Le pilier environnemental de l’éco-responsabilité
Les ressources naturelles ne sont pas infinies. Il est donc nécessaire des protéger les équilibres écologiques pour préserver nos sociétés ainsi que la vie sur Terre.
Ainsi, les thématiques essentielles de ce pilier sont : l’économie et la préservation des ressources naturelles, la protection de la biodiversité, la réduction des émissions de CO2 pour lutter contre le changement climatique ainsi que la gestion et la valorisation des déchets.
Ainsi, lorsque l’on parle d’éco-responsabilité, il s’agit non seulement de préserver et mettre en valeur l’environnement, mais aussi de contribuer à l’amélioration des conditions de travail et au développement économique. Il est donc nécessaire d’articuler de façon la plus adéquate et la plus minutieuse possible, chacun des piliers esquissés dans l’éco-responsabilité. Mais, pour les organisations, pas facile de concilier des objectifs de rentabilité et tous ces principes vertueux.
Alors, l’éco-responsabilité est-elle peut être un modèle facile à suivre ou est-elle condamnée à rester un écran de fumée pour attirer les consommateurs ?
L’éco-responsabilité, un modèle à suivre
Aujourd’hui, le mode de communication pour s’adresser aux consommateurs a changé.
En effet, les marques doivent remodeler le modèle commun du « communiquer vers les gens » pour un « communiquer avec les gens », en prenant en compte leurs attentes, plutôt qu’en leur imposant une vision du développement durable (par exemple, comme c’était parfois le cas pour le greenwashing).
Le business « vert » a souvent été interprété comme une opportunité de « coups marketing ». Mais avec la crise, les consommateurs souhaitent que leurs choix aient un impact positif sur la société. C’est une tendance de fond qui ne fait que croître, et que les marques ont plutôt intérêt à suivre.Celles qui se contenteraient de proposer des gammes de produits « verts » opportunistes, sans adopter de comportement éco-responsable et durable s’exposeraient à un rejet du public.
L’éco-responsabilité est donc un vecteur majeur de développement pour les organisations, qui présente plusieurs atouts :
– c’est un argument de confiance, puisque des contrôles des produits et des audits d’usines sont régulièrement imposés par les écolabels.
– c’est une réponse à une attente croissante du marché. Il fait également participer le consommateur, qui contribue à son niveau à la protection de l’environnement et devient « éco-responsable » à son tour.
– c’est un accompagnement des politiques publiques : les pouvoirs publics mettent en avant l’environnement et le développement durable. C’est donc un réel avantage pour les organisations de pouvoir avancer un argument durable.
– c’est une marque d’engagement : l’organisation montre ainsi sa volonté de produire durablement et de respecter l’environnement qui la porte.
L’éco-responsabilité est donc un engagement et un modèle à suivre. Utilisé à bon escient, il est un atout concurrentiel remarquable et donc un véritable enjeu business.
Attention toutefois à ceux qui l’utiliseraient comme gadget, le retour de flamme pourrait être douloureux. Car si nous, les consommateurs souhaitons encourager les entreprises et organisations vertueuses, nous n’aimons pas être pris pour des moutons ou des gogos faciles à berner.
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Merci pour cet article. Je suis empiriquement d’accord avec vous lorsque vous dites que « [l’éco-responsabilité] est une réponse à une attente croissante du marché », mais savez-vous s’il existe des études démontrant cette tendance ?