Le gouvernement américain vient d’approuver l’usage de canons à air au large de la côte atlantique des États-Unis. Une technique de prospection utilisée pour trouver des réserves de pétrole et de gaz, mais nocive pour la faune marine.
Une ouverture aux forages pétroliers d’une grande zone de l’Atlantique
Cette décision constitue la première étape du projet d’ouverture aux forages pétroliers d’une grande zone de l’Atlantique, du New Jersey à la Floride, engagé par l’administration de Donald Trump et ce, pour la première fois depuis des décennies.
Les compagnies pétrolières et gazières seront autorisées à utiliser des bateaux remorquant des dizaines de canons à air comprimé, qui « tirent » vers les fonds marins. Les ondes, en heurtant les différentes couches du fond, dessinent en retour une carte géologique qui aide les compagnies à détecter où exactement se trouvent les réserves de pétrole.
Une plateforme de forage au Texas © GSPhotography / Shutterstock
Une pratique dangereuse pour les animaux marins
Cette technique de prospection est dénoncée par les défenseurs des animaux. En effet, le bruit voyage sur des kilomètres, et les canons tirent à des intervalles de quelques secondes. Des dizaines d’études ont montré que les ondes pouvaient blesser les organes des poissons, tuer le plancton, désorienter et perturber les dauphins et les baleines.
Pour mesurer l’impact réel de la prospection par des canons à air sur les fonds marins, des observateurs tiers devront être embarqués à bord des bateaux, et auront le pouvoir de demander un arrêt des opérations en cas de danger.
Pourtant la prospection de gisements peut désormais être rendue plus respectueuse pour la faune marine grâce à la nouvelle technologie Vibroseis Marin
Des demandes rejetées par le Bureau des Océans et de l’énergie
Le Bureau des Océans et de l’énergie avait pourtant rejeté les demandes de permis déposées l’an dernier, du fait du risque potentiel pour la vie marine.
Des risques potentiels pour la vie marine © Drew McArthur
Mais c’est pourtant la même agence qui a accordé des permis à cinq entreprises. Toutefois, les permis de forage eux-mêmes, dépendant d’un autre service gouvernemental, n’ont pas encore été accordés.
Les experts gouvernementaux ont défendu leur décision en expliquant qu’elle incluait des garde-fous. Selon les analyses menées par l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère (NOAA), les impacts ne devraient pas dépasser un niveau négligeable sur les populations animales. Une affirmation qui reste à vérifier.
ou vas le monde tout cela pour le FRIC nous allons vers un non retour..tous les grand dirigeants vont vers leur perdre …mais pour eux cela sera a cours terme…tant pis pour les autres générations ?????????