Deux écoles s’opposent : celle selon laquelle, sans pression ni menace sur leur chiffre d’affaires, les entreprises ne s’engagent pas spontanément dans des actions éthiques ou favorables à l’environnement.
L’autre plaide que tout n’est pas que subtile stratégie marketing et de communication et que les entreprises sont capables d’engagement sincère.
Entre méfiance et certitude
Personnellement, pour avoir été cadre dirigeant au sein d’un grand groupe de distribution et de luxe, je peux témoigner de la timidité et de l’aspect tardif, voire contraint et cynique, des actions humanitaires et écologiques des grandes marques.
Je partage donc à titre personnel la conviction de l’auteur anglais du livre «Heat : How to stop the Planet Burning », George Monbiot, qui explique qu’on ne peut pas vraiment se fier aux grands groupes qui se découvrent une soudaine et très médiatique vocation écologique et de développement durable.
- Heureusement, certaines enseignes s’engagent réellement avec sincérité, même si elles ne cachent pas qu’elles attendent de leur engagement d’éventuelles retombées en matière d’innovation technologique ou bien de préférence commerciale. Richard Branson appelle l’angélisme environnemental, le « capitalisme de Gaïa » qui serait la vraie voie du succès à long terme.
consoGlobe a crée le baromètre de l’image éthique et environnementale des grandes marques et entreprises pour comment vous, le public, nous, les internautes, apprécions les engagements (ou non) des marques qui font notre quotidien. N’hésitez pas, faire connaître votre avis. Il a du poids et nous le ferons connaître.
Quelques exemples de stratégies écolos de grandes entreprises
- La chaîne d’hypermarchés Tesco installe des dizaines d’ "éco-stores", nouveaux magasins, qui misent à fond sur leur côté écologiquement correct : fenêtres sur le toit pour remplacer des lampes, toilettes alimentées par l’eau de pluie, caisses enregistrées par l’électricité d’éoliennes, fours marchant à l’énergie solaire, bannissement des sacs plastiques, construction en éco-matériaux recyclés…
Certains éco-stores brûlent leurs déchets pour générer leur énergie. Globalement, le distributeur britannique veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici 2010.
- Le chimiste américain Du Pont a réduit ses émissions de CO2 pour la bonne et simple raison que cette stratégie génère des économies, 2 milliards de dollars en l’occurrence. Avec un pétrole cher et des droits à polluer qui peuvent s’avérer lucratifs, de nombreux groupes européens s’y mettent.
- La banque HSBC ne finance plus que des projets dont la rigueur environnementale et sociale est avérée et de plus en plus d’assureurs, échaudés par le coût des catastrophes climatiques, imposent des mesures anti-réchauffement de leurs clients entreprises.
Des entreprises inventent de nouveaux métiers ou nouveaux services
- Totalgaz a choisi de développer des activités de services non polluantes qui vont contribuer à sa croissance.
- Uniross propose des piles rechargeables, ce qui n’élimine pas tout à fait la pollution, mais la limite. Le WWF a d’ailleurs accepté d’apposer son logo sur les piles du fabricant qui va pouvoir en faire un argument de vente.
- L’assureur Generali veut favoriser les entreprises soucieuses de l’environnement en leur offrant 30 % de réduction sur ses tarifs, les considérant comme des assurés moins risqués. Il s’ouvre ainsi de nouveaux marchés, les PME-PMI de 50 à 500 salariés, qui représentent une clientèle plus intéressante que les entreprises de 10 à 50 salariés, car elles souscrivent en moyenne des primes 4 à 5 fois supérieures.
- Virgin, sous l’impulsion de Richard Branson, a modifié les procédures d’atterrissage et de décollage de ses avions qui gaspillent 20 % de carburant. Branson a annoncé qu’il allait investir 3 milliards de dollars ( !) dans les énergies renouvelables, notamment les bio-carburants pour voitures et pour avions.
>> Selon le journaliste George Monbiot, si Virgin était réellement soucieux d’écologie et de sauver Gaïa, l’entreprise abandonnerait ses avions, qui ont un impact climatique qui équivaut à celui de 16 millions de personnes, au profit d’autres moyens de transport.
