L’énergie nucléaire : solution ou risque ?

Rédigé par Consoglobe, le 7 Mar 2011, à 11 h 08 min

Utilisée depuis plus de 50 ans pour produire de l’électricité, l’énergie nucléaire assure près de 15 % de la production électrique dans le monde et 22 % dans les pays de l’OCDE.

La hausse de la demande d’énergie prévue dans les 50 prochaines années représente un véritable défi pour les sociétés du monde entier qui doivent produire l’énergie nécessaire à la croissance économique et au développement social sans dégrader l’environnement.

Le nucléaire et le développement durable

De nos jours, l’énergie nucléaire est de nouveau sur le devant de la scène car un certain nombre de pays réévaluent leurs politiques énergétiques. En effet, ils ont pris conscience des risques de dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles et du vieillissement de leurs outils de production d’électricité.

Le parc nucléaire français

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L’état du nucléaire dans le monde

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tableau : energeia.voila.net/electri/electri_nucle_declin.htm

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Les sites nucléaires en Europe

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Pas de croissance sans énergie

Energie nucléaireLes services énergétiques sont indispensables pour le développement économique.

Toutefois, à l’heure où l’augmentation de la consommation d’énergie se fait sensible, les objectifs du développement durable imposent d’en maîtriser, limiter voire atténuer les effets sur la santé et la planète.

Des ressources énergétiques qui sépuisent

On s’accorde de plus en plus pour dire que les techniques de production d’énergie ne sont pas durables, soit parce que les réserves s’épuisent soit parce que ces techniques produisent des gaz à effet de serre.

Sur ce point, l’énergie nucléaire possède des atouts certains puisqu’elle produit de la chaleur et de l’électricité sans émettre, au niveau de la centrale électrique, de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et les ressources en combustible ne risquent pas de s’épuiser.

Nucléaire – A noter

  • Le pétrole, le charbon et le gaz assurent plus des deux tiers de la production d’énergie et d’électricité dans le monde.
  • Les pays du Moyen-Orient et la Fédération de Russie détiennent 70 % des réserves mondiales de pétrole et de gaz.
  • les pays de l’OCDE produisent près de 55 % de l’uranium utilisé dans le monde.

*

La suite : le nucléaire et l’économie





56 commentaires Donnez votre avis
  1. Einstein lui-même disait: « L’énergie nucléaire c’est le moyen le plus compliqué et le plus dangereux pour faire bouillir de l’eau ». Combien faudra t-il de Tchernobyl et de Fukushima pour qu’on arrête cette folie dangereuse?

  2. Bonjour
    je cite « Le pétrole, le charbon et le gaz assurent plus des deux tiers de la production d’énergie et d’électricité dans le monde. » Voilà un discours bien flou et prppre à entretenir la confusion. Reste donc au nucléaire 1/3, moins les renouvelables, soit 14% de l’électricité mondiale et non de l’énergie
    mondiale , pour laquelle le nucléaire ne fait que 6% (source : encyclopédie Agora).Ces 6% sont assurés par 435 réacteurs, pour passer à 15% il faudrait 1000 réacteurs, multipliant les risques d’accident, de déchets, de risques de prolifération (nous étions prêts à en vendre à Kadhafi …) Qu’ajouter ?

  3. la nucleaire est l’une des resources renouvelables mais en réalité c’est une ressource qui est dangereux dans le monde entier.

  4. Ce qui passe dans les centrales nucléaires fait parti du secret-défense, sauf lorsque le danger imminent, ne peut-être dissimulé.
    Par exemple, lorsqu’un accident d’exploitation abouti à ce qui faut rejeter des vapeurs radioactives dans la nature, si la quantité de radioactivité ne dépasse pas un certain seuil, l’information reste confinée à l’intérieur de la centrale et à quelques « experts » extérieurs.
    On a aussi sous estimé tous les catastrophes nucléaires, tel la montée des eaux dù au réchauffement climatique, l’impact d’un avion de grande ligne (comme celui du 11 septembre) sur un dôme, la venue des entreprises sous-traitantes avec du personnel moins qualifié et moins sécurisé au niveau emploi qui place la sécurité au second plan etc…

    • Pour les vapeurs radioactives, je complète en rappelant qu’un nuage radioactif n’a pas d’odeur contrairement au nuage du gaz mercaptan qui lui est odorant donc détectable, et que partit de l’usine Lubrizol à Rouen, s’est répandu d’abord jusqu’à Paris, puis a remonté jusqu’à Londres, tout le monde sait comment l’information a été mal traitée, surtout s’agissant d’une usine classée SEVESO, je rappelle qu’une enquête est en cours…

      Comment l’information, elle aussi, de la propagation d’un nuage radioactif sera traité ou a peut-être traité et les moyens mis en oeuvre ?

