L’affichage nutritionnel sur les produits alimentaires n’est pas encore optimal pour les consommateurs, mais il va légèrement changer en décembre 2014, apportant plus d’informations pratiques.
Étiquettes : de nouvelles règles pour l’information nutritionnelle
Décidé en 2011, le règlement européen sur l’information des consommateurs est entré en application en décembre 2014. Concrètement, l’affichage est obligatoire, avec une taille minimale de caractère de 1,2 millimètre, pour toutes les indications : date limite, poids, mais aussi les ingrédients.
Les étiquettes devront être plus claires en ce qui concerne :
- les matières grasses, le terme « huile végétale » n’étant plus admis : les professionnels devront préciser de quelle huile il s’agit
- les nano-particules, clairement explicitées comme telles
- l’origine des viandes de mouton, de chèvre, de volailles et de porc
- les allergènes, mis en évidence dans la liste des ingrédients
L’information nutritionnelle : du progrès, mais peut mieux faire
L’information nutritionnelle est rendue obligatoire en décembre 2016, sous forme d’un tableau rempli de chiffres. Pas l’idéal pour les consommateurs. Un affichage plus clair peut être proposé mais il n’est pas encadré par le règlement européen. Dès lors c’est à chaque Etat membre de décider de légiférer.
En France, c’est donc à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de donner son avis sur la forme de l’information nutritionnelle synthétique, qui soit compréhensible par tous les consommateurs.
L’Association nationale de défense des consommateurs et usagers a insisté sur la nécessité de proposer une information claire sur la qualité nutritionnelle des produits, harmonisée et simple, par exemple sous la forme d’un code couleur.
De son côté, l’OMS a appuyé l’idée d’un étiquetage facile permettant un choix plus facile et incitant les industriels à améliorer la qualité nutritionnelle, au grand dam des lobbies qui ont déjà protesté contre des affichages en tricolores sur les emballages au Royaume-Uni, parlant de « stigmatisation ».
*
Aujourd’hui regagner la confiance des consommateurs est l’un des challenges des professionnels. Et c’est dans cette optique qu’évolue la réglementation!
La sécurité alimentaire est devenue une préoccupation grandissante. De plus en plus attentifs aux caractéristiques qui composent les produits qu’ils consomment, mettre un maximum d’informations à leur disposition est un bon moyen de les rassurer.
Mais concrètement qu’est-ce que cela change pour le consommateur ?
Et bien prenons tout simplement l’exemple d’une personne allergique au lactose. Dorénavant, grâce à la mise en place de ce nouvel étiquetage, les industriels se doivent d’indiquer les allergènes par une typologie différente de la liste des ingrédients. Autrement dit, les personnes allergiques seront capables d’identifier en un coup d’œil la présence d’un allergène.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la réglementation INCO, je vous invite à cliquer sur ce lien: biensdeconso.com/reglementation-inco-renseigner-pour-rassurer-4b6742640ec646668c52f1a7edc94ffd.html
Moi je veux toujours plus de tracabilité sur les produits alimentaires vendus en superM ou autres. Ex; Une viande marquée CE me dis pas la provenance de ma viande acheté en superM , son pays d’élevage etcc … ok !la tracabil doit etre de rigueur !
C’est quoi cette histoire de nano-particules dans l’alimentation?
Plus d’info : reporterre.net/spip.php?article6618