Voyager responsable, cela commence dès la préparation des bagages. Il faut garder à l’esprit que l’acte de voyager est loin d’être anodin. Nos faits et gestes ont forcément un impact, que ce soit sur l’environnement ou sur autrui. Mais alors, quels sont les éléments indispensables à mettre dans son sac-à-dos ?
Un sac à dos écolo pour des vacances responsables
L’association EchoWay qui sensibilise le grand public au tourisme responsable propose sur son site une rubrique « sac-à-dos écolo ». Cette check-list est un pense-bête fort utile pour qui se préoccupe de son empreinte écologique. S’inspirant de leurs conseils avisés, voici ici une petite liste de questions/réponses pour préparer ses valises en toute tranquillité.
Quels vêtements choisir pour des vacances écolo ?
Loin de vous suggérer le nombre de paires de chaussettes à prendre avec vous, il s’agit plutôt ici de prodiguer quelques conseils de base.
En effet, et ce n’est pas l’apanage du code vestimentaire en voyage, il faut veiller à ne pas « s’habiller jetable » : il vaut mieux privilégier la qualité pour ne pas avoir à acheter trop souvent de nouveaux vêtements.
Du coton bio
Quand par contre c’est le cas (on ne va pas garder la même garde-robe pendant des siècles non plus !), il vaut mieux privilégier le coton bio. Le gros inconvénient du coton est bien sûr que sa culture nécessite beaucoup d’eau.
Également, comme c’est une plante sensible, les producteurs utilisent des pesticides. Il faut donc veiller tant que faire se peut à acheter des vêtements labellisés coton Bio bien qu’ils soient plus coûteux.
Mais cultivé sans pesticides, ni engrais chimiques, le coton issu de l’agriculture biologique est le seul qui assure un vêtement respectueux de l’environnement.
Il existe d’autres matières tout aussi naturelles mais moins gourmandes en eau comme le chanvre.
Du chanvre
Largement utilisé autrefois, il est tombé dans les oubliettes, supplanté par des matières synthétiques comme le nylon. Il revient aujourd’hui dans nos armoires. Hypoallergénique et facile d’entretien, il est même plutôt agréable à porter. Comme pour le lin, il pousse sans beaucoup d’eau, se passe d’engrais chimiques et de pesticides. Mais là encore, son gros désavantage est son prix.
Et le bambou ?
Nous ne vous conseillerons pas le bambou. Bien que séduisant sous bien des aspects (naturel, antibactérien, anti-UV, antitranspirant), c’est la plupart du temps la viscose de bambou qui est utilisée pour fabriquer le textile, viscose qui elle nécessite de nombreux traitement chimiques avant de pouvoir être tissée.
P2> les trousses de toilette et à pharmacie