En suivant les 10 émissions de la série « L’énergie des possibles », partez à la rencontre des femmes et des hommes qui mettent en place des solutions concrètes et performantes pour répondre aux nouveaux enjeux écologiques d’aujourd’hui.
« L’énergie des possibles », un programme à ne pas manquer
Valoriser les déchets sous forme d’énergie renouvelable, réduire la pollution de l’air, développer de nouvelles formes de mobilité ou encore expérimenter de nouvelles sources d’énergie, telles sont les initiatives pionnières que vous pourrez découvrir au fil de ce programme sur les gaz renouvelables qui comprend 10 épisodes d’une minute trente chacun. Une série résolument ancrée dans son temps, qui vous donnera envie de vous lancer vous aussi.
#1 – Créer de l’énergie à partir des effluents d’élevage
Damien Roy est agriculteur et possède une exploitation de 150 vaches laitières. Avec ses trois associés, il a décidé de mettre en place une agriculture plus durable grâce au traitement par méthanisation des effluents de leur élevage.
« On s’est qu’en mettant en place la traitement de nos effluents d’élevage par méthanisation, on allait pouvoir nous offrir une perspective d’avenir et continuer demain à accueillir des jeunes sur nos exploitations »…
Valoriser le fumier des animaux et les déchets verts en énergie
Colomba de la Panouse, Directrice générale déléguée du parc Zoologique de Thoiry, a choisi de produire du biogaz pour chauffer les 80 bâtiments du zoo.
Une réussite puisque « ce projet a permis de développer le réseau de gaz de ville et permet de desservir quelques milliers de foyers, dont ceux de Thoiry »
Transformer les déchets de la restauration en énergie
Après avoir été restaurateur, Stefan a créé sa société pour lutter contre la gaspillage alimentaire.
Pour lui, « la gestion des déchets issus de la restauration est un enjeu majeur pour la transition écologique ».
Convertir les déchets ménagers en énergie
Mathieu Lefèvre est PDG et co-fondateur de Waga Energy, une société créée pour agir en faveur de la transition énergétique.
« Augmentation de la population mondiale, urbanisation massive, l’humanité produit de plus en plus de déchets. Ces déchets sont une source d’énergie qu’il est urgent de valoriser à l’heure de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique ».
Produire de l’énergie à partir de cultures intermédiaires
Pierre-Henri Roland est agriculteur dans l’Oise. Avec son associé, ils cultivent du blé, des betteraves, de l’orge, du maïs et ont installé un méthaniseur qui injecte du biogaz dans les réseaux de gaz.
« Tout ce projet nous permet aussi de remettre du lien entre le milieu rural et le milieu urbain. Tout en produisant du gaz d’un côté, et du nôtre des cultures intermédiaires qui nous permettent d’être de vrais acteurs de la transition écologique »
Réduire la pollution de l’air en milieu urbain
Erwan Le Marchand, directeur Énergie de la Métropole Européenne de Lille nous explique pourquoi l’intégralité de la flotte de bus urbains de la Métropole Européenne de Lille est motorisée au GNV (Gaz Naturel Véhicule) depuis 2013.
« Remplacer le GNV par le Bio-GNV, c’est réduire encore plus fortement les émissions de gaz à effet de serre, disposer d’un carburant moins carboné, de maitriser les coûts sur le long terme pour nos transporteurs et enfin développer une filière locale de production de bio-méthane pour alimenter la filière transport »
Explorer de nouvelles énergies à partir de bio-ressources
À Grenoble, le CEA s’intéresse depuis longtemps à la valorisation de la biomasse par gazéification. En 2010, le laboratoire a décidé de développer une nouvelle compétence sur les procédés de traitement des déchets (polymères, boues de STEP, Combustibles Solides de Récupération, bois B, pneus usagés), alternatifs à l’incinération ou à l’enfouissement.
« La pyrogazéification permet de produire une énergie renouvelable à partir de ressources présentes sur le territoire et peu valorisées jusqu’ici ».
