Encore des promesses d’un hiver glacial

Cette année encore nous avons droit aux promesses d’un hiver des plus rudes depuis 100 ans ! Et pourtant, difficile de prévoir la météo si tôt.

Rédigé par Jean-Baptiste Giraud, le 12 Oct 2016, à 11 h 20 min
Encore des promesses d’un hiver glacial
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Pas un hiver n’a encore battu le record de celui de 1956, et plus spécialement du mois de février, retenu comme le plus froid du XXe siècle. Après un hiver plutôt doux, les températures chutent brusquement dans la nuit du 31 janvier au 1er février.

Hiver 1956, un record à battre ?

Le pays dans son ensemble est alors bloqué par la neige, les aéroports fermés à plusieurs reprises, les cultures gelées, les cours d’eau figés… Des approvisionnements sont organisés pour que les Français puissent recevoir pain et eau en quantité suffisante  : toute la France vit au rythme d’un pays du Grand Nord.

Des prévisions trop rapides

Il n’est pas possible de prévoir si tôt et de manière fiable les conditions météo d’une saison dans son ensemble. Les climatologues émettent des grandes lignes des mois à venir, mais des retournements de situations sont toujours possibles. Il existe des fluctuations d’un mois sur l’autre. On parle alors de tendance expérimentale, dont la fiabilité dépasse rarement les 50 %.

Le buzz provient d’un article écrit en 2010. Chaque automne, il ressort et se répand sur la toile, relayé par les réseaux sociaux et autres blogs. Un des professionnels cités dans cet article se défend même d’avoir été interviewé un jour pour ce support. C’est dire la crédibilité de l’intox !
Alors, vaines promesses, cette année encore, nous n’y sommes pas.

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Journaliste économique, écrivain, chroniqueur radio et entrepreneur, Jean-Baptiste Giraud a beaucoup plus d'une corde à son arc. Il en garde même une pour...

2 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonjour
    En février 1956 j’étais un petit banlieusard en culottes courtes et chaussettes montantes bien chaudes, mais j’ai vu des copains pleurer de froid en allant à l’école. La précarité existait et revient 60 ans après.
    Le climat chez nous pourrait bien se refroidir si le Gulf Stream change de cours et ne réchauffe plus nos côtes. Pour le moment pas de signes, on est plutôt au réchauffement, le frelon asiatique sévit au delà de la Seine et la grande aigrette blanche au nord de la Loire.

  2. En effet, chaque année ressort ce même article pour faire le buzz, cela dit après 4 hivers globalement doux, nous devrions statistiquement retrouvé des hivers plus frais voir froid, d’autant plus que les océans se refroidissent en ce moment due à des cycles naturelle.

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