Ce n’est pas Paris que David Latimer a mis dans une bouteille, mais un véritable jardin ! L’octogénaire britannique à la main verte s’est livré à une sympathique expérience un beau jour de printemps 1960. Il a décidé d’enfermer hermétiquement dans une bouteille une plante de la famille des Tradescantia et d’observer son comportement. La plante se porte très bien alors que la dernière fois qu’il l’a arrosée, Pompidou dirigeait encore notre pays ! Incroyable, non ?
Comment enfermer un jardin dans une bouteille ?
Le jardin en bouteille de David Latimer ne nécessite qu’un minimum d’entretien. Et c’est peu de le dire ! En 57 ans, le jardin en bouteille a évolué sans aucune intervention humaine, ou presque.
La plante a été arrosée une seule fois au début de l’expérience, puis une seconde fois, il y a 40 ans ! Le seul geste prodigué à ce jardin embouteillé consiste à tourner la bouteille de temps à autre afin que la plante soit exposée uniformément au soleil, et qu’elle puisse ainsi se développer de manière harmonieuse.
Recréer un écosystème
Pour créer son terrarium un peu spécial, Latimer s’est procuré une grosse bonbonne de 35 litres dans laquelle il a versé du compost. Ensuite, avec une grande dextérité, il a planté le semis à l’aide d’un fil puis a arrosé avec 15 cl d’eau. Après cela, il a bien refermé le contenant de manière hermétique et la nature s’est chargée du reste…
Ce jardin en bouteille est la parfaite illustration du cycle de la vie : « un exemple génial de la manière dont une plante est capable de se renouveler », comme le souligne Chris Beardshaw, un jardinier star d’outre-Manche. C’est d’ailleurs pour cette raison que la NASA s’intéresse au sujet pour son programme de jardins dans l’espace : « les végétaux assainissent l’air en capturant les polluants. Grâce à eux, une station spatiale pourrait devenir autonome à ce niveau. »
La plante dans sa bonbonnière survit, et même mieux, s’épanouit dans un milieu a priori plutôt hostile, sans eau, ni nutriment : un cas concret de résilience écologique !
L’eau fonctionne en « circuit fermé » : elle est absorbée par les racines, rejetée par les feuilles et récupérée par le terreau pour être à nouveau absorbée. Les feuilles mortes tombent et se décomposent, libérant ainsi du CO2 servant de nourriture à la plante pour la photosynthèse.
Le seul apport extérieur est donc le soleil, nécessaire au phénomène de photosynthèse. La plante a créé son propre écosystème qui lui permet de vivre en toute autonomie.
pour déco mariage ,j’avais pensé a mettre dans bonbonnière plante ,avec déco, pour la plante que doit on mettre ? terreau ,cailloux ,billes d’argiles etc… ? Il faudrait des plantes ou arbuste de petite taille qui ne poussent pas très vite pouvez vous me conseiller svp ,afin de pouvoir créer ma déco ,par avance merci
Il faut fermer hermétiquement la bonbonne ?!
les plantes respirent comment ?
par photosynthèse et repiration cellulaire
ils font leur propre air
cela n’a rien d’étonnant, avec un peu de savoir faire tout le monde peut en faire autant.
j’ai planté mes semis dans ma bonbonne en 1979,j’ai fermé hermétiquement, et depuis ce jour, ma plante pousse sans aucune intervention… plante-bonbonne
Bonjour Monsieur,
Tout comme vous, j’aimerais réaliser ma plantation autonome en dame jeanne. J’aurais néanmoins une question : Devons nous pour cela utiliser le compost PUR ? ou bien un mélange de terre et de compost ?
En vous remerciant d’avance de votre réponse !
A vous lire,
(La compo envisagée : lit de gravier, terreau avec compost, tradescantia (au une autre misère) et une dame jeanne de 50/60 litres incolore.)
Fabuleux ! Et bravo à ce monsieur qui crée la vie quand tant d’autres la détruisent. Merci à Consoglobe pour cette information.
Dans les années 70, j’avais fait de même avec une Dame Jeanne( grosse bonbonne), et l’humidité ambiante faisant le travail, je n’avais qu’à exposer la bonbonne au soleil.C’est un déménagement qui a bousculé la bonbonne, tout s’est mélangé…J’en ai pleuré, car je n’avais plus le courage de tout ressortir, de nettoyer la bonbonne et de replanter avec des baguettes…Mais c’est vrai que ce genre de culture, c’est un petit miracle de la nature!