Selon la prestigieuse Ecole de Sciences de l’Environnement et de la Foresterie (EFS) de la State University of New York, chaque année on découvre une moyenne de 18.000 espèces animales et végétales. La plupart des espèces découvertes sont des insectes, grâce à leur grande diversité. Les nouvelles espèces de mammifères, par contre, sont rarement découvertes. D’ordinaire, elles le sont quand des scientifiques décident d’explorer des zones très écartées qui n’avaient pas été étudiées auparavant.
« La frontière la plus inexplorée de la Terre, c’est la biosphère » affirme le docteur Quentin Wheeler, président de l’EFS. Les scientifiques croient qu‘il y en a encore 10 millions d’espèces (plantes et animaux) en attente d’être découvertes. C’est-à-dire, cinq fois plus que celles qui sont déjà connues des scientifiques.
18.000 nouvelles espèces animales et végétales chaque année
Chaque découverte peut se produire pour des raisons très diverses. Certains animaux que l’on croyait connaître peuvent permettre d’établir une nouvelle espèce lorsque des scientifiques étudient leur code génétique, d’autres sous forme de fossiles, ou d’autres encore être repérées plusieurs années après leur découverte originale, dans des collections de musées.
Le répertoire des plantes et animaux amorcé au XVIIIème siècle par l’EFS est ainsi complété chaque année avec environ 18.000 nouvelles espèces. Les 2 millions d’espèces nommées jusqu’à présent ne représentent qu’une petite fraction du total estimé des 12 millions d’espèces présumées vivre sur Terre. Parmi les 10 millions restants, l’EFS croit qu’il y aura des « pistes irremplaçables sur nos origines, une trace détaillée de comment la biosphère s’auto-organise, et des pistes précieuses pour conserver la nature de façon plus efficace et durable ».
En 2015, les découvertes scientifiques ont dévoilé des animaux aux caractéristiques uniques, tels qu’un crabe vampire aux pinces mauves, ou une « grenouille de verre ». Cette liste rassemble plusieurs des espèces animales les plus étonnantes, qui nous étaient cachées jusqu’ici.
Hyalinobatrachium dianae
L’Hyalinobatrachium dianae est l’une des 13 « grenouilles de verre » répertoriées à ce jour. Ce curieux amphibien tire son nom de son ventre transparent, qui permet de voir ses organes internes. Il mesure environ 3 cm et habite les forêts humides du Costa-Rica, entre 400 et 800 m d’altitude.
L’Hyalinobatrachium dianae a attiré l’attention des scientifiques grâce à sa morphologie, sa génétique et son chant. Les 13 types de « grenouilles de verre » connues sont endémiques des forêts tropicales du Mexique, de l’Amérique Centrale et du nord de l’Amérique du Sud. La dernière avait été découverte en 1973 au Costa Rica.