Une petite entreprise montpelliéraine pourrait bien avoir trouvé la technologie à même de contourner les difficultés liées à l’exploitation des biocarburants…
Biocarburants, une solution qui ne tient pas la route ?
Les biocarburants sont souvent décriés : utilisation de ressources alimentaires alors que 900 millions d’individus souffrent de la faim dans le monde, répercussion sur le prix des denrées alimentaires, bilan carbone médiocre… Ces critiques sont principalement dirigées vers les biocarburants de 1ère génération qui ont recours à la ressource alimentaire (betterave, canne à sucre, maïs, colza, soja…) mais aussi vers les biocarburants de 2ème génération.
Ces derniers sont issus de source lignocellulosique, c’est-à-dire le bois, les feuilles, la paille, etc. Ils présentent bien sûr un très net avantage par rapport aux biocarburants de première génération puisque l’on parvient à exploiter le végétal en entier, et pas seulement les graines.De cette manière, le bilan énergétique est amélioré.
Cependant, une étude publiée par l’Agence Européenne pour l’Environnement en janvier 2013, révélait que les biocarburants de 2ème génération ont tout de même beaucoup plus d’impact sur l’environnement que se que l’on croyait ou espérait. Leur exploitation a un effet néfaste sur la qualité de l’air.
- Pour en savoir plus : Biocarburants, l’enfer est-il pavé de bonnes intentions ?
Bioéthanol, le saviez-vous ?
Le bioéthanol est présent dans tous les carburants essence et notamment dans le SP95-E10 (jusqu’à 10 % de bioéthanol) et le Superéthanol E85 (jusqu’à 85 % de bioéthanol). Malheureusement, il s’agit de bioéthanol provenant de ressources alimentaires telles que le maïs ou le soja…
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> suite : un carburant à base de bactéries déinocoques
Bravo à cette société et à ses chercheurs. Ainsi notre pays sera moins dépendant des pays « producteurs de pétrole ».