5- Approche holistique

Le Docteur Gerd Nagel, oncologue, médecin victime d’un cancer s’est « pris en main ».

Chimio, certes il mais voulait aussi faire appel et activer son « médecin intérieur ».  Il se devait de retrouver son identité, sa concentration sur ses sensations, le contact avec la nature, la boue, l’herbe,… bref, tel qu’il était « avant ».

Il a créé une médecine holistique centrée sur les patients. Les capacités de guérison de chacun offrent un potentiel énorme pour surmonter la maladie, y compris le cancer.

IMPORTANT ! Le plus difficile est de cerner le potentiel de chaque patient, car on ne peut pas généraliser pour inclure les forces de guérison qui varient de l’un à l’autre.

Apprendre à vivre avec la maladie, prendre conscience de ses forces et s’en servir pour guérir : convaincre les patients qu’ils sont compétents. Le thérapeute se doit d’être un éclaireur pour le patient pour qu’il trouve son chemin de guérison, être capable d’accepter sa maladie.

D’après une enquête dirigée par Gerd Nagel, 98 % des patients pensent que pour être guéri, il faut deux médecins  : le traditionnel et celui que chacun porte en soi. Et près de la moitié des cancérologues alémaniques estiment que la participation du malade joue un rôle déterminant dans le succès d’une thérapie anticancer.

Le médecin intérieur est fait, selon lui, de l’ensemble des défenses immunitaires d’une personne, de son métabolisme, de sa nutrition, de son activité physique, de sa force, de sa volonté et de ses croyances. L’activer c’est répondre à la question :

• « Que puis-je faire pour moi-même, pour m’aider à me battre contre la maladie, à vivre normalement malgré elle ?« 

Il est donc important de se concentrer sur un objectif précis sans donner de faux espoir ; comprendre la guérison comme un processus ouvert afin de mieux gérer la maladie et de remplacer la peur par la confiance.

Le cerveau pilote tout  ; on peut lui donner l’ordre de guérir. Se dire qu’on est en route, que le pilotage automatique est branché, qu’on est embarqué, même si on atteint pas le but. Le potentiel n’est pourtant pas une garantie.
Il faut absolument rendre le patient compétent : cette forme de conseil est vraiment l’avenir du système de pensée car notre société en a besoin.

Renforcer le dialogue entre les professionnels de santé et les patients est donc primordial. Alors seulement « le médecin qui réside en nous » pourra jouer pleinement son rôle…

CONCLUSION :

Notre « médecin intérieur », c’est le meilleur ministre de « la santé et des finances » !

3 éléments sont donc importants pour rester en bonne santé :

1-    le sentiment que l’on peut faire quelque chose (confiance  en soi) : on est compétent !

2-    la certitude que si on ne peut se débrouiller seul, quelqu’un peut nous aider ;

3-    le sentiment qu’on fait partie de ce monde, que les choses vont s’arranger  : la foi.

Les message et les pratiques évoqués, nous les connaissons plus ou moins ; ils font presque partie de notre conscience collective. C’est en tout cas mon sentiment.

Mais quel plaisir de voir enfin des médecins et surtout un système de santé diffuser et même « pratiquer » dans ce sens en nous rappelant que bien souvent notre (bonne) santé dépend essentiellement de nous !

Le « bout du tunnel » du gouffre financier de la santé n’est peut-être pas loin !

Je rêve un peu ? Mais non, voyons !

Prenez soin de vous et à la semaine prochaine !

(1) Emission à retrouver sur http://lejour-et-lanuit.over-blog.com/article-quand-l-esprit-guerit-le-corps-arte-90492327.html
(2) Un manuel pratique de gestion du stress : http://homepages.ulb.ac.be/~phcorten/CliniqueStress/DocumentsStress/GestionStress/0_Introduction.htm

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Philippe, réflexologue diplômé et praticien depuis 10 ans, praticien Reiki (Niveau III) dans la région de Lyon.
Retrouvez tous ses conseils sur sa page Santé Préventive et posez lui vos questions !

NOTE IMPORTANTE :
Veuillez noter que Philippe n’est pas médecin ni thérapeute. Les conseils décrits dans ses interventions sont issus de ses rencontres avec des praticiens de thérapies énergétiques, des savoirs traditionnels et des ouvrages qui y font référence. Il vous invite à éprouver vous-même ces techniques, sans vous déconseiller toutefois d’avoir recours à la médecine conventionnelle.