L’éco-responsabilité : véritable enjeu business ?

3 enjeux mêlés dans l’éco-responsabilité : social, économie et environnement

Vous les aurez peut-être reconnus car à eux trois, ils constituent les 3 piliers du développement durable. Social, économie et environnement : ils sont indissociables et interdépendants, et oeuvrent dans un sens commun.

Bien utilisés, la synergie de leurs atouts permet aux organisations d’atteindre un stade avancé d’éco-responsabilité. Mais, que recouvrent chacun de ces piliers ?

Le pilier social

Ce dernier contribue à développer la capacité de notre société à assurer le bien-être de tous ses citoyens. Pour cela, il est nécessaire que chacun puisse accéder, et ce, quel que soit son niveau de vie, aux besoins essentiels : alimentation, logement, santé, accès égal au travail, sécurité, éducation, droits de l’homme, culture et patrimoine etc.

Parmi les lignes de conduite sociales essentielles, on trouve :
– la lutte contre l’exclusion et les discriminations,
– la mise en avant de la solidarité,
– le développement du dialogue social,
– la valorisation des territoires, des savoir-faire locaux et le partage du patrimoine local.

Le pilier économique

C’est le pilier le plus problématique, car en effet, il est souvent difficile de concilier rentabilité, performance économique et respect de l’environnement.

Dans l’idéal, ce dernier vise à concilier la viabilité d’un projet, d’une organisation, avec des principes éthiques, tels que la protection de l’environnement ou encore la préservation du lien social. Ainsi, les prix des biens et services doivent refléter le coût environnemental et social de l’ensemble de leur cycle de vie. C’est-à-dire que de l’extraction des ressources à la valorisation, en passant par la fabrication, la distribution ou encore la distribution, tout doit être pensé « écologie ».

Parmi les enjeux de cet axe économique, on trouve notamment :

• le développement des pratiques commerciales innovantes et éthiques pour une meilleure répartition des bénéfices et des richesses (ex : commerce équitable, microcrédit…),
• la répartition des richesses et des bénéfices de façon plus juste,
• l’intégration du coût social et environnemental dans le prix des produits,
• la recherche continue pour développer le tissu économique local.

Pour arriver à ces fins, ce pilier fait appel à des méthodes alternatives comme la consommation collaborative, la mutualisation des ressources ou les nouveaux styles de vie collaboratifs comme par exemple, le crowdfunding. On voit pourtant se développer chez les responsables de l’administration des réflexes conservateurs : L’Etat veut étouffer le crowdfunding