La gastro-entérite n’est pas dangereuse, sauf pour certaines personnes à la santé très fragile. Ce qui énerve, c’est qu’il n’y a rien à faire pour la contrer : non seulement on la contracte par le simple fait d’avoir une vie normale (elle est présente dans les bureaux, les transports en commun…), mais en plus, il n’y a pas vraiment de traitement : à part quelques traitements palliatifs, une bonne hydratation et beaucoup de patience, il n’y a rien à faire.
La gastro-entérite pourrait atteindre son pic épidémique
L’Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (Irsan) prévient que cette année 2016, l’épidémie de gastro-entérite se propage bien plus tôt que prévu. Du 11 au 17 octobre 2016, l’Institut a recensé 234.103 nouveaux cas de cette maladie en France : une augmentation conséquente de +15 % en une semaine. Le seuil épidémique est atteint, et le pic pourrait à son tour ne pas tarder.
Vers un pic épidémique de gastro-entérite avant la fin de l’année ?
Les chercheurs en sont certains : l’épidémie, cette année, a démarré dès la fin de l’été. De fait, la gastro-entérite s’est répandue dans les écoles avec la rentrée scolaire, ce qui a augmenté le nombre d’infections. Pas étonnant, que ce soient donc les enfants de moins de 15 ans qui connaissent la progression la plus importante (+13 %), alors que chez les adultes de plus de 15 ans, elle reste limitée (+9 %).
L’Île-de-France et le Grand-Est concentrent le plus grand nombre de cas actuellement recensés par les médecins en France, avec une concentration dépassant les 400 cas pour 100.000 habitants. Reste à savoir si la tendance restera à la hausse ou si l’épidémie va se contracter. En tout cas, elle a trois mois d’avance sur les années précédentes : généralement, l’épidémie de gastro-entérite, c’est en janvier que les Français la subissent.
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