Concevoir des navires moins polluants
La compagnie maritime Brittany Ferries a conçu un navire nouvelle génération aux performances environnementales augmentées grâce au Gaz Naturel Liquéfié.
« Le Gaz Naturel Liquéfié (GNL) est amené à devenir une solution particulièrement attractive pour le monde maritime en raison de ses performances environnementales ».
Récupérer les surplus d’électricité en énergie renouvelable
L’usine Audi installée sur un important site de production de biométhane en Basse-Saxe, fonctionne depuis 2013. En plus de traiter les déchets, la méthanisation produit un surplus de CO2 qui est capté pour alimenter l’usine power-to-gas d’Audi.
« Grâce à cette usine, on a pu prouver que décarboner le secteur des transports et de l’automobile est désormais possible ».
Améliorer la qualité de l’air avec la grande distribution
Le groupe Monoprix s’engage depuis plus de 15 ans à réduire l’impact environnemental du transport de ses marchandises. Cédric de Barbeyrac, directeur transports pour le groupe de distribution, nous en dit plus.
« Le biogaz est issu de la méthanisation de tous les déchets organiques. Cette filière de production, qui est encouragée par les opérateurs de réseaux, favorise l’émergence d’une économie circulaire et participe activement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ».
C’est beau en parler pour le gaz mais il faudrait AUSSI PARLER DE NOUVELLES INVENTIONS POUR L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE…. car depuis 2011 j’ai inventé un système très simple qui produit de l’énergie électrique 100 % propre rien qu’avec le passage des véhicules sur mes unités. Cette énergie électrique n’est pas dépendante du soleil ou du vent et elle peut être utilisé en continu 24/24 heures soit sur commande manuelle ou sur commande automatique. Malgré la facilité de cette proposition il n’y a PERSONNE qui soit intéressé, même pas dans le GOUVT, malgré les centaines de lettres que j’ai envoyées, je n’ai eu aucune réponse valable……. quand on parle d’énergies renouvelables on ne parle que des éoliennes ou des panneaux solaires, mais jamais DU POTENTIEL POIDS/CINÉTIQUE DES MILLIONS DE VÉHICULES, absurde !!!! quand on pense à la création d’emplois et à la haute valeur ajoutée de ce système j’en reste vraiment choqué !!!!
……et après on entend qu’il faut faire quelque chose pour diminuer le chômage et pour éliminer les centrales nucléaires, MDRRRRR
bonjour
les déchets de méthanisation sont les pires polluants de l’agriculture avec les produits en cide (biocide ect…) (des gaz volatiles ultra polluants, l’emploi du maïs « nourriture » pour remplacer la bouse de vache)et l’épandage devient un danger pour le terrain agricole, les cours d’eau et les nappes phréatiques et tous les animaux qui se trouvent sur son passage(ver de terre, microbes et toute la faune )
Faut il aussi laisser le méthane partir dans la nature (gaz 20 fois plus polluant que le CO²) si l’épandage des résidus sont polluant on aura au moins récupéré le gaz qui est une énergie renouvelable.
Bonjour,
Merci pour ces reportages. Malheureusement on mélange un peu tout, par exemple, la gazéification et la pyrogazeification, procédés intéressant pour résorber les pneumatiques et matières plastiques. Ainsi la méthanisation et ses effet sont dilués dans des technologies plus responsables de l’environnement.
Une question: Quelle usine de méthanisation aujourd’hui peut ouvrir à la transparence ses calculs de gaz à effets de serre après épandage ?
sincèrement
Daniel Chateigner
plus sur twitter.com/CSNM9
Concernant les déchets que vous évoquez, sachez que j’ai inventé un nouveau matériel très simple a fabriquer utilisable dans la construction qui peut recycler les déchets plastiques, les vieux pneus, les fibres végétales ou synthétiques, etc. sans besoin de les brûler pour les employer. Je suis ingénieur à la retraite, j’ai 78 ans, et si quelqu’un est intéressé peut me contacter car ce matériel est très facile à fabriquer, peut créer des emplois et est à une VALEUR AJOUTÉE très intéressante…….