Imaginé par le World Wild Fund (WWF), le mouvement Earth Hour incite chaque individu à réfléchir au poids de ses décisions individuelles, et à l’impact de mouvements coordonnés sur le changement climatique. Éteindre le courant une heure et au final, changer ses habitudes de consommation d’énergie durablement : telle est l’ambition !
Internet et l’e-commerce : au centre de l’initiative
Back Market, acteur de l’économie circulaire et de la consommation raisonnée, s’associe à cet engagement. Consciente de l’énorme impact environnemental de l’e-commerce et d’Internet en général, l’entreprise s’engage aussi pour cette heure « off » tout en restant lucide sur l’évolution des modes de consommation.
« L’initiative Earth Hour nous ressemble : on ne cherche pas à inciter les gens à vivre déconnectés dans une cabane avec un tourne-disque à manivelle et l’intégrale de Daniel Guichard pour seul divertissement. On leur propose juste de prendre de la distance par rapport au concept d’obsolescence programmée et à l’injonction d’acheter un smartphone neuf tous les six mois », expliquent les fondateurs de Back Market.
De même, Earth Hour ne joue par les révolutionnaires déconnectés : il s’agit d’une invitation à remettre en question la frénésie de consommation d’énergie (et au-delà de la façon dont on consomme la culture, l’information, etc.), pour aller vers quelque chose de plus maîtrisé, de plus conscient.
La consommation d’énergie d’Internet : des coupables faciles et des seconds rôles de taille
Si tout le monde pense aux serveurs, épouvantails du discours énergétique, l’internaute moyen n’est pas en reste (près de la moitié de l’énergie consommée). Et bien sûr, au chapitre des gros consommateurs, certains sites volent la vedette aux évidents Google et Facebook. Pensons notamment aux gros sites de vente de ligne qui, en plus de temps et de données de stockage, consomment hangars, transports et services clients particulièrement énergivores.
Les sites où il est question de vidéos (et pas simplement de textes et d’images) sont les autres mauvais élèves : Netflix (10 % de la consommation d’internet en France aux heures de pointe), Youtube mais aussi, l’ensemble du secteur pornographique, grand pourvoyeur de courts et longs métrages, dont la qualité est inversement proportionnelle à leur consommation d’énergie.
Parlons concrètement : une heure d’Internet en moins, ça représente quoi ?
Une heure d’Internet en moins, c’est comme si on éteignait l’ensemble des centrales nucléaires du monde… Et comme si tous les vols commerciaux étaient suspendus !
Si on se concentre juste sur les recherches Google, en une heure, on consomme autant que pour la production de 55 tonnes de viande bovine de A à Z, ce qui constitue une véritable explosion de votre taux de cholestérol !
Chaque heure, près de 18 milliards d’e-mails sont envoyés (hors spam, qui à eux seuls représentent 10 milliards d’envois par heure). Cela représente 72.000 tonnes de CO2, et donc plus de 5.000 tours du monde en avion.
En 60 minutes, 115.000 achats sont validés rien qu’en France. Soit pour un panier moyen à 75 euros, ce sont 8,6 millions d’euros dépensés. Avec cette somme, on peut habiter au Ritz pendant plus de deux ans et demi…
Impossible de calculer l’impact carbone des livraisons à domicile de ces achats mais elles concernent 73 % d’entre eux, donc au minimum, 83.000 trajets en camions, après parfois quelques milliers de kilomètres en avion ou en cargo. Tout ça pour que vous trouviez dans votre boîte aux lettres le peigne à moustache trouvé sur un site de Brooklyn, le portrait du Che en crochet déniché sur un site allemand underground, ou la bio de Loana dédicacée et achetée aux enchères sur un site thaïlandais !
Côté réseaux sociaux, en une heure, 14 millions de statuts sont updatés, 48 millions de likes, 30 millions de photos rien que sur Facebook. Sur Tinder, ce sont plus d’un million de swipes… Ce qui représente une jolie collection de râteaux virtuels.
Au total, des palettes et des palettes de CO2 brûlées en une heure… Et autant de remises en question de notre modèle. La bonne nouvelle, c’est qu’à notre échelle, on peut agir aussi !
Foutaise que l’on commence à réduire l’éclairage de nuit des villes, faire la chasse aux vitrines qui sont allumées toutes les nuits alors qu’à 22heures elles doivent êtres éteintes, tout cela éviterait déjà une grande partie la pollution lumineuse,ferait de substantielles économies d’énergie, plutôt que des économies de bouts de chandelles et le retour aux cavernes.
C’est pas « les internets » mais « internet » …
c internettttttt pas les internets
Personnellement, j’ai une phobie qui me pousse à tout débrancher quand je ne suis pas chez moi ou quand je dors, une phobie qui est bonnifique pour mon porte-monnaie et pour la planète: je suis pyrophobie, j’ai plus précisément peur des incendies d’origine électrique.
Moi je veux bien couper l’électrcité à 20h30 pendant 1 heure mais j’avoue être moyennement partante pour aller aux toilettes à la bougie!