      J’ai des doutes.

      Surtout que j’ai eu accès à des rapports du CEA relatant des incidents soi-disant minimes, qui s’est produit dans des centrales nucléaires et que le grand public n’est pas au courant.

    • merci de votre commentaire, grace a cela vous pouvez sauver des millions de vies mais surtout me faire chier

  5. salut, je trouve que l’article est beau mais il faudrait y ajouter plus de précision et prendre des cas pour étayer l’argumentation. merci de vos réactions

  6. Quelques éléments de réflexion fondés sur des faits et non des idéologies ou peurs moyennâgeuses.

    • 32% des logements de France sont chauffés par l’électricité, quand seulement 5% le sont en Allemagne,
    • 70% des logements neufs recourent au chauffage électrique,
    • chaque degré de moins en hiver entraîne un accroissement de la demande de 2.300 MW,
    • chaque hiver est marqué par des pics de consommation chaque fois dépassés, à 96.710 MW le 15 décembre 2010,
    • la demande en électricité croit de 1,2% l’an, et la France importait jusqu’à 9.000 MW quand sa capacité était dépassée, mais l’Allemagne vient de fermer 8 réacteurs nucléaires dont 5 voisins, très connectés au réseau hexagonal,
    • en 2015, la France doit fermer pour raisons environnementales pas mal de centrales au fioul et au charbon, et d’ici là il faudrait disposer de la puissance de 10 centrales au gaz supplémentaires, pour ne pas subir des coupures de l’alimentation par « black-out » hivernal.
    Et le pays encourage des transports électriques ! C’est dire à quelle logique répondent les exigences des démagogues, professionnels de l’opposition systématique.
    Pour Gaston BACHELARD, la science se construit contre l’évidence, contre les illusions de la connaissance immédiate, le seul bagage inné de la majorité des politiques scientifiquement incultes. Elle est pour lui une « philosophie du non », rejet de la superstition en quelque sorte. L’accès à la connaissance, comme l’histoire des sciences, est selon BACHELARD marquée par une « coupure épistémologique », qui se dissocie de la pensée préscientifique, ou du pseudo-scientisme qui éclairerait le politique de manière immanente.
    Pour la plupart formés à l’économie, – même si leurs déroutants propos en la situation économique du pays permet de douter qu’ils en aient tiré la substantifique moelle -, les candidats hostiles à l’énergie nucléaire auraient dû chiffrer ce que coûterait le démantèlement des centrales, la compensation par d’autres sources d’énergies « renouvelables » dont il n’est pas démontré qu’elles y pourvoiraient sans incidences néfastes sur l’environnement et le niveau de vie des citoyens, et les aléas probables de décisions dogmatiques sur l’activité du pays. Ils auraient peut-être dû se demander si ces dépenses « de rupture » ne trouveraient pas emploi avisé dans la compensation des failles supposées de notre actuel nucléaire, et le développement de filières nucléaires bien plus sûres comme celle du thorium.
    Il parait irresponsable de grever sur a priori l’avenir industriel et la survie de la nation en rejetant en bloc, sans appel, l’énergie nucléaire.
    Il est irresponsable de voter pour des candidats dont la décision en matière industrielle et technologique se fonde sur des dogmatismes politiques et des croyances, et non pas sur une approche systémique de la problématique énergétique.
    L’énergie nucléaire ne se limite pas à la filière de l’uranium. Le thorium aurait dû être retenu au départ, et l’aurait été probablement si la vocation militaire de l’uranium n’avait pas été privilégiée contre le Japon.

