L’énergie solaire se démocratise de plus en plus autour du monde. Depuis plusieurs années, les installations de panneaux photovoltaïques se sont accélérées par des programmes nationaux offrant des incitations financières notamment en Allemagne, Japon, EU mais aussi Australie .
L’énergie solaire se développe inégalement
L’Allemagne et le Japon sont actuellement en tête de la course solaire suivi de près par les USA et révèlent une avancée impressionnante dans le domaine du photovoltaïque.
- Par ailleurs, de nombreux pays en voie de développement sont de plus en plus consommateurs d’énergie solaire. Les principales utilisations de ces pays sont pour le chauffage, le refroidissement et la purification de l’eau.
Le marché mondial en quelques chiffres : Puissance cumulée (source 2004)
- Japon : 1100 MWc,
- Allemagne : 760 MWc,
- USA : 300 MWc,
….
- France : 20 MWc……
Au Japon, parmi les nouvelles énergies, l’énergie solaire est sans conteste la plus développée. Depuis le lancement, en 1974, du programme Sunshine, qui a initié le premier projet photovoltaïque national, cette politique volontariste a permis au Japon d’être leader mondial de la production électrique par procédé photovoltaïque entre 1990 à 2004.
Les États-Unis envisagent de rattraper leur retard rapidement en terme d’énergie solaire, et possèdent pour cela d’atouts non négligeables : un ensoleillement record au Nevada, avec de vastes étendues désertiques inutilisées, un tissu industriel innovant extrêmement dense en Californie, et plus particulièrement dans la Silicon Valley.
En trois ans, l’Allemagne a multiplié ses installations par 5, les USA par 2,5
Les nouveaux acteurs du solaire évoluent rapidement
Depuis plus de 4 ans, de nouveaux acteurs s’imposent sur ce marché, tels que la Chine mais aussi l’Espagne, l’Italie et la France.
>>>Tous ont établi des directives positives en faveur du photovoltaïque comme des subventions régionales pour les particuliers et professionnels, des réductions d’impôts bénéfiques et un tarif de rachat de l’électricité produite important.
De son côté, la Chine a toujours accordé une grande importance au développement des énergies renouvelables. En 2010, le gouvernement chinois envisage d’avoir 150 millions de m² de chauffe-eau solaire en fonction.
- A Chypre, 90 % des ménages et une forte proportion d’hôtels sont équipées de chauffe eau solaires.
La puissance installée en 2007 était :
- Dans le monde : 2800 MWc,
- En Europe : 1540 MWc,
- En Allemagne : 1100 MWc,
- En Espagne : 340 MWc,
- En Italie : 50 MWc,
- En France : 12 MWc
Si on compare les puissances cumulées, le classement fin 2007 était :
1 Allemagne : 3846 MWc
2 Japon : 1200 MWc
3 USA : 750 MWc
4 Espagne : 515 MWc
5 Italie : 100 MWc
6 Pays-Bas : 55 MWc
7 France : 46 MWc
La croissance du marché solaire photovoltaïque, qu’est un enjeu mondial, est très vive en Europe. Selon l’institut de recherches économiques Fuji Keizai, le marché mondial des panneaux solaires atteindra 4675 milliards de yens (28 milliards d’euros) en 2012.
Un contexte favorable aux énergies renouvelables grâce aux politiques de réduction de l’usage des hydrocarbures, de la forte hausse du prix de ces derniers, des préoccupations liées au réchauffement climatique, expliquent l’essor impressionnant du marché de l’énergie solaire.
La France, quant à elle, se doit d’atteindre une production de 20 % d’énergies renouvelables d’ici 2020. En signant les accords de Kyoto, la France a souligné sa volonté de développer les énergies renouvelables, et notamment l’ énergie solaire.
>>>Ainsi, l’Etat permet de nombreuses aides financières et notamment un crédit d’impôt de 50 % pour vous aider à financer vos projets.
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- Le dossier Economies d’énergies
- Tout savoir sur les Energies renouvelables
- Le dossier Energie solaire
yo les gens aujourdui on se retrouve sur se site giga bien
je comprends rien.
trôöòp bîïen vôõtreë scïte
pq tu parles comme ça tu as fais un bac de français ou tu es juste une chienne ?
