« Bâtiment biosourcé » : trois niveaux de certification
Le label se divise en trois niveaux, eux-mêmes divisés en fonction de l’usage principal auquel le bâtiment est destiné. Ainsi, chaque niveau du label « Bâtiment biosourcé » requiert un taux minimal d’incorporation de matière biosourcée, exprimée en kilogramme par mètre carré de surface de plancher. Par exemple, pour une maison individuelle il faudra 42 kg/m2 pour le premier niveau, 63 pour le 2e et 84 pour le 3e. Pour un bâtiment industriel, 9, 12 et 18 kg/m2. Et pour un autre type de bâtiment (par exemple les hôtels ou les commerces), 18, 24 et 36 respectivement.
L’impact environnemental examiné de près
Pour chaque matériel, il s’agit de se demander quelles sont les émissions de polluants, liées par exemple à un vernis ou un revêtement. Sachez que les quantités de matériaux biosourcés sont examinées en fonction de ratios prédéfinis par fonction : aménagements extérieurs, façades, revêtements (sols, murs, inclus peintures et décorations), menuiseries intérieures et extérieures, isolation, couverture, cloisonnement, charpente et gros œuvre.
La demande d’accréditation peut se faire auprès du ministre chargé de la construction et le dossier sera examiné par le Comité français d’accréditation (COFRAC).
Source : Legifrance
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