    Caractéristiques:Filière de l’Uranium/Filière du Thorium
    Une même famille de combustibles:Teneur de 3 à 5% en 235U, en crayons (solides) gainés de zirconium. L’235U ne représente que 0,7 % de l’uranium extrait des mines. Accords internationaux et prises d’intérêts français./232Th dissous sous forme liquide. Le Th est quatre fois plus abondant sur terre que l’U./
    Entrée en fission:Spontanée par bombardement mutuel par neutrons des atomes d’U instables./Nécessité d’un bombardement préalable par neutrons : transformation du 232Th en 233U fissile./
    Processus physique: Les atomes en se fragmentant, libèrent de plus en plus de neutrons, en une réaction en chaîne qui produit une intense chaleur./Les atomes d’233U entrent en fission par bombardements réciproques. S’en suit une réaction en chaîne qui génère une intense chaleur. Solution liquide insensible aux radiations intenses. Adaptation continue de la quantité de combustible présente dans le réacteur.
    Contrôle: Crayons immergés dans de l’eau pressurisée (pression de 155 bars). Comme la France, le parc mondial recourt à 83 % au refroidissement par eau « légère », quand la GB exploite du gaz et le Canada utilise l’eau lourde./Refroidissement par solution de sels fondus à pression ambiante./
    Température de fonctionnement: 320 °C./800 °C./
    Résultat: Production de vapeur transformée en électricité.
    Rendement de 33 %./Production de vapeur transformée en électricité, à plus haute température. Rendement porté à 40 %./
    Produits de fission: Grande production de transuraniens , qui demeurent radioactifs des dizaines de milliers d’années. Les surgénérateurs réduisent l’inconvénient de ce lourd sous-produit./Xénon et tellurium sont extraits par filtration et évacués.
    Le réacteur est régénérateur : le sel d’233U recyclé y est réintroduit.
    Production de transuraniens 10.000 fois plus faible./
    Problématiques: Réajustement des normes de sécurité à la lueur des accidents survenus à l’étranger (fusion d’un réacteur à Three Mile Island, explosion à Tchernobyl, perte de contrôle à Fukushima). Réinvestissement dans les filières peu explorées alors que les industriels ont accumulé les savoir-faire liés à l’uranium.
    Stockage des déchets transuraniens./Restent à mettre au point des matériaux qui résistent aux effets combinés des radiations, de la corrosion du fluide, de la haute température. Eduquer scientifiquement le « peuple ». Convaincre les politiques et les industriels d’investir dans cette filière./
    Perspectives: Entêtement occidental dans la filière à base d’uranium, lancée par les industriels en dépit des recommandations des chercheurs universitaires dès les années 50./Technique étudiée dès 1950 dans les laboratoires d’Oak Ridge, présentée en 1962 comme « la » solution d’avenir au Président KENNEDY. En 1965, un deuxième prototype expérimental a fonctionné 13.000 heures sans incident. En 1973, l’AEC a sabré tout financement. Le 25/01/2011, l’Académie des Sciences de Shanghaï a lancé un programme de 250 milliards de dollars dans cette filière du Th.

    Critères d’appréciation:Filière de l’Uranium/Filière du Thorium/Avantage « uranium »/Avantage « thorium »:
    Production planétaire d’électricité en 2011:16 %/0 %/Avantage U//
    Ressources en minerai:Concentration des sites. Raréfaction./Thorite bien mieux répartie sur la planète. Recyclage.//Avantage Th/
    Risque dû aux hautes pressions:Considérable/Nul//Avantage Th/
    Refroidissement:Délicat/Simple//Avantage Th/
    Réserve de réactivité:Considérable/Moindre//Avantage Th/
    Risque d’emballement:Critique/Quasi nul//Avantage Th/
    Rendement:33%/40%//Avantage/
    Production de transuraniens:Elevée/10.000 fois plus faible//Avantage Th/
    Investissements:Abandon de l’amortissement/Réinvestissements//Avantage Th/
    Bilan à l’avantage très net du thorium : 2 avantages U / 7 avantages Th