Pas tous pour le solaire et les idées européennes
L’Algérie opte pour le projet ‘Desertec’, un projet énigmatique
Produire de l’électricité à partir du soleil est un rêve d’enfant que les européens veulent réaliser à l’échelle planétaire. Le projet Desertec est née de l’idée qu’une pénurie d’énergie fossile et fissile se dessine à l’horizon proche, la baisse et la hausse des prix du pétrole sont devenus propriété des charlatans, la facteur énergétique de certains pays européens devient impayés, les guerres du pétrole s’annoncent un peu partout etc. L’idée de reprendre ce rêve d’enfant a prit naissance chez un groupe de responsables et d’entreprises allemandes qui pensent que le soleil appartient à toute l’humanité et chaque personne doit bénéficier gratuitement de cette énergie, sans payer un sous. Le Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) a mené de menus études techniques, financées par le Ministère allemand fédéral de l’Environnement. L’étude a permis de conclure qu’en moins de 6 heures, les zones désertiques du globe reçoivent du soleil la quantité d’énergie que l’humanité consomme en une année. La fondation Désertec s’est ainsi lancé le défi d’exploiter cette énergie inépuisable à un coût raisonnable et prendre en charge ce vaste projet par des fonds récoltés chez les plus riches de la planète. Le projet prévoit la construction de vastes centrales solaires thermiques à concentration (CSP, en divers points d’Afrique du Nord et du monde arabe). Les études ont montré qu’il suffirait d’installer des champs de collecteurs solaires sur environ 0,3% des surfaces désertiques du globe pour couvrir l’ensemble des besoins mondiaux en énergie. En complément, il est prévu d’exploiter l’énergie éolienne le long de la côte marocaine et en Mer Rouge, et d’utiliser d’autres techniques solaires telles que le photovoltaïque concentré. Douze grandes entreprises européennes, en majorité allemandes, ont crée un consortorium de bureau d’études. Un bureau doté d’un budget de 1,8 million d’euros pour élaborer des plans d’investissement réalisables au cours des trois prochaines années sur l’énergie solaire en provenance du monde arabe et probablement d’Afrique (pour le moment les pays d’Afrique noire n’y figurent pas dans le programme ‘Desertec). Le consortium fondé est mené par le réassureur Munich Re et la fondation Desertec. Il rassemble les géants allemands de l’énergie E.ON et RWE, la Deutsche Bank, le conglomérat Siemens, des fabricants de solaire comme l’espagnol Abengoa Solar, et enfin le groupe agro alimentaire algérien Cevital. Le projet, devisé à 400 milliards d’euros (environ 600 milliards de francs), doit permettre à l’Europe d’obtenir une importante source d’énergie non polluante et lui permettre donc de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre et aussi sa facture. Reste que ce projet porteur d’avenir pose encore de nombreuses questions, comme les lieux d’implantation de ces installations, le coût du courant produit, le bénéfice qu’en tireront les pays arabes, le manque de stabilité politique dans presque toutes les régions productrices et, même, le financement de ce projet. Reste aussi à connaître l’implication des Etats et ce même si la chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont chaudement salué l’initiative. Car Angela Merkel a aussi exprimé ses doutes quant à la participation d’autres pays européens que l’Allemagne, car à présent les opinions des 27 divergent sur l’adoption d’une politique énergétique globale de l’union. A savoir que le projet «Desertec», d’un coût global de 400 milliards d’euros, vise à fournir, d’une manière durable aux pays de ‘zone d’ombre’ de l’énergie solaire gratuitement à partir d’un monde plus ensoleillé, mais mal éclairé. Le procédé industriel de ce moyen de se procurer de l’énergie ‘facile’ porte sur la production d’énergie électrique par des centrales thermiques solaires. Soustraire massivement de l’énergie à la nature sans penser aux conséquences écologiques qui peuvent être dramatiques pour les pays qui habiteront ces champs de verre. Le projet Desertec prévoit aussi des parcs éoliens au large de cette région d’Afrique et du nord, notamment sur les cotes pour diminuer de peu la vitesse du vent. alors que l’énergie soustraite à la nature devrait être transportée aux centres de recharges européens par des lignes de transport de travées de haute tension et de courant direct (HVDC).Le projet prévoit aussi la construction de plusieurs centrales solaires de taille moyenne entre 50 et 200 MW sur une vingtaine de sites s’étendant du royaume du Maroc au royaume d’l’Arabie saoudite, les européens veulent diversifier leurs points d’approvisionnement dans des lieux amis. Le coût de cet investissement a été estimé à 400 milliards d’euros jusqu’en 2050, dont 350 milliards d’euros pour la construction des centrales et 50 milliards pour les lignes de transmission nécessaires, selon Siemens. Mais cela mettra des années pour convertir totalement leur mode énergétique, passer du fossile au solaire ce n’est pas tache facile, alors que la pénurie de l’énergie conventionnel s’annonce pour demain. Cela