Le film « La belle et la bête » dans lequel Emma Watson joue le rôle de la Belle est sorti le 23 mars en France. À cette occasion, l’actrice, a ouvert un compte Instagram afin d’y répertorier ses différentes tenues portées durant le promo du film et d’ainsi mettre en lumière les marques éco-responsables.
Emma Watson, une actrice engagée
Très engagée pour le droit des femmes, Emma Watson est, depuis 2004, ambassadrice de bonne volonté d’ONU Femmes. À ce titre, elle s’investit pour l’autonomisation des filles mais aussi en faveur de l’égalité des sexes.
Depuis quelques années, elle s’attelle également à promouvoir le commerce équitable et les vêtements issus de l’agriculture biologique. C’est donc tout naturellement que l’actrice s’est engagée progressivement pour une mode plus éthique en choisissant de porter des tenues éco-responsables.
Des tenues 100 % éthiques
Sur son compte Instagram « The Press tour« , Emma Watson poste des photos des tenues qu’elles portent durant la promotion de la Belle et la Bête. Elle met ainsi en avant des marques qui respectent davantage l’environnement et s’inscrivent dans une démarche plus éthique.
Chaque photo est accompagnée d’une large description dans laquelle elle explique d’où viennent ces vêtements et pourquoi elle les a choisi.
Sur la photo ci dessus, elle évoque Woronstore, une marque qui fabrique des vêtements à partir de fibres en bois de hêtre issu de plantations forestières durables en Europe. Elle met aussi en avant Boodywear qui produit des sous-vêtements, et notamment dans ce cas des chaussettes, en bambou biologique certifié, tout en mettant un point d’honneur à ne pas gaspiller l’eau.
Le blouson en cuir porté par Emma, un faux bien entendu, provient de la marque Stella McCartney qui n’utilise ni cuir ni fourrure dans ses collections. Elle détaille également les marques des produits cosmétiques qu’elle a utilisé : Rms Beauty, The Body Shop ou encore Alima Pure.
Sur une autre photo, elle nous fait découvrir la marque Susi Studio en portant des chaussures provenant de leur collection. Cette marque, basée à Los Angeles, crée des chaussures à partir de matériaux durables comme le chanvre et la toile mais aussi à partir de faux cuir produit grâce à des bouteilles d’eau recyclées.
Elle nous parle également de l’étonnante marque Article22 qui pratique l’upcycling en récupérant notamment, pour sa collection Peace Bomb, des débris d’aluminium provenant des bombes posées au Laos durant la guerre du Vietnam, afin d’en faire des bijoux. Et, au-delà de l’histoire fortes de ces bijoux, chaque vente permet de sécuriser les terres du Laos pour les communautés locales.
Sur le post accompagnant cette photo, elle évoque Filippa K, une marque qui s’est engagée dans la démarche des 4R, c’est à dire : réduire, réparer, réutiliser et recycler.
Cette robe haute couture a, quant à elle, été créée dans les ateliers de Dior par Maria Grazia Chiuri, à partir de soie organique afin de s’inscrire dans une démarche éco-responsable : de quoi ravir Emma Watson, toujours très attentive à la fabrication des vêtements qu’elle porte. Luxe et éthique ne sont donc pas incompatibles !
Des tenues certifiées par Eco-Age
Chaque description de ses tenues se termine par la mention « Info mode vérifiées par Eco-Age« . Eco-Age est une agence de conseil, créée par l’italienne Livia Firth, qui oeuvre à convaincre les marques d’entrer dans une démarche plus éthique et responsable : le « Green Carpet Challenge » incite les créateurs à proposer une ou plusieurs pièces éthiques et éco-responsables lors des grandes cérémonies médiatisées. Une dizaine d’entre eux, tels que Stella McCartney, Lanvin ou encore Valentino se sont déjà impliqués dans cette aventure. Parallèlement de nombreuses actrices ont accepté de porter ces tenues : Marion Cotillard, Cate Blanchett et bien entendu, Emma Watson.
L’agence délivre alors un cetificat d’éco-responsabilité aux différentes marques qui respectent un mode de production plus durable en prêtant attention notamment au choix des matières et des teintures, au recyclage de l’eau et au traitement des déchets.
Une bonne initiative qui met toute la lumière sur la mode éthique en la rendant plus attrayante et qui pourraient bien pousser les marques de fast-fashion à s’y mettre aussi… Allez, on y croit !