  7. Cet article sur le nucléaire n’est pas complet.
    Il n’indique pas clairement que la pollution due à l’extraction de l’uranium (Canada, Niger, Australie, Kazaksthan, … est un grave problème pour les populations voisines de ces sites; ceci étant du au traitement sur place du minerai. Il y a pollution d’eau et dépôts de matières chimiques et radioactives pour des centaines d’années avec risque quasi certain de pollution de nappes phréatiques. De même, les déchets nucléaire (un peu plus de 30.000 tonnes à ce jour) sont des déchets à vie, dont on ne sait que faire. Et l’idée de les enfouir à grande profondeur pendant des siècles voire des millénaires pose un problème de gestion et de risque car la terre n’est pas inerte et stable dans le temps. Le transport de ces déchets fait courir des risques invraisemblables aux populations. Enfin, l’accident nucléaire majeur ne peut plus être exclu; la probabilité de cet accident est évalué à 1 tous les 10 ans par la communauté scientifique, anciennement pro devenue anti nucléaire par l’expérience.
    Les déchets nucléaires sont bien plus toxiques que les gaz à effet de serre. Si on fait un bilan du nucléaire prenant en compte le cycle complet de l’extraction dans les mines, en passant par le transport, le traitement, la construction des centrales, le stockage des déchets, la politique de haute sécurité, … il est fort probable que même le bilan CO2 n’est pas bon.
    Votre article ne mentionne pas les nombreuses alternatives au nucléaire tel l’éolien (qui devient compétitif avec le nucléaire), tel les centrales solaires thermiques dont le stockage de chaleur en sels fondus permet une production durant plus de 15 heures après le coucher du soleil, tel la géothermie, tel la biomasse (qui récupère un méthane ou un CO2 qui serait de toute façon dissipé dans l’air), tel le photovoltaïque qui reste cher mais peut déjà effacer la pointe de conso de midi.
    Enfin, il faut dire aussi que le prix du kWh nucléaire devrait augmenter sérieusement dans les prochains mois afin de prendre en compte le coût de mise en plus haute sécurité, ou le coût de réparation de centrales vieillissantes. Ainsi il est de plus en plus probable que le prix du kWh d’origine renouvelables devienne meilleur marché que le kWh nucléaire.
    Pour se prémunir d’une hausse inéluctable des coûts énergétiques d’origine fossile ou fissile du à la rareté (même l’uranium devient rare), il serait judicieux de changer de paradigme énergétique pendant que nous disposons encore de fossiles relativement bon marché. Ainsi, l’isolation maximale de nos logements, bureaux ou usines, éviterait le gaspillage énergétique, ainsi une relocalisation de nos emplois éviterait des transports massifs de personnes et de marchandises, ainsi une recherche de grande durée de vie des biens, de recyclage systématique éviterait l’accumulation de déchets d’une part et limiterait encore notre exploitation de ressources se raréfiant.
    Le nucléaire n’est que la partie visible d’un iceberg énergétique qui remet en cause notre société économique. Le temps n’est plus à la croissance à tout va mais au contraire à la décroissance en termes énergétiques, ce qui implique une remise à plat de notre modèle économique.

  8. verifiez vos infos sur le nucleaire , vous mentez !

  9. tout ceci, concernant le nucléaire, est connu depuis 50 ans ; et malgré tout , on continue d’avancer sur la voie pétrole (avec les conséquences qu’on voit aujourd’hui) et pire, vers le charbon à cause du développement industriel de la Chine (c’est son droit !) .Fukushima ? accident purement naturel, ne l’oublions pas .D’ailleurs, les japonais ont-ils fermé leurs autres centrales ? ils ne sont pas fous car comment s’approvisionner en énergie autrement? que chacun regarde sa facture électrique et multiplie par 4 pour avoir le coût final quand les centrales françaises seront fermées (promesse électorale bien connue)

    • demandez aux japonais si l’accident leur semble naturel ; des milliers de personnes déplacées elles ne retrouverons jamais leurs maisons ni leurs régions ils ont arrêtés 30% de leurs centrales et consomment moins et plus intelligemment
      Seul 31 pays démago se servent du nucléaire et la france le plus puisque nous avons autant de centrales que les usa pour six fois moins d’habitants
      les pays responsable de leur population ne se servant pas du nucléaire ne paie pas plus chère l’électricité ce n’est qu’une question de pognon monstrueux gagné ou volé par areva puisque nous payons directement une partie de l’exploitation les recherches sont payé une deuxième fois par nous l’état (les impots la tva )l’électricité vas augmenter de 30% mais ils nous font croire que cela coute moins chère que les autres sources c’est du pipo signer « anonyme » est vraiment intelligent et foireux, je le nommerais plutôt « arevanonyme »

  10. Je réagis pas

  11. Et quid de la méthanisation ?
    Le méthane : voilà une énergie renouvelable pas cher, pouvant être produite en abondance par chez nous, qui fait rouler les véhicules suédois, et permet également de produire de l’électricité !

