« On ne peut pas travailler dans un métier de négoce et de service comme le nôtre, sans prendre en compte l’impact que nos métiers peuvent avoir sur le devenir de notre planète. » P. Gautier
Présentation de l’entreprise ABG
Créée en 1980, l’entreprise angevine ABG, est passée de l’état de fournisseur en bureautique à celui d’expert en environnement de bureau. L’entreprise implantée dans 4 départements (49, 44, 85 et 72) a su au fil des années devenir un acteur économique majeur de la région des Pays-de-la-Loire. Elle compte aujourd’hui plus de 100 collaborateurs, 5 agences et réalise un chiffre d’affaires de 14 millions.
En 2010, ABG dépoussière totalement son métier en créant un service novateur : l’ingénierie conseil en « environnement de bureau » qui s’appuie sur la combinaison de 4 métiers de l’entreprise : Impression Numérique, Informatique, Mobilier de bureau et Fournitures de bureau.
Une nouvelle approche métier qui s’inscrit également dans une démarche d’éco-responsabilité. « Notre vocation est de permettre aux entreprises de réduire leurs charges en limitant la production de documents inutiles, par la cohérence d’équipements au sein des services. » précise Patrick Gautier.
« Nous allons bien au-delà de la norme ISO. La donnée environnementale fait partie intégrante de notre démarche au sein des entreprises. Nous avons créé pour cela la démarche ABG@lapage, une charte interne éco-citoyenne dédiée à la sélection des matériaux les plus propres et la réduction des consommables, avec un leitmotiv : réalisez des économies et respectez l’environnement.
Cette démarche permet entre autre, le suivi du volume de pages imprimées. Un vecteur d’économie non négligeable pour une entreprise quand on sait que près de 25 % des pages imprimées sont jetées dans les 5 minutes qui suivent leur impression et que la production de documents peut représenter 1 à 3 % du chiffre d’affaires d’une entreprise.»
Dans la foulée ABG entreprend les premières démarches vers la mise en place du Bilan carbone « Nous sommes avant tout un acteur local. Nous souhaitons rester au plus près de nos entreprises, en limitant au maximum nos déplacements et les délais d’interventions ». ABG entreprend un bilan carbone qui inclut d’ailleurs cette relation client de proximité.
L’objectif n°1 d’ABG : réduire la consommation carbone
ABG émet 1 075 tonnes en équivalent de CO2 (TéqCO2) par an, dont 749 tonnes uniquement en déplacement, soit près de 79 % de son émission de Co2.
L’objectif de l’entreprise est de réduire de 5 % par an sa consommation carbone sur une période de 4 ans
Initié en avril 2010, il aura fallu plus d’un an de réflexion au comité de pilotage d’ABG, en collaboration avec le cabinet GENOS pour définir les premiers contours du Bilan Carbone mis en place dès septembre 2011.
« Nous sommes désormais engagés dans une démarche qui ne peut plus être individualiste […] Il est important que la démarche que nous menons au titre de l’entreprise puisse bénéficier au plus grand nombre. En tant qu’acteur économique nous avons également un rôle moteur à jouer, qui va au-delà de l’exemplarité. Les réductions de gaz à effet de serre sont une nécessité, un incontournable qui suppose la mise en place de nouveaux process. Ceux-ci nécessitent l’entière adhésion de chaque collaborateur, mais aussi le partage de ces valeurs avec l’ensemble des acteurs de l’entreprise. Il nous semble fondamental d’y associer nos fournisseurs comme nos clients » affirme Patrick Gautier.
ABG propose à ses clients de s’associer à sa démarche de compensation carbone, à travers certains produits et services.
Objectif : collecter des fonds au profit d’associations internationales ou locales agissant en faveur du développement durable comme le reboisement, la lutte contre la désertification, les inégalités sociales…
Une opération est actuellement en cours avec le fabriquant Toshiba, d’autres projets avec des associations nationales sont en réflexion.
Quelle stratégie pour réduire sa consommation carbone ?
ABG concentre son action sur les 2 postes les plus émetteurs : l’énergie (84 tonnes de C02 émis) et les déplacements.
Se former à l’éco-conduite
Un programme de formation sur l’éco-conduite est mis en place d’ici la fin de l’année 2011.
« Chacun d’entre nous doit s’inscrire dans de nouveaux comportements afin d’améliorer la gestion de ses déplacements professionnels, mais également personnels, qui représentent respectivement 65 % et 25 % de notre émission de gaz à effet de serre. Cela aura une incidence sur les trajets domicile/travail, les habitudes de restauration, ainsi que sur l’organisation des tournées de nos commerciaux, des interventions SAV et des livraisons. »
ABG souhaite parvenir à la mise en place de déplacements raisonnés tout en restant efficace, rapide et réactif.
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