L’EPI classe les pays en 3 groupes : les riches, les intermédiaires, les pauvres
1. Les pays riches
- Le meilleur : la Suisse 95,5, le pays le plus écolo au monde surperforme pour la qualité de son eau, son faible niveau d’émission de gaz à effet de serre, et surtout pour la stricte protection des environnements sauvages.
- Le pire : les Pays-Bas 78,7, mal noté du fait de son faible usage d’énergie nucléaire mais surtout du fait qu’ils ne protègent pas les environnements naturels.
2. Les intermédiaires
- Le meilleur : la Colombie 88,3
- Le pire : la Chine 65,1
3. Les pauvres
- Le meilleur : la Tanzanie 63,9 sur tout grâce à ses notes sur la préservation de la biodiversité et de la faune
- Le pire : le Niger 39,1, au global 149ème du classement, n’a pas d’industrie et donc émet pas de GES comme beaucoup de pays d’Afrique mais la qualité déplorable de son eau et de son système sanitaire le place dernier au monde.
La pauvreté n’est pas une excuse
Comme le remarque les auteurs de l’étude, la Chine qui justifie ses faibles performances par sa relative pauvreté, fait moins bien que d’autres pays pas plus riches qu’elle, en Amérique du Sud ou parmi des voisins en Asie du Sud-est.
La Chine protège un peu mieux son habitat que d’autres pays aussi densément peuplés mais fait bien moins bien en matière de pollution industrielle, ce qui semble être une politique délibérée pour favoriser l’exportation. L’utilisation massive de centrales à charbon est un très mauvais point (comme aux Etats-Unis d’ailleurs).
