Alors que le viticulteur bio divise toujours la profession et les écologistes, une amende de 1000 euros a en tout cas été requise contre Emmanuel Giboulot, en attendant le jugement du 7 avril.
Une amende requise contre le viticulteur bio
L’épandage de pesticides obligatoire en région dijonnaise crée la polémique alors qu’un viticulteur de Beaune a refusé de s’y plier. Comme nous l’expliquions en détails dans notre article, le viticulteur bio refusait de traiter ses ceps – dix hectares en Côte-de-Beaune et Haute-Côte-de-Nuits – contre la flavescence dorée en supprimant la cicadelle, l’insecte véhiculant la maladie.
Un choix considéré comme « idéologique » par la représentante du parquet. L’infraction pénale est avérée puisque le prévenu n’a pas respecté l’arrêté préfectoral décidé en février 2014.
Le sujet reste controversé et polémique, la profession étant globalement contre la décision de M. Giboulot, et les écologistes le soutenant activement.
500 personnes l’attendaient à la sortie du tribunal pour l’acclamer et défendre sa vision d’une agriculture sans pesticide lorsque les pesticides ne sont pas nécessaires.
Des opinions divergentes
Le viticulteur a précisé un peu plus son comportement, expliquant que s’il y avait eu des vignes touchées par la flavescence dorée dans les environs des siennes, il aurait traité. C’est donc sur ce point qu’il s’oppose aux autorités, qui considèrent que le risque était avéré.
Deux points de vue s’opposent donc, entre des professionnels qui voient Giboulot comme « un illuminé » et ses défenseurs qui appellent au « principe de précaution » dans un pays qui utilise beaucoup trop de pesticides.
A noter que la filière bio s’est désolidarisée du viticulteur, pour cause notamment de mauvaise publicité pour les vins de la région.
Le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) a de son côté rappelé les efforts faits par les vignerons pour réduire l’usage des pesticides.
Une amende de 1000 euros a en tout cas été requise contre Emmanuel Giboulot, en attendant le verdict du tribunal le 7 avril. Le viticulteur encourt six mois d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.
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Question : Pourquoi l’état ferme t-il les yeux sur ce véritable problème de santé publique ? … Nous souffrons tous directement ( maladies auto-immune, cancers, fatigue… ) ou indirectement de ces pesticides… nous sommes si peu à comprendre, réagir… pourquoi ? Et un homme est condamné car il fait preuve de bon sens ?
je voudrais poursuivre en quelques mots. Dans les temps anciens, nos anciens disaient » on soigne le mal par le mal ». Peut être, qu’aussi ils prévoient des attaques a venir plus violentes que jamais. Mais de sulfater avec des pesticides je trouve très surprenant, mais qui sais.
Avec des poisons, on fait beaucoup de médicaments, qui nous guérissent.
Tel le venin, faites vous piquer par un gentil petit serpent, non, je
plaisante, ne pas se faire piquer pour essayer! il y en a bien assez par accident.
Mieux pour avoir la certitude, du risque de maladies sur la vigne, est en premier de planter, au bout de chaque rangées un rosier.
Ceux qui l’aurais oublier, se souviendrons, de la raison et de ses suites.
Bio, oui c’est devenue bio, mais est-ce biologique ? pas pour moi dans son intégrité.
Se qui est naturel, pousse sous le soleil, que le Bon Dieu, a voulu nous donner a nous l’ Homme et a sa Nature, les serres….passons…je suis contre.
Quand on vois des légumes bios, plus beaux que ceux poussés, j’en doute plus que fortement. Oui je sais il y a des manières de cultiver…
Je suit un très vieux paysan, il a 70 ans le bio était fortement connu, puis oublié par la rentabilité, et le commerce enfouissement agricole, et aérien, nous a dépassés, et les cultures devenues plus belles, ce commerce, avait gagné. Plus que le producteur, c’est les producteurs des
matières de pousse, qui voient pousser des Pomme d’Or, comme la fable.
où est la pétition à signer?