    L’uranium est peu cher en France ? Forcément, avez vous entendu parler de son exploitation au Niger ? C’est assez intéressant, et en effet, on en déduit que la filière nucléaire est respectueuse de l’environnement et de la santé humaine de bout en bout de la chaîne……..

  12. Avec 1 600 000 morts par an dans le monde à cause de la mauvaise qualité de l’air d’aprés l’office mondial de la santé. Mauvaise qualité principalement due aux énergies fossiles et principalement le charbon et encore plus la lignite qu’utilise les allemands et les 95 centrales au charbon qu’ont contruites les chinois depuis janvier il y a qu’à continuer et même augmenter encore comme les allemands qui arrêtent le nucléaire.
    C’est bien, c’est pas nucléaire.

  13. pour notre ami frmigrac :
    non il n’y a pas que la voiture electrique ; cf le scénario négawatt 2011
    salutations vertes

  14. enfin de quoi rire !
    je ne sais qui a eu l’idée de creer ce site humoristique mais c’est génial. comme quoi on peut rire de tout.
    petite suggestion : il serait peut être bon de traduire cette page en japonais histoire de rependre plus largement cette information … et de faire rire un peu les japonais … après tout ce qu’ils ont vécu … ils le mérite bien.

  15. Comment faire plus caricatural comme argumentaire pro-Nuke !!!

  16. Il est à prévoir que dans quelques années (et si n’est pas avant)le pétrole sera trop cher pour nos circulations en voiture.
    Et avec quelle autre énergie peut faire rouler des voitures?
    A part d’affamer les populations pour quelques tonnes de carburant éthanolique, on ne connait que l’électricité.
    Et s’il faut doubler pour cela la production électrique, comment faire?
    Les éoliennes sont inappropriées, même s’il n’en fallait que quelques centaines de millier.En effet on roule aussi quand il n’il n’y a pas de vent ( ce qui est le cas dans les conditions anticycloniques, typiquement en été)
    Le solaire pourrait compenser, mais il faudrait couvrir toute l’Europe de panneaux.
    Restent comme toujours les énergies fossiles et le nucléaire.
    Peut on revenir au charbon et relâcher des millions de tonne de CO2?

    • depuis, Fukushima a eu lieu…
      Alors, la rédaction de Consoglobe, le nucléaire, solution ou risque ?
      alors, l’écolo, « Les risques que présente l’utilisation de l’énergie nucléaire sont bien connus et l’expérience a démontré qu’ils sont tous maîtrisables » ?
      alors, fmigrac, faire rouler nos voitures ou …juste respecter nos descendants, pour les dizaine de milliers d’années à venir ?

  17. solution ou risque

    Ce titre est dangereusement réducteur :

    Solution :

    Il n’existe pas de source d’énergie qui soit LA solution à tous nos problèmes (société, environnement, impact social du coût, épuisement prochain de certaines ressources, fourniture d’une énergie suffisante de qualité industrielle, sûreté, sécurité, santé publique, indépendance…).

    Ce qui est seulement certain, c’est que, actuellement, c’est un ensemble qui permet à notre société industrielle de vivre : combustibles fossiles, énergies dites renouvelables ou non carbonées, nucléaire et économies d’énergies. Chacun de ces éléments présente des inconvénients, mais aussi des avantages qui le rendent indispensable.

    Risque :

    Toute activité humaine présente des risques, et ne jamais rien faire ni entreprendre sous prétexte de ne prendre aucun risque s’avère la position la plus dangereuse tant pour l’individu que pour l’humanité.

    Les risques que présente l’utilisation de l’énergie nucléaire sont bien connus et l’expérience a démontré qu’ils sont tous maîtrisables, qu’il s’agisse de l’extraction du minerai, de l’exploitation des centrales ou de la gestion des produits de fission ou « déchets nucléaires ».

