Eribox, un système simple et économique de méthanisation sèche
Agriculture et environnement ne font pas toujours bon ménage, loin s’en faut. Entre la consommation d’eau et l’utilisation d’intrants chimiques, le secteur agricole faut-il le rappeler est polluant, même si son impact est bien moindre que les secteurs du transport ou du bâtiment.
Il n’empêche qu’il reste indispensable que les agriculteurs s’inscrivent dans une démarche de développement durable.
La valorisation des déchets fait partie des points clés d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement.
Si la méthanisation des déchets constitue une avancée importante, elle n’est malheureusement pas toujours accessible.
Il est difficile pour les quelque 500.000 exploitations agricoles françaises d’installer de tels systèmes : la taille de l’exploitation est un frein important. En outre, les quelques procédés de méthanisation développés jusqu’à présent concernent surtout la méthanisation liquide : ils ne s’adressent qu’aux producteurs d’effluents liquides qui ne constituent pas la majorité.
La solution pour ces exploitations serait alors d’avoir accès à un processus de méthanisation dite sèche, c’est-à-dire qui traite les déchets solides comme le fumier.
Un système modulable et mobile
La société Erigène a donc conçu Eribox à destination des exploitations de taille moyenne. Ce procédé récent de méthanisation sèche est particulièrement adapté au contexte des élevages français qui ont recours principalement à l’élevage sur litière paillée.
Le système permet de réaliser des unités de méthanisation à l’échelle locale – 1500 à 5000 t/an – pour valoriser les biodéchets en circuit court.
Composé de digesteurs modulaires et mobiles fabriqués en France et d’un centre de contrôle commande qui analyse, suit et pilote les performances, le système ERibox se veut « simple et intelligent ».
Il est adaptable et évolutif, afin de s’intégrer à n’importe quelle exploitation
En 3 à 6 semaines, la digestion anaérobie produit :
- du méthane, transformé en électricité revendue à EDF (cogénération) ;
- de la chaleur, utilisable à la ferme ;
- un digestat désodorisé aux propriétés agronomiques avantageuses qui permet de réduire les apports d’engrais chimiques et d’herbicides.
Voici une petite vidéo de présentation pour mieux comprendre le système Eribox
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Bonjour à tous,
Je suis expert dans la recyclage des déchets depuis les années 1980 et ce système de biométhanisation dit moderne existe existe techniquement depuis plus de trente ans. Au Portugal de nombreux élevages de porcs recyclent depuis très longtemps le biogaz issu des déchets purins pour en faire de l’énergie par des systèmes de Kit automatiquement controlés : Gaz combustible domestique et électricité.
Dans de nombreuses fermes allemandes d’élevage de bovins idem.
Ce n’est qu’une très vieille invention, mais hélas j’étais trop en avance sur mon temps et surtout sur la conscience générale relative aux déchets issus des activités humaines, d’ailleurs très souvent inutiles et polluantes – touts les élevages pour la viande et les laitages en font partie – c’est une autre histoire … Cordialement à tous.
Mon site : anaimaterra.org
A bientôt.
