres ! Une innovation à suivre de près… Et vous, qu’en pensez-vous ?
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Article utopique, pas sérieux au plan scientifique, qui propose un matériel coûteux comme solution pour les populations pauvres des déserts… Et pourquoi ne traiter que l’eau de la douche, pas celle du lavabo ou de l’évier ?
Actuellement le tout à l’égout mélange… tout. Il faudrait séparer les écoulements pour envisager ensuite un traitement et une récupération, au plan des collectivités locales…
Et donc pas au plan individuel
Bonjour,
En même temps on n’est pas obligé de prendre une douche pour se laver, si?
Comment dépenser de l’énergie pour rien…
A méditer
Catherine
« Le système breveté de filtration d’eau à base de molécules d’ion … » P-e faudrait-il revoir la chimie de base…