Emploi, salaires, télétravail… Ce qui change en 2023

Que se passe-t-il de nouveau en cette nouvelle année, côté emploi ? Tour d’horizon de ce qui change en matière de rémunérations comme d’assurance chômage.

Rédigé par Paul Malo, le 26 Dec 2022, à 9 h 20 min
Emploi, salaires, télétravail… Ce qui change en 2023
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L’inflation est au rendez-vous ces derniers mois. De quoi mettre la question de la hausse des rémunérations des salariés du public comme du privé en tête des soucis des Français. Quels sont les changements déjà actés pour la nouvelle année ?

Le Smic revalorisé au 1er Janvier

C’est une tradition annuelle : le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) va être automatiquement revalorisé à compter du 1er janvier 2023. Logique, vu que son montant est notamment déterminé par l’inflation. La revalorisation s’élèvera cette année à 1,81 %, en l’absence de tout coup de pouce du gouvernement pour proposer une augmentation plus importante. Au 1er janvier 2023, le salaire minimum atteindra donc 1709,28 euros brut par mois, soit 1353,07 euros net.

Quid des augmentations de salaire prévues dans le privé comme dans le public ? Selon différentes études publiées ces derniers temps par des cabinets spécialisées, les employeurs du secteur privé prévoiraient une augmentation des salaires d’environ 4 % en 2023. Une hausse qui devrait être plus limitée (environ 2,7 %) dans le secteur public, alors que le chantier de la refonte des rémunérations dans la fonction publique devrait débuter début 2023.

L’assurance chômage réformée

Impossible de ne pas en avoir entendu parler : la dernière réforme en date de l’assurance chômage va entrer en vigueur le 1er février prochain. Après une première modification du calcul des indemnités, les règles d’indemnisation du chômage sont appelées à devenir plus strictes, selon que le marché de l’emploi soit plus ou moins en forme.

Ainsi, à compter de février prochain, la durée d’indemnisation va être réduite de 25 % pour les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, et ce jusqu’au 31 décembre 2023 . Une durée minimale d’indemnisation de six mois a au passage été prévue par le gouvernement dans le cadre de cette réforme. En revanche, en cas de retour à un taux de chômage supérieur à 9 % ou en hausse de 0,8 point sur un trimestre, les règles actuelles seront de nouveau appliquées.

Pas de délai de carence en cas de maladie

Quid des conséquences de la pandémie de Covid-19 ? La Première ministre Élisabeth Borne a décidé de prolonger pour un an les conditions d’indemnisation des arrêts de travail accordés aux salariés positifs au Covid-19. Ainsi, jusqu’au 31 décembre 2023, s’ils ne peuvent pas télétravailler, ils bénéficieront d’un, arrêt maladie dérogatoire indemnisé dès le premier jour par l’Assurance maladie. Pas de délai de carence ! Les salariés pourront par ailleurs toujours faire leur demande d’arrêt maladie en ligne, sur le site de l’Assurance maladie.

Au passage, l’indemnité de télétravail devrait être revalorisée l’an prochain dans la fonction publique, comme promis dans le cadre du plan de sobriété énergétique du gouvernement. La fonction publique encourageant le recours au travail à distance, l’indemnité de télétravail des agents publics sera donc revalorisée de 15 % à compter du 1er Janvier 2023. Elle passera de 2,50 à 2,88 euros par journée de télétravail effectuée, dans la limite d’un plafond annuel de 253,44 euros.

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