Encore moi ! Il est évident que la méthanisation, est une bonne chose ! Ce n’est pas difficile de faire une séparation des gaz, qui se forment lors de « la fermentation de ces déchets » : d’abord le méthane, qui est bien sûr le même que celui qui circule dans les canalisations de gaz naturel, qui est…, du méthane. On peut donc l’y réinjecter ! De plus, il faut savoir, que thermodynamiquement, les centrales électriques, les + rentables, actuellement, sont les centrales au gaz (de l’ordre de 50% !). Reste, essentiellement le dioxyde de carbone, qui n’a jamais été dangereux. C’est lui, qui est consommé par les végétaux, qui en gardent le carbone, pour rejeter l’oxygène : c’est ce qu’on appelle la fct chlorophylienne. C’est le contraire de la respiration, pour nous, les animaux : l’hémoglobine jouant un rôle comparable à la chlorophylle. Et ce qu’y m’épate le +, c’est la très gde ressemblance entre les 2 molécules : l’une contient au centre, un atome de fer (l’hémoglobine, il me semble, mais c’est simplement, de souvenir), et l’autre, un atome de magnésium (même remarque !). L’une, ou l’autre, des 2 molécules d’oxygène et de gaz carbonique, se « collent », par des liaisons de type donneur-accepteur, sur l’atome de fer ou de magnésium, et s’en décollent, aussi facilement ! Ce qui fait que l’opération, est réversible pour la respiration et la fonction chlorophyllienne. Le gaz qui est dangereux, c’est le monoxyde de carbone : CO, qui se colle de manière quasi-irréversible, sur l’une ou l’autre, des 2 molécules, provoquant, ce qu’on appelle l’asphyxie, mortelle, s’il y en a de trop ! De plus les 2 molécules CO et N2, d’azote, étant isoélectroniques et de masses comparables, se mélangent parfaitement, sont incolores, inodores, et sans saveur (ttes les bonnes propriétés, en somme !), et tt le monde sait que l’air, est fait d’un mélange de 80% d’azote et de 20% d’oxygène, donc tt est fait, pour qu’une bonne asphyxie, se passe très souvent (au fait, si vous avez l’intention de vous suicider avec, ce qu’on continue d’appeler à tort « le gaz de ville », vous perdez votre temps, car actuellement, c’est du méthane, pratiquement pur, qu’on appelle justement : « le gaz naturel » ! Le gaz de ville d’autrefois, oui, était dangereux, car obtenu par la distillation du charbon, et était un mélange d’hydrogène et, … de monoxyde de carbone ! Ce mélange, est d’ailleurs utilisé, dans l’industrie, sous le nom de « gaz de synthèse », car, en faisant réagir, le CO, avec de l’eau, on obtient, en présence d’un catalyseur convenable (platine, ou palladium, je ne sais plus !), du méthane et du gaz carbonique, c-à-d du gaz carbonique, qui n’est pas dangereux ( la preuve, c’est que les plantes en ont besoin !), qu’il est beaucoup + lourd que l’air, dans ds l’air, il va se mettre en bas (il ne faut pas qu’il y en ait, qd même, de trop, il nous faut un minimum d’oxygène pour vivre, et c’est d’ailleurs pour ça, qu’il y a en Italie, une grotte, (j’ai bien dit « une grotte » !), qu’on appelle « la Grotte du Chien », dans laquelle, un chien, trop petit, y meurt, alors qu’un homme, plus gd, dont la tête se trouve au-dessus de la nappe de dioxyde de carbone, et donc, pratiquement dans l’air (c’est comme de l’eau et de l’huile, dans un verre !), continue de vivre ! Le seul pb, c’est l’effet de serre, qu’il produit ! Mais, c’est une aberration, de taxer les voitures, uniquement sur leur émission de dioxyde de carbone ! Encore, un coup du lobby des constructeurs de voitures diésel, qui émettent des particules de carbone (de la fumée), et des oxydes d’azote, bien plus dangereux, pour notre santé !Il n’y a qu’en France, où le gas-oil est moins cher que l’essence ! Aux USA, il y a même des camions qui marchent à l’essence ! Souvenez-vous des vieux GMC, qu’on a récupérés après la guerre ! Ah, évidemment, il n’était pas très économique ! Mais une Ford Mustang, dotée d’un V8, de 27 CV, n’a jamais prétendue être une 2 chevaux ! Elles ne jouaient pas, ds la même cour !
Très bel article, mais malheureusement tout n’est pas si rose.
La méthanisation a ses revers: ce gaz, ce fameux gaz peut s’avérer très polluant, plus polluant qu’une usine à charbon. Il ne reste plus qu’à souhaiter que les contrôles soient nombreux et efficaces…
Le laisser partir dans la nature oui il est polluant, le récupérer et l’utiliser comme combustible ou carburant il ne polluera plus.