C’est un sacré cap que vient de passer la Bio : Ecocert vient de souffler ses 20 bougies ! Autant dire que depuis 1991, l’agriculture biologique a connu de grandes étapes et a évolué de petites transformations en grands bouleversements. Ecocert, organisme de contrôle et de certification vérifie le respect des règles du jeu de la Bio. Comment un organisme gère et contrôle les activités bio au quotidien ? Quelles garanties la certification nous apporte-t-elle à nous, consommateurs ? Michel Reynaud, vice président d’Ecocert, a bien voulu répondre à nos questions. Rencontre.
1. Comment s’organise la démarche d’Ecocert ? Quel est son rôle ?
Notre organisme, Ecocert, est l’un des garants de l’Agriculture Bio. Notre rôle est de faire en sorte que le règlement européen de l’agriculture biologique soit respecté, quelque soit le pays d’origine des produits. Par exemple, un agriculteur allemand ou français est soumis aux mêmes règles de production, de traitement… Il doit s’engager à fournir les mêmes documents pour être irréprochable en termes de traçabilité.
La certification se partage ainsi en 2 pôles principaux :
- d’un côté, le respect des règles de production par les producteurs et transformateurs, qui concernent le traitement des produits, leur transformation etc. ;
- de l’autre, l’organisation des contrôles par Ecocert qui portent sur tous les maillons de la chaîne de production : les semences utilisées, la fertilisation des sols, les engrais, le conditionnement…
2. Justement, comment les contrôles sont-ils organisés ? S’agit-il de visites « surprises » ?
Lorsqu’ils demandent la certification Ecocert, les opérateurs comme on les appelle (producteurs, agriculteurs, transformateurs, distributeurs) s’engagent à être soumis à 2 types de contrôle par an : la visite annuelle et le contrôle inopiné
La visite annuelle est complète, elle porte sur tous les aspects de la production. Elle est annoncée car l’opérateur doit être en mesure de fournir tous les documents demandés le jour du contrôle (ex. des factures qui pourraient se trouver chez le comptable !)
La visite inopinée portera plutôt sur une partie précise. Chez Ecocert, nous connaissons les périodes à risque. Par exemple, si l’on sait qu’un mois est particulièrement propice à l’invasion de certains insectes, on réalisera le contrôle à ce moment- là, pour vérifier que l’opérateur n’utilise pas de pesticides. On fera des prélèvements sur son exploitation pour procéder à des analyses.
Et si c’est le champ voisin qui utilise ces pesticides ?
Cela fait partie des engagements de nos opérateurs et ce cas de figure est prévu : toutes les mesures de séparation doivent être prises au cas où un agriculteur conventionnel vienne s’installer à côté d’exploitations bio.
3. En 2011, Julie Basdevant, Responsable de communication, nous apprenait qu’Ecocert certifiait 65 % des opérateurs en France en agriculture bio. Et aujourd’hui ?
Aujourd’hui, les chiffres sont à peu près les mêmes. Ecocert reste leader sur le marché de la certification. En 2011, nos certificats ont été délivrés à 26 300 opérateurs.
4. Pouvez-vous nous rappeler la durée de validité d’un certificat ?
Les certificats sont valables un an, durée pendant laquelle l’opérateur se soumet au régime de contrôle évoqué tout à l’heure.
Il s’agit d’une démarche volontaire, c’est pour cette raison que la quasi totalité des certificats obtenus sont renouvelés. Pour vous donner un ordre d’idée, en 2009, nous avons attribué 28 000 certificats à 12 280 opérateurs (un opérateur pouvant demander une certification pour tout ou partie de ses activités), et le taux de non conformité est très faible :
- 8,12 % ont subi un déclassement partiel, c’est-à-dire d’une partie de leur production
- 0,50 % a subi un déclassement total, dû à l’utilisation de substances frauduleuses principalement.
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P.2> suite de l’interview
il faut bien arnaquer le consommateur pour faire du fric
le meiulleur faite comme moi essayer de trouver un jardin ou faite le vous même
Je sais pas ce qui m’arrive en ce moment, mais quand je vois toutes la merde que l’on vends dans certaines grandes surfaces , j’ai plus d’appêtit, je suis ecoeuré
L’avenir c’est la ^permaculture , mais çà ne se fera jamais de façon industriel , çà n’as pas de prix
Bon APPETIT POUR LES NOVICES
j’ai du soja bio mais je veux un partenaire pour financer la certification bio et eventuelment un preneur. ci possible me contacter sur 0022893950898
Nous avons une plantation de cannelle dans la Région Sud-Est de l’Ile de Madagascar. Nous vous voudrions avoir une certification BIO.
