Pour les enfants, la campagne est un lieu d’aventure aussi vaste que difficile à comprendre. Ce type de milieu naturel quand il n’est pas agricole est sans limites ce qui peut rendre difficile la compréhension des dangers naturels qui pèsent sur lui. Et comme tout milieu naturel, il est à respecter et à protéger.
A la campagne, sensibilisez les enfants aux écogestes !
Loin d’être exhaustive, cette liste vous donnera des pistes pour sensibiliser les enfants aux écogestes à la campagne dès le plus jeune âge !
#1 – Je rencontre les producteurs
Un enfant, quel que soit son lieu de naissance, peut avoir du mal à comprendre et appréhender la notion de production. Par production, on entend là non pas « des poissons carrés avec des yeux dans les coins » comme le disait si bien Coluche, mais bien des produits issus de l’agriculture locale.
Inciter un enfant à manger local durant ses vacances (et le reste du temps) est très certainement l’écogeste le plus intelligent et le plus complet pour la simple et bonne raison qu’il cumule toutes les expériences nécessaires à la compréhension d’une démarche écologique en matière alimentaire. Manger sainement, de saison, en circuit court tout en rémunérant à juste titre le producteur.
Enfin et pour ne rien gâcher, ce genre de démarche peut être le moment d’une réelle découverte du goût qu’elle soit tout à fait réelle ou simplement affective, car, découvrir par exemple de splendides vergers va donner une saveur totalement différente aux fruits dégustés plutôt que quand ils sont achetés sous la lumière des néons d’un supermarché.
#2 – Je lutte intelligemment contre la chaleur
Forêt, plage ou encore montagne sont des lieux où la chaleur sévit bien moins qu’à la campagne pour tout un tas de raison (vent, géographie, altitude, etc.). Lutter contre la chaleur devient alors un enjeu pour tout un chacun qui peut se retrouver fortement impacté par ces phénomènes.
Il faut alors que les enfants jouent leur part en refermant les portes derrière eux ou encore en laissant les volets fermés pour éviter de gaspiller un air frais qui devient une richesse à part entière. La chose est encore plus vraie quand les intérieurs sont tempérés par un système d’air conditionné.
#3 – J’évite d’écrabouiller les petites bêtes
Si les petites bêtes ne mangent pas les grandes, il arrive souvent que les grandes bêtes piétinent les petites. Laisser les insectes, lézards, orvets, papillons, cloportes et autres araignées en paix est un geste en réalité plus important qu’il n’y parait.
D’une part tous ces animaux, et tous les autres ou presque de cette taille, sont en difficulté pour survivre et d’autre part parce que les laisser envie c’est aussi développer une empathie pour le règne animal qui servira tout au long de la vie.
#4 – Je trie
S’il y a bien un endroit où le tri des déchets est théoriquement bien développé, c’est à la ville et à la campagne. Certaines régions de France sont bien plus avancées que d’autres, comme par exemple en Alsace où certaines communautés de communes ont mis en place une collecte généralisée des bio-déchets en plus de tout le reste.
Peu importe le niveau de tri, en réalité, trier en fonction des exigences du lieu où l’enfant passe ses vacances, c’est aussi lui apprendre à s’adapter sur le sujet tout en lui faisant comprendre qu’il y a encore beaucoup à faire sur le sujet… De quoi piquer sa curiosité !
#5 – J’utilise les déplacements doux
Point d’excuse comme sur les pentes incroyablement raides de la montagne ou encore sous le vent du bord de mer, la campagne est LE meilleur endroit pour les transports « ultra-doux ». Trottinette, vélo ou rollers pourront aussi bien servir à aller au marché de producteurs qu’à aller visiter un Centre d’Interprétation du Patrimoine !
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