    Rejeter l’utilisation de l’énergie nucléaire tant qu’il n’aura pas été prouvé que le niveau « zéro danger » a été atteint, ce serait aller droit à la catastrophe en nous privant de la seule énergie capable de rivaliser avec les combustibles fossiles dans bien des domaines.

    Ma conclusion (provisoire car notre monde évolue) tient en deux points :

    1.- nous devons prendre conscience qu’aucune énergie ne sera jamais sans aucun risque et mettre au point la notion de risque acceptable,

    2.- nous devons continuer à économiser et à exploiter toutes les énergies disponibles, en nous efforçant de réduire leurs inconvénients au moyen de programmes de recherches adaptés.

  18. Qui ment ?

    Se contenter d’accuser de mensonge est facile et ne garantit nullement que celui qui profère les accusations dit la vérité.

    Dénigrer une source d’information est aussi de la facilité et ne garantit rien du tout, sauf que celui qui dénigre n’a pas d’argument solide à présenter.

    Il faudrait pourtant qu’un véritable débat sur le nucléaire s’instaure, sans dénigrement, sans arguments ad hominem, sans insultes, sans exagérations, sans recherche de l’émotionnel ni du sensationnel.

    Un véritable débat, sur un thème aussi technique que les énergies, et l’énergie nucléaire, ne doit comporter que des faits, des chiffres et des arguments.

    Il semble que les antinucléaires ne soient pas encore prêts à aborder une discussion sérieuse. L’anti-nucléaire réagit trop souvent de manière « tout ou rien », sans nuances.

  19. « TROP CHER » ? Quoi ? L’énergie ? Faux. Investissement initial trop important, c’est autre chose et c’est la raison du refus économique. Pour cause ? La crise qui a serrée les budgets de lancement.

    J’aime bien les gens qui prennent des raccourcis. De faux arguments qui jaillissent telles des imprécations. Si les « affirmations sont parfaitement gratuites », celles qui y répondent le sont évidemment toutes autant.

    Des sources ? Attention si elles sont issues d’un magazine doctrinal sur l’écologie ça ne compte pas. Bien entendu 🙂

    Tout ça pour dire que l’énergie nucléaire produit de l’énergie électrique à moindre coût parce que l’investissement de construction, d’entretien et du cycle de vie des matériaux nucléaires est amortis par l’immense couverture énergétique de chaque centrale nucléaire. Au CPM ( Coût pour Mille ), l’énergie nucléaire reste particulièrement rentable ( Sinon la france, pays quelques peu capitaliste – malgré tout -, ne l’aurait jamais exploitée ).

    Argument purement pragmatique. C’est vérifiable à fouinant du côté des sources scientifiques non-engagées mais là j’ai la flemme de le faire.

    CQFD. 🙂

  20. Autre affirmation parfaitement gratuite (sans jeu de mot) : « Une centrale nucléaire produit une électricité souvent plus abordable que les autres modes de production ». Aucune preuve n’est avancé, il s’agit juste de la prose de l’industrie nucléaire. La vérité est pourtant éclatante : ces dernières semaines, les annulations de projet de centrales se sont multipliées : AfSud, Japon, Texas, Missouri, Ontario. A chaque fois, une seule raison : TROP CHER !!!

  21. De toute évidence, cet article a été recopié sur les dépliants d’EDF. On a là un concentré des mensonges habituels de l’industrie nucléaire qui, faut-il le rappeler, couvre à peine 2% de la consommation mondiale d’énergie contre 15% aux énergies renouvelables (rien ne justifie de ne regarder que l’électricité… sauf de tenter de faire passer le nucléaire pour indispensable, ce qu’il n’est surtout pas)
    Sephane de « Sortir du nucleaire »

    • Ce discours pro-nuke et cette apologie du Nucléaire est assez sidérante, vraiment étrange pour ConsoGlobe!

      Soyons sincère, aucune objectivité ne ressort des 5 pages de l’article, des chiffres sortis du chapeau, sans aucune sources, et même pas signé par le courageux rédacteur qui décidément dois avoir bien du mal à l’assumer.

      Après chacun pense ce qu’il en veut, mais question crédibilité …

      JB

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