Beaucoup d’entre vous ont réagi fortement à l’obligation d’avoir deux éthylotests dans les voitures. Inutiles pour certains, gaspillage énorme pour d’autres, introuvables pour tous, les éthylotests ne sont pas un franc succès… c’est le moins que l’on puisse dire. Et le récent rapport le rapport (1) de l’Association des centres anti-poisons et de toxicovigilance ne va pas arranger les choses !
Ethylotests, des risques pour les yeux et la bouche
>Depuis le 1er juillet dernier, chaque automobiliste doit obligatoirement avoir au moins 2 éthylotests dans sa voiture. Et dans les faits, bien des conducteurs rechignent à les acheter ou bien tout simplement n’ont pas trouvé où les acheter. Certains se sont même fait arnaquer par de pseudo-vendeurs sur internet.
Un vent de révolte souffle sur l’éthylotest
On s’était demandé quoi faire des ethylotests usagés : où les jeter et on n’ose penser au bilan écologique de ces dizaines de millions de bouts de plastique… Bref, l’éthylotest apparaît à la très très grande majorité des automobilistes qui ne boit pas avant de conduire comme une nouvelle dépense obligatoire bien inutile.
L’association Robin des bois avait déjà alerté le public sur les dangers potentiels liés à la présence de chrome VI dans les éthylotests.
> Aujourd’hui, une nouvelle ombre est jetée par une étude publiée à la demande de la Direction générale de la santé. Celle-ci a voulu mieux évaluer les risques potentiels liés à l’utilisation des éthylotests. L’étude décrite dans un rapport publié par l’Association des centres anti-poisons et de toxicovigilance confirme qu’il y a bel et bien des risques à utiliser ces appareils.
L’utilisation des éthylotests pourrait s’avérer dangereuse
Le peu rassurant bilan des éthylotests depuis janvier 99
Irritations des muqueuses, conjonctivites, …. plusieurs symptômes ont été détectés dans un nombre suffisant de cas pour que l’appareil soit désormais considéré avec suspicion. Entre janvier 1999 et juin 2012, l’étude a recensé 156 incidents qui pour la plupart se sont produits suite à une « exposition accidentelle » à l’appareil (cassé, croqué, avalé), expliquent les centres anti-poisons.
- Dans 119 cas d’utilisation et « d’expositions uniques et de courte durée« , ils ont provoqué l’apparition de symptômes. L’exposition s’est faite par voie buccale dans 43 % des cas, ainsi que par voie orale (32 %), oculaire (18 %), respiratoire (5 %) ou cutanée (2 %).
- Une exposition buccale, chez des adultes et des enfants de moins de 7 ans comme chez des jeunes de 17 à 20 ans, entraîne des irritations des muqueuses digestives et plus précisément , « pour l’essentiel, des signes bénins d’irritation des muqueuses digestives« . Les irritations elles-mêmes seraient causées par l’acide présent dans le test.
- A noter que les cas oculaires « étaient tous symptomatiques » avec des manifestations de type conjonctivite. Autrement dit, à chaque contact avec les yeux, une conjonctivite s’est déclenchée.
- La grande majorité des projections oculaires se sont produit en ouvrant l’emballage de l’éthylotest, à cause d’un stockage à des températures très élevées dans la voiture et de l’écoulement du tube du réactif, explique l’étude. Ces projections provoquent des conjonctivites marquées.
- La conséquence la plus grave, avec « inflammation de la cornée », a été constatée chez un enfant de 5-6 ans à la suite de la manipulation d’un éthylotest par le père de l’enfant.
Et le chrome ?
L’étude ne se prononce pas sur l’impact du chrome dans les éthylotests. Mais la conclusion pratique est claire : l’appareil est à stocker dans un endroit pas trop chaud, intact, en faisant attention à ne pas le casser et surtout, ensuite, en ne le jetant pas n’importe où.
Rappel : L’éthylotest permet à chaque conducteur de s’auto-contrôler en cas de doute sur son alcoolémie avant de conduire et vérifier qu’il n’a pas dépassé le taux légal autorisé de 0,5 g/l de sang (0,25 mg/l d’air expiré). L’éthylotest peut être électronique ou chimique. Il doit être marqué de la norme NF. L’éthylotest chimique ou jetable se présente sous la forme d’un tube et d’un sachet plastique et coûte entre 1 et 2 euros.
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Bonjour, si l’appareil doit être stocké à une température pas élevé, nous le mettrons où, pendant la période Juin, Juillet, Aout ? s’il faut l’avoir ans la voiture.
Cordialement.
legouvernement sans fou de notre santé , il est toujour là pour se faire du fric sur notre viande , comme c’est pas les impot s directe ou indirecte ont fait marché la seul usine de france qui vendai pas les éthylotests pour mettre les emloyés au chomage comme c’est tres sociale le PS à sauvé l’usine et les employés et ont plus l’état se fait du pognon sur notre dos … nous somme les pigeons vache à lait …en france on à pas pétrole mais on à des impots et toujour des çitoyens ( e) pour payer …….
et lors d un controle d alcolemie par la gendarmerie devons nous accepter ce controle s il presente un risque pour notre santé ?????
Question juridique : peut-on invoquer le principe de précaution en cas de contrôle ?