C’est le monde à l’envers…. Bio ne veut plus rien dire, ce n’est qu’une mode qui coûte chère…Trop chère et mensongère en plus….
C’est la filière bio qui se fait une mauvaise publicité en se désolidarisant ! dans l’article il n’est pas précisé si c’est la filière bio nationale ou seulement régionale. Mais dans les 2 cas on sait maintenant que même en achetant du vin bio on peut boire des pesticides. Ou est l’intérêt de payer plus cher s’il n’y a pas de garantie ? Que veut dire bio dans ces conditions ?
il faut soutenir les hommes intègres et respectueux de l’environnement et de la santé comme lui ! Vous n’êtes pas un illuminé, mais un exemple pour tous !
Je suis d’accord avec ce viticulteur.
Pas la peine de traiter s’il n’y a pas risques avérés !
Il est toujours temps de le faire si le cas se présente.
C’est scandaleux que le gouvernement et la justice aille dans le sens de toutes les entreprises de pesticides.
Le pb est que le juge ne doit pas juger la démarche bio,ni le fondement de la question d’épandage, mais seulement le non respect de l’application de l’arrêté préfectoral.
La question est:
A-t-il appliqué ou pas l’obligation préfectoral de traitement en cas d’infestation?
Non! …. donc il sera condamné, mais comme cela soulève des questionnements plus larges,et que le juge n’a pas été requis pour aborder ces sujets, il va être condamné à une petite peine….
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Nous apprenons que dans l’affaire Giboulot, la filière « Bio » s’est désolidarisée. Curieux, qui est derrière ladite filière, qui la contrôle réellement, vu que « le bio » est devenu un créneau porteur, donc par voie de conséquence un potentiel financier à « exploiter ».
Pouvons nous encore faire confiance à « la filière bio »?
ras le bol des pesticides des herbicides et autres produits hautement toxiques
eau polluée, algue verte, mortalité des abeilles …..
la liste est longue
quand on sera tous malades ( cancers….) il ne sera plus temps de s’inquiéter
la france ne favorise pas suffisamment uns agriculture raisonnée
les lobbys sévissent……………
Merci à ce monsieur d’avoir éventer cette affaire, car il nous prouve que les pesticides continuent à être utilisés sans vergogne. Quand à la filière Bio, cela ne les honnore pas de se désolidariser au nom de la rentabilité. Cet agriculteur va payer le prix fort pour son respect de la Nature, et c’est bien dommage! J’espère qu’il ira jusqu’au Parlement Européen.
Je l’espère aussi, car sinon, la filière bio n’existera plus vraiment, pour ne pas dire que déjà, elle n’existe plus, puisque ceux qui se désolidarisent sont des rigolos dans leur genre!
En tous les cas, ils n’ont rien à faire dans cette filière, ce sont tout simplement des bio à l’allure intensive…
Il est possible de traiter, en bio, avec certains pesticides qui ne sont pas dangereux pour la santé, mais seulement dans les cas extrêmes.
Je trouve tout à fait incongru que des magistrats traitent ce genre d’affaire, au nom de la Loi, et non au nom de la santé publique d’une part, de l’autre ils ne connaissent rien au sujet et pris entre deux feux, rendent une sentence qui ne tient pas compte de la réalité.
D’une part il y a ceux qui ne voient que « pognon » de l’autre » ceux qui plaident pour la santé… le pot de fer contre le pot de terre.
C’est à nous, citoyens et consommateurs, par nos achats, de faire pencher la balance, plus nous achèterons bio et sain, plus nous ferons connaître notre point de vue et nos exigences, plus la balance penchera du bon côté.
Au sujet du vin, si je bois même celui réputé « bon » mais traité chimiquement, j’ai des brulures d’estomac insupportables, donc je n’en bois plus. quand j’achète à la Biocoop un certain vin,excellent et pas cher en plus ce qui ne gâte rien, je n’ai aucun malaise, c’est bien qu’il y a une sacrée différence au point de vue santé !
