Le gouvernement français s’est fixé l’objectif de faire porter la part de l’énergie issue de sources renouvelables à 23 % d’ici 2020 et à 32 % d’ici 2030. Pour y parvenir, les pouvoirs publics recommandent d’impliquer davantage les agriculteurs, qui seraient également gagnants.
Les énergies renouvelables, une source de revenus importante pour les agriculteurs
Selon les estimations de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en 2015, plus de 50.000 exploitations agricoles (soit 15 % des exploitations) participaient déjà à la production d’énergies renouvelables de manière significative.
Cette année-là, les agriculteurs français ont pu dégager un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros sur les biocarburants, 109 millions d’euros sur le photovoltaïque, 88 millions d’euros sur la méthanisation, 85 millions d’euros sur la biomasse chaleur et 34 millions d’euros sur la mise à disposition d’espaces permettant l’installation d’éoliennes.
Mais ils pourraient aller encore plus loin, estime-t-on au sein de l’Ademe, et multiplier cette contribution par deux à l’horizon 2030, en ayant notamment un recours accru à la méthanisation, au photovoltaïque et à l’éolien.
Énergies renouvelables : l’Ademe recommande de mieux accompagner les agriculteurs
Les 1,4 milliard d’euros que les agriculteurs tirent chaque année de la production d’énergies renouvelables, représentent l’équivalent de 2 % du chiffre d’affaires de l’agriculture française. Pour les agriculteurs, ces revenus peuvent aller de quelques milliers d’euros de réduction de leur facture énergétique à plus de 15.000 euros de revenus complémentaires. La démarche est donc dans l’intérêt des agriculteurs eux-mêmes.
Afin de les motiver à produire de l’énergie renouvelable, l’étude recommande de renforcer l’animation locale en l’axant sur la dispense de conseils techniques, administratifs et financiers, ainsi que sur un accompagnement au montage de projets.
Illustration bannière : La méthanisation pourrait rapporter des revenus complémentaires aux agriculteurs © Steve Photography
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Quel découverte, mon père a en 1952 mis en place la première unité de méthanisation, elle alimentait la cuisinière à gaz,il s’en servait aussi à cuire les pommes de terre pour ses cochons,il y en eu six d’installés, seule celle de mes parents à fonctionné jusqu’en 1995, les acheteurs de la ferme au décès de mon père ont abandonné la production de méthane.
Il y a longtemps que l’on aurait dû généraliser la récupération de ce gaz qui est une énergie renouvelable, qui de plus mis dans la nature et 20 fois plus polluante que le CO², mais il est vrai en ce temps là le pétrole coulait à flots et pas cher,il faut dire qu’à cette époque la pollution était le dernier souci de nos politiques.
certain pays l utilise on a mange notre pain blanc….. l homme que ce soit dans l air l ocean et sur terre est aller trop loin réagissons avant quil ne soit trop tard .Je soutien a fond le monde rural jojo