Il ajoute qu’il faut se méfier des compagnies pétrolières qui annoncent des investissements mirifiques dans les énergies propres et alternatives. Il affirme qu’un examen approfondi de leurs actions montre que ces groupes ne respectent pas leurs engagements. A moins de règles contraignantes, on ne peut se fier aux déclarations des bilans annuels.
- Pensons à la voiture à air comprimé, inventée par l’ingénieur français Guy Nègre, à laquelle ne s’est intéressée jusqu’à ce qu’un groupe indien n’en achète le droit d’exploiter le brevet. Ni les constructeurs automobiles, ni les pétroliers français n’ont bougé alors que le projet était connu depuis des années…
Bravo !!! Tu réfléchi différemment des autres ( sarcasme ) ! Certes je ne pense pas que toute les entreprises font cela pour « sauver la planéte » mais pourquoi toujours critiquer quand elles font un geste… De toute façon la critique est facile et nous sommes plus intelligent quand nous pratiquons le language péjoratif ! Pas vrai Sandy 😉
Pourquoi tant de blablas…La réponse, c’est cynisme! Que ce soit pour l’écologie, ou pour d’autres sujets, ce qui importe avant tout c’est de faire du blé.
Cela me révolte toutes ces industries qui jouent le jeu de prendre tout le monde pour des cons, avec des slogans à la noix, sachant qu’ils ne sont pas gênés par ailleurs de délocaliser, pratiquer le harcèlement moral, mettre sur le marché des médicaments vérolés etc.
C’est une aberration totale!! On vit dans un espèce de cocon, complètement abrutis par leur publicité, leur marketing, les media etc… alors qu’il faudrait une bonne révolution!
Les entreprises ayant une initiative écologique sont de plus en plus appréciées dans la société. Pourtant, ils sont encore très peu et le mouvement semble être au ralenti. J’ai fais une recherche et j’ai atteri sur un article qui traite plus sur les éco-entreprises. http:// http://www.jetaide.com/dossiers/emplois-et-finances/creation-d%E2%80%99une-eco-entreprise-713-38.htm
ils font comme ils peuvent on peut pas tout changer comme ca!!!!!!!!!!!
Dans le futur nous sommes en droit d’espérer de l’énergie électrique propre ! Solaire, héolienne etc … Donc , une voiture à air comprimé dont l’énergie provient d’un compresseur électrique » vert » sera toujours plus propre que le pétrole ! Et dans le cas présent , je serais heureux de ne pas respirer les gaz d’échapements des véhicules urbains (surtout bus et camions ! ) .
Mais biensur il y toujours des esprits négatifs pour contredire .
Mais c’est du gros foutage de gueule ce site ou quoi ?
Un propos liminaire pour dire que tout le monde n’est pas rose (pardon: vert) chez les gros.
Mais c’est pour mieux faire croire ensuite que certains s’engagent sincèrement. Dupont, Totalgaz, Virgin… Le greenwashing qui dit « halte au greenwashing ».
Article pathétique !
tous ce que peuvent dire les soit disant specialistes n’est que de la poudre aux yeux ! si vraiment ils veulent faire quelque chose qu’ils commencent par eux même et ne plus rouler en voiture et obliger les gouvernement a fermer toute les entrées de ville et crée des bus electrique gratuit pour ciculé dans nos villes.
Concernant la voiture à air comprimé, à votre avis comment fabrique-t-on de l’air comprimé ?
Reponse: avec des compresseurs qui consomment beaucoup l’electricité.
Et l’electricité avec quoi la produit-on ? et bien avec du petrole, du gaz, du charbon, du nucleaire et encore très d’énergie renouvelable non polluante.
Le rendement de la source d’énergie primaire de la centrale electrique au reservoir de la voiture à air comprimé est execrable.
Alors certes on pollue peu localement (car on pollue quand même, les pneus s’usent, l’huile s’échappe, les composants s’usent aussi et il faut beaucoup d’énergie pour ça) mais on pollue beaucoup à la source c’est à dire dans les centrales électriques.
En fait on deplace le probleme et on ne ressoud rien, on amuse la gallerie avec des gadgets, cela reste du productivisme où on fait se creuse la tête pour tout changer sans rien changer.