Entièrement d’accord avec vous.
Le problème s’il est condamné, c’est toute la filière bio qui va en prendre un coup, car en plus ça fera jurisprudence et fini le vrai bio.
Il est temps de faire quelque chose qui fasse du bruit avant qu’il ne soit trop tard pour nous tous.
C’est ce qu’ils appellent le droit de manger avec ou sans OGM, ces « politicologues » de malheur!
Notre planète est en survie et peu de choses peuvent la faire basculer du mauvais côté à présent!
Cher Monsieur,
Les magistrats sont au ordres du système, et font attention avant tout à leur carrière. Alors l’indépendance de la justice : du vent.
Il est toujours amusant de voir la profession mettre en avant le principe de précaution au nom d’un risque dit avéré (la représentante du parquet peut-elle réellement se targuer d’être une spécialiste en la matière?… Je pense qu’elle sort ici un peu de son domaine de compétences) alors que le même principe de précaution lié à l’impact des pesticides sur la santé humaine (et sur l’environnement) n’est lui pas respecté.
La différence entre les deux risques?
L’un touche des intérêts économiques et commerciaux sur lesquels l’impact est immédiat alors que l’autre influence la santé de chacun de manière lente et insidieuse.
Il y a d’une part une vision prédatrice du profit à court terme qui ne veut pas prendre ses responsabilités quant à son impact sur son environnement et d’autre part…. les victimes d’un système de pensée archaïque (moi, vous,M. Giboulot et bien d’autres), qu’on préfèrerait consommatrices inconséquentes et que l’on tue à petit feu.
Le choix de M. Giboulot est sans doute idéologique.
Oui et alors? Si le bon sens et l’intérêt général président à cette idéologie, où est le problème?
Faire du commerce ou des affaires est un choix idéologique. Faire de la politique est un choix idéologique. Entrer en religion également.
Et rendre la justice, madame la représentante du parquet?…
Vous avez tout à fait raison!!!
Il faut avouer que le bon sens n’a plus cour et c’est bien dommage!
je partage votre analyse…Devoir vendre avec l’étiquette BIO des produit traités.. On marche sur la tête!!!
Comme je suis d’accord avec vous…. mais que faire quand il semble que malheureusement ceux qui font la pluie et le beau temps se laissent berner par les arguments financiers????
Et les viticulteurs « bio » qui ont traité avec le pesticide peuvent garder leur label bio ??? Ce serait totalement incohérent et injuste !!!
Exactement!
il me semble, peut être suis je dans l’erreur, qu’il était possible de traiter préventivement cette maladie avec un pesticide autorisé en bio(probablement à base de cuivre ou soufre).Mr Giboulot étant un adepte de la bio-dynamie ,encore plus exigeante que le bio « de base », il n’a voulu utiliser aucun produit, même « bio »,ce qui peut expliquer que la fédé viticulture bio se soit désolidarisée de son combat.
Et les viticulteurs « bio » qui ont traité avec le pesticide peuvent garder leur label bio ??? Ce serait totalement incohérent !!!
Je pense qu’après avoir été contraint de traiter avec une de ses saloperies qui ne font pas que détruire les pollinisateurs mais qui sont de surcroît un problème avéré de santé publique, les contrôles qui surviennent après traitement entraînent la perte de la certification. Pour le cultivateur concerné, retour à zéro pour récupérer sa certification. Il a eu en prime l’agrément de manipuler un poison avec les risques que ça comporte pour sa santé et vraisemblablement celui d’avoir déboursé pour l’acheter !
On marche complètement sur la tête !
Du bio qu’il faut traiter avec des produits genre « MONSANTO » celui-là a encore de beaux jours devant lui, malheureusement.
Pour ma part, je ferai encore plus attention qu’avant, à qui j’achète ou pas!!!!!!!
Marre d’être empoisonnée par tous ces gens qui ne voit que le « POGNON »!!!
Il faut changer le titre. L’amende est requise par le procureur, mais le verdict est repoussé au 7 avril.