risque que ce chantier-fiction de reconversion des énergies risque de ne pas être achevé à temps. Alors à cet effet, nous interpellant les responsables de tenir bon aux tentatives européennes qui cherchent à détruire notre développement certaine par l’énergie conventionnelle (fossiles et fissile) que nous possédons en abondance. Développé pour la première fois dans les années 1970, le concept «Desertec » a été relancé à partir de 2000 et fait actuellement l’objet «d’intenses débats», au niveau européen. Les premiers essais complets du projet Desertec, ça se passe ici chez nous en Algérie à la centrale hybride de Hassi-R’mel, alors nous devions être les premiers à bénéficier de la plus grande cote part du projet Desertec. Le Maroc enfant gâté de l’union européenne vient de bénéficier trois (3) fois plus de centrales de concentration que l’Algérie qui possède une surface fortement ensoleillée six (6) fois plus grande que celle du Maroc. C’est une manière de l’impérialisme européen d’investir dans les conflits entre pays frères ? Dans le même sens que le premier, une nouvelle initiative de complémentarité «Desertec II», qui comprendra un nombre d’entreprises de renom, a été mise en place avec pour objectif de développer, à moyen terme, «un concept technique et économique pour l’énergie solaire de l’Afrique», a-t-on expliqué. D’après des données contenues dans l’étude, la production mondiale d’électricité devrait passer de 21.000 Térawatt/heure (TWH) en 2008 à 37.000 TWH en 2030. Le transport de l’électricité jusqu’à l’Europe en serait notamment la raison, compte tenu qu’acheminer 1 GW coûte environ 250 millions d’euros sur 1000 km. Pour l’instant, le projet ne serait donc pas rentable, mais les experts misent sur la raréfaction annoncée des énergies fossiles ou le prix du baril de pétrole dépassera les de 400 dollars, le baril pour s’assurer que ‘Desertec’ sera rentabilité. Dans pas moins de 20 ans, peut être l’idée se murira et l’électricité solaire pourrait ainsi être l’une des plus intéressantes pour l’occident industrialisé. Quant à la technologie utilisée, il s’agirait de l’énergie solaire thermique : des miroirs paraboliques produisent de la vapeur d’eau à très haute température et sous forte pression, ce qui va actionner une turbine à vapeur attelée à un générateur pour produire de l’électricité. Le projet Désertec, ne pourrait être réalisé avant la mise en marche de l’Union pour la Méditerranée et l’effacement de tous les litiges politiques qui oppose les européens au reste du monde ensoleillé ; le Sahara occidental, la reconnaissance d’Israël par l’entité arabe, la reconnaissance de la souveraineté des pays africains etc. En effet dans ce projet, les contraintes ne sont pas seulement techniques, elles le sont aussi politiques: l’Europe devrait prendre une position claire envers le monde arabe et africain et traiter les problèmes communs avec équité, s’abstenir de soutenir les agressions israéliennes contre l’Etat Palestinien, l’Iran, la Syrie et le Liban. Du point technique des entraves suivantes devront être levées ; d’une part, les centrales doivent être installées dans des pays stables politiquement pour garantir la sécurité de l’approvisionnement européen en électricité; d’autre part, il faut trouver les moyens de financer des investissements colossaux, d’autant que le projet est supposé pouvoir s’autofinancer à long terme. Au départ, il aura bien entendu besoin d’une sécurité d’investissements, par exemple une garantie d’achat à un prix fixé, sachant que l’électricité ne doit pas être subventionnée pendant toute la durée. Desertec doit remplacer l’utilisation de l’énergie fossile et fissile évaluée à environ 18 000 TWh/an) par le solaire en si peu de temps? Mais Desertec ne se limitera pas à la production d’énergie : il participera aussi au développement des pays d’accueil grâce à la création de milliers d’emplois grâce à la construction d’usines de dessalement d’eau de mer pour les populations. En complément, il est prévu d’exploiter l’énergie éolienne le long de la côte marocaine et en Mer Rouge, et d’utiliser d’autres techniques solaires telles que le photovoltaïque concentré.
Conclusion Les gisements d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz) et fissiles (uranium), même les plus extrêmes, ne représentent quant à eux que quelques dizaines d’années au rythme de leur consommation actuelle, et comme cette consommation ne cesse d’augmenter avec notamment la soif des « économies émergentes » des pays les plus peuplés de la planète (Chine, Inde, Brésil) à imiter nos propres comportements, l’échéance de leur épuisement ne cesse de se rapprocher. L’énigmatique projet ‘Désertec’ sur lequel l’Algérie pense bâtir son futur énergétique est à écarter pour le moment, l’énergie nucléaire reste la seule solution durable pour la continuité de notre développement de l’après-pétrole.
Expert en énergie
Algerian Society For International Relations
En instance d’être publié sur la presse
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…. ca ma pris 2 h pour le lire
pouquoi as tu fait une longue paragraphe comme ca. calme toi esti