Le Japon s’apprête à prendre une décision majeure concernant la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima. Face à des millions de tonnes d’eaux contaminées, la solution envisagée suscite de nombreuses interrogations et inquiétudes à l’échelle internationale. La raison ? Il s’agirait tout simplement de la déverser dans l’océan.
Fukushima : une catastrophe nucléaire qui fait encore parler d’elle
En mars 2011, le monde assistait à l’un des plus graves accidents nucléaires de l’histoire à la centrale de Fukushima Daiichi, suite à un tsunami dévastateur. La centrale est quasiment détruite, et l’événement ne manque pas de rappeler la catastrophe de Tchernobyl de 1986. Depuis lors, la gestion des conséquences de cette catastrophe est au coeur des préoccupations.
Des quantités massives d’eau ont été utilisées pour refroidir les réacteurs endommagés, conduisant à l’accumulation d’eaux contaminées. Ces eaux, bien que traitées, restent faiblement radioactives et sont stockées dans des citernes sur le site de la centrale. Une solution qui ne peut pas être viable à long terme.
La décision controversée sur les eaux contaminées
Selon plusieurs sources, dont le journal japonais Asah Shimbun, le Japon envisage de relâcher ces eaux dans l’océan dès la fin d’août 2023. Cette décision intervient après l’autorisation donnée par le régulateur japonais du nucléaire à Tepco, l’exploitant de la centrale. Mais les questions concernant la sécurité d’une telle procédure restent entières.
Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a effectué un déplacement aux États-Unis pour discuter de cette procédure avec ses homologues, notamment le président américain Joe Biden. L’objectif était de rassurer sur les modalités de ce rejet et de garantir qu’il se ferait sans danger.
Pas de risque pour la population et l’environnement
L’eau a été traitée par un système de décontamination qui élimine la plupart des éléments radioactifs, à l’exception du tritium. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, les rejets auront un « impact radiologique négligeable sur la population et l’environnement ». Mais le risque n’est pas totalement nul.
C’est la raison pour laquelle cette décision suscite des inquiétudes, notamment parmi les pêcheurs locaux. Le rejet est prévu avant le début de la saison de pêche en septembre 2023. Va-t-il y avoir un effet néfaste sur les poissons ? Va-t-il y avoir un effet négatif sur la saison de pêche ? Et, surtout, qu’en est-il réellement des risques pour la santé ?
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Mais c’était évident, voyons, car tellement pratique ! Et hop, on se débarrasse des conséquences du manque d’anticipation, de prévisions dans les mers… C’est tellement simple ! Notre planète ne s’appellera bientôt plus La terre, mais la Poubelle internationale ! Merci à tous ls Grands de ce monde….