C’est le mal des jeunes générations, une toute nouvelle forme de stress : l’éco-anxiété. Et vous, souffrez-vous de « solastalgie » ?
L’essor d’une nouvelle forme d’angoisse : l’éco-anxiété ou solastalgie
L’éco-anxiété, c’est plus qu’une peur, c’est un trouble qui tourne à la maladie. Une anxiété incontrôlable. Celle de voir les humains détruire la Terre sous nos yeux.
Nous sommes tous sensibilisés au réchauffement climatique, aux dangers d’une humanité qui court à sa perte en détruisant l’environnement qui la fait vivre. Mais cette sensibilisation, cette prise de conscience environnementale, donne aussi naissance à une nouvelle génération souffrant d’un mal nouveau, la « solastalgie ».
L’angoisse écologique
Entre web, livres et documentaires au climat anxiogène, source de stress, cette anxiété se répand vite. Au point qu’Outre-Atlantique, une nouvelle spécialisation en psychologie fait fureur : l’écopsychologie. Une discipline, apparue dans les années 90, fondée sur l’idée que des troubles réels peuvent naître de l’angoisse procurée par l’action négative des humains sur la planète.
En Californie, où la population vit dans l’attente du « Big One », un tremblement de terre majeur, le niveau moyen d’angoisse de la jeune génération serait 70 % plus élevé que dans les années 50.
Une douleur à réconforter
La solastalgie est en fait un néologisme venant du terme anglais « solace », qui signifie « réconfort » et d’« algie » qui signifie « douleur ». Ce concept a en fait été développé en 2007 par Glenn Albrecht, philosophe australien de l’environnement, dans un article Solastalgie : la détresse causée par le changement de l’environnement.
Quelle forme peut prendre l’éco-anxiété ?
« La solastalgie est polymorphe : elle peut prendre de nombreuses formes cliniques (de l’insomnie à l’angoisse, voire à la dépression) et avoir des origines variées selon les sujets qui touchent les individus« , précise Alice Desbiolles, médecin en santé publique spécialisée en santé environnementale dans un interview accordé à Mr Mondialisation, « La solastalgie affecte les individus conscients qu’ « il n y a pas de planète B » [..]. Cette absence d’alternative peut se traduire par une souffrance morale, qui ressemble à s’y méprendre à la nostalgie ou à la mélancolie qu’un individu ressent en quittant le foyer aimé« (1).
Certains hommes ou certaines femmes ayant en quelque sorte adopté une vision défaitiste quant à cette angoisse écologique vont même plus loin : puisque notre planète serait irrémédiablement polluée, mieux vaut donc ne pas avoir d’enfant !
Devenir un écocitoyen pour réagir face à l’anxiété climatique
Comment réagir autrement face à cette solastagie ? D’abord en appréciant la nature telle qu’elle est encore, ses beautés, ses plaisirs. Ainsi, une étude publiée par l’université britannique d’Essex, intitulée « Ecothérapie, l’agenda vert pour la santé mentale », souligne qu’une simple promenade dans la nature améliore l’humeur et la confiance en soi des personnes dépressives.
Pour trente minutes de promenade dans la campagne ou dans un centre commercial, 70 % des vrais promeneurs se sont sentis mieux, contre seulement 45 % des amateurs du shopping.
L’autre bonne piste : agir, passer à l’action ! Pour l’Association internationale pour l’écothérapie, l’activisme écologique peut aider à combattre la dépression. Commencez par améliorer votre propre comportement écologique au quotidien, modifier votre façon de consommer, réduire vos déplacements…
Et si les initiatives collectives vous tentent, passez du statut de nostalgique inquiet à celui d’écocitoyen reponsable.
La solastalgie, ça me connaissait depuis longtemps… sauf que je ne savait pas que mon angoisse portait un nom. Je suis restée dans ma coquille durant des mois, à me dire que j’avais fait des enfants dans un monde impossible, et qu’ils auraient du mal à s’en sortir avec l’éducation plutôt consommatrice que je leur avais donnée.
Et puis, petit à petit, l’évidence s’est imposée. Je ne peux pas lutter contre tout ce qui ne va pas, mais j’ai le devoir de faire ce qui est en mon pouvoir. Depuis, j’ai créé un blog, solastalgie-merci.fr, et je correspond avec mes 500 abonnés avec une newsletter qui parle de mes découvertes, de mes challenges, de mes expériences.
En se mettant à l’action, à son rythme, non seulement on avance, on voit le monde autrement, mais aussi : l’anxiété se réduit considérablement.
allez hop nouvelle maladie inventee pour le dsm (la bible des psychiatres concue par les firmes pharmaceutiques.) pour encore prescrire leurs medicaments. c’est du n’importe quoi!!des qu’il y a un probleme, hop, traitements.on a droit d’etre inquiets et c’est humain. nous ne sommes pas malades pour autant, c »est juste que derriere, il y a un interet financer.
vous cauchemarder, vous avez des problemes avec l’expression ecrite,les enfants qui n’aiment pas leurs jouets…toutes ces peites choses qui font qui vous etes differents. et bien on doit vous administrez toute une pharmacie de merde pour etre comme tout le monde et ne plus penser.
L’article parle-t-il de médicament ? Dans ce mal à qui l’on a donné un nom, je n’y vois qu’une émotion envahissante causée par une dissonance cognitive (notion très ancienne de la psychologie : décalage entre ses pensées et la réalité par exemple) et comme remède proposé, la réduction de ce décalage : en voyant la beauté du monde et en agissant pour la préserver (la dernière phrase de l’article).
Cdlmt