Qu’est ce que nous devons faire?
Pourriez-on avoir de devis estimatif?
Méfiance quand même !
Lors d’un reportage de France 5 sur les huiles d’olive bio, Ecocert a certifié un producteur 1) qui importait tranquillement son huile de Tunisie (filière non bio) et 2) qui n’avait même aucun terrain agricole. Le directeur d’Ecocert a refusé de répondre aux questions des journalistes.
Les organismes certificateurs tirent leur profits de ceux qu’ils certifient. Il y a donc un conflit d’intérêt très net. D’ici à penser que certains ferment les yeux…
je pense que ecocert c’est une organisation a fric
je suis passé ce jour dans un magazin gam vert de Cambrai dans le Nord de la france
J’ay ai vu des pommes de terres labellisées BIO alors que ce producteur pourrissait encore ces terres d’engrais et de j’en passe
Il y as tromperie sur la qualite de la marchandise , car on ne peut pas ventres des patates 10 fois le prix sur une terre pourrite d’engrais chimique et autres pesticides
C’est du foutage de gueule et tous ces parasites qui prone le BIO sont des escrocs
Mon PERE a fait du BIO toute sa vie vendu a perte et c’etait du vrai bio avec le fumier des ses bovins et ovins de ses elevages
On se moquait de lui , le pire c’est qu’il avait un diplome d’ingenieru agricole
Alores les trous du culs , recyclez vous parce que du faux bio créera tôt ou tard un grand malaise
bonjour,
je mange bio depuis 40 ans; je vois l’évolution du marché, et notamment
l’importance des produits dits « bio » en supermarchés; ils ont tous leur
marque maintenant.
Etant donné le pourcentage ridicule d’agriculture bio en France, je suis certaine que Ecocert n’a ni le temps ni les moyens de vérifier les produits venant de la lointaine Europe et encore moins ceux venant d’Asie !
Je suis donc très sceptique…
Votre interview d’Ecocert ne parle pas de ces produits exotiques,
ni de la façon dont cet organisme est rémunéré. Il est donc incomplet
Dommage.
Bien cordialement
Dominique
oui monsieur GEOFFROY je me demande avec l’évolution du marche mondial si ont pourra continuer par consomme les produits BIO
J’espère que nous avons à faire à un organisme sérieux, qui pense à ses enfants et aux nôtres.
Plus il y a de produits chimique dans nos aliments, plus il y a de problèmes de santé ainsi que de pollution. Ils mettent en danger la terre entière.
Faisons en sorte de vivre en harmonie avec la nature, et engagez-vous dans la vie courante, avant qu’il ne soit trop tard.
Merci pour cet article, qui m’éclaire un peu mieux sur ce sujet. Ecocert nous permet de comprendre comment sont organisés leur démarche et leur rôle; comment sont organisés les contrôles et les visites.
Je ne savais pas que les contrôles avaient lieu tous les ans : c’est rassurant.Merci d’avoir évoqué la manière de parvenir au métier de » chargé de certification ». Article très intéressant pour les personnes intéressées par la démarche bio, et les autres…à convaincre.
Bravo pour la petite info sur le futur vin bio.On a hâte!
Merci encore.
C’est peut être bien mais lors de mon passage chez écovert pour acheter des céréales je me suis aperçu que l’huile de palme faisait partie de la composition: j’ai fait demi tour!!
les consommateurs doivent savoir que le producteur BIO paie une taxe pour se faire verifier qui n’est pas répercuté sur les produits…. qui profite aux organismes certificateurs.
a quand les taxes sur les viandes bouréées de produits…
Intéressant, bonne occasion pour rappeler que le Bio crée du travail en particulier pour les manuels et non qualifiés. Ne nous laissons pas influencer par les pub « c moi le moins cher, non c moi.etc… » les plus pauvres (bien placé pour le savoir)croient qu’en achetant chez « les moins cher » ils y gagnent… mais ils y perdent en travail potentiel.
Il faut bien reconnaitre que personne ne leur dit jamais.
Ce que prouve l’article sur le simple fait qu’il faut des certificateurs donc emplois.
Alors achetons bio, même si c’est un peu plus cher et encore en raccourcissant les circuits on devrait pouvoir rapidement aplanir le différentiel.
interview tres interessante, merci