L’éco-parc de Singapour : nouveau projet pour la ville jardin
L’agence nationale de l’environnement de Singapour a annoncé qu’elle étudie la possibilité de construire un écoparc sur un site d’enfouissement de déchets solides.
Lors du Congrès de l’Association Internationale de Singapour, le Dr Yaacob Ibrahim, Ministre de l’Environnement et des Ressources en Eau a déclaré « Avec cela, nous pouvons créer des opportunités pour la recherche et le développement, ainsi que pour l’application de technologies propres ».
Des terrains gagnés sur la mer.
Monaco n’est pas seule à vouloir s’étendre sur la mer.
La décharge Semakau, une installation en mer unique, créée entièrement sur l’espace laissé en mer par deux îles anciennement adjacentes. Quotidiennement, l’endroit reçoit 1400 tonnes de cendres d’incinération et 600 t. de déchets non-incinérables.
Avec une capacité de 63 millions m3, la décharge doit répondre aux besoins de Singapour pour l’espace d’enfouissement jusqu’à 2040.
Mais lorsque la capacité sera épuisée, qu’adviendra-t-il ?
L’objectif est d’installer un écoparc sur un quart de l’île, sur 90 hectares,
Selon Lee Yuen Hee, directeur général de l’Agence nationale de l’Environnement, s’il est adopté, l’écoparc Semakau deviendra le centre nerveux de tests sur les technologies propres et renouvelables telles que le vent, l’énergie solaire, l’énergie marémotrice, le dessalement, le carburant propre, etc..
Le parc abritera également des installations récréatives et éducatives écologiques, alimentées par des énergies renouvelables.
A terme, des systèmes de tests seront en mesure de générer suffisamment d’énergie et d’eau pour faire de Semakau, une île écologique autonome.
Alors cette initiative pilote verra-t-elle le jour et pourrait-elle se placer comme exemple ? Projet à suivre de près.
Une ambition qui s’étend et qui divise
Les parcs et réserves naturelles s’étendent sur quelques 300 hectares à Singapour. Et le gouvernement ne compte pas s’arrêter là : dans les 10 ou 15 prochaines années, ce seront a priori 4.200 hectares de la ville qui seront consacrés à la nature, sauvage ou aménagée.
Alors le projet partage : il fascine mais laisse les vrais amoureux de la nature sceptiques car ces jardins extraordinaires sont avant tout des constructions entièrement artificielles, où la nature sauvage d’origine n’a plus de place. Derrière la façade verte, la réalité qui s’impose est celle d’un parc d’attraction avec ses éternels restaus fast-food et ses allées en macadam, ses illuminations et décorations artificielles.
Quel est votre sentiment ? Applaudissez-vous, avez vous envie de visiter ce parc étonnant ?
*
(1) A partir de ce moment, des institutions officielles sont créées et dédiées au Green Singapore. Garden City Action Comittee (GCAC) en 1973, par exemple, met en place une collaboration entre les différentes agences pour l’environnement. Suit en 1976, le Parks & Recreation Department (PRD).
JE VAIS ALLE APRES SE PUREE DE COVID A LA NOIS
genial ce park
je pense que se parc est écologique je vais lire la notification
Bravo, article bien fait.
bien dit ninst