Le Pakistan est un pays qui possède une longue tradition dans la fabrication de ballons de football. Toutefois, cette industrie qui demande une dextérité importante employait de nombreux enfants dans le cadre de ses activités. Selon une étude de l’Organisation Internationale du Travail, en 1997, environ 7.000 enfants âgés de 7 à 14 ans travaillaient pour l’industrie du ballon rond.
Vous ne voulez pas offrir à vos enfants des ballons fabriqués par des enfants ? Pour l’Euro 2016, offrez les ballons de football équitables et écologiques des magasins Artisans du Monde !
Les ballons de football équitables d’Artisans du Monde
Les magasins de commerce équitable Artisans du Monde proposent des ballons de football fabriqués par l’entreprise Vision au Pakistan. Créée en 2002, cette société est l’une des pionnières du commerce équitable dans le pays.
Elle offre à ses 300 ouvriers et 1.500 couturiers, des salaires décents. Et la prime de commerce équitable a permis de mettre en place des programmes de santé, ainsi que des bourses et des achats de fournitures scolaires pour les enfants des employés.
Des ballons de football en cuir synthétique
Les cuirs utilisés pour ces ballons de football sont produits à partir de fibres synthétiques, et de plastique recyclé. Ce cuir synthétique est plus durable que les cuirs traditionnels : il ne contient pas de produits animaux, est plus résistants et sa fabrication s’avère moins polluante que l’industrie du cuir classique.
De plus, les ballons de football et de volley ainsi que les mini ballons Artisans du Monde fabriqués par Vision, sont ornés d’un motif représentant le globe terrestre. Un beau message pour jouer éthique.
Euro 2016 : les équipementiers sportifs encore épinglés
Loin de ces pratiques vertueuses, les principaux équipementiers sportifs ont encore de très gros progrès à faire, pour proposer des vêtements et des accessoires éthiques. Ce mois-ci, le magazine Alternatives Économiques alerte sur les dessous du football.
Il indique que l’équipementier Nike, qui fournit les ballons de l’Euro 2016, a par exemple délocalisé ses usines au Vietnam. Les salariés y sont rémunérés à un coût encore plus bas qu’en Chine, soit 170 euros mensuels pour un ouvrier vietnamien, loin du salaire vital nécessaire pour subvenir aux besoins d’une famille.
Une campagne pour dénoncer les pratiques des sponsors de l’Euro 2016
Le collectif De l’éthique sur l’étiquette, qui promeut les filières textiles éthiques, a lancé une campagne pour l’Euro intitulée : « Anti-jeu : les sponsors laissent les travailleurs sur la touche ». Car il faut bien le reconnaître, loin des pratiques de responsabilité sociale clamées par les sponsors des équipes, la réalité sur le terrain est loin d’être rose.
Le collectif dénonce les pratiques des sponsors qui recherchent avant tout la rentabilité maximale. Ainsi, pour un t-shirt Adidas vendu 85 euros, les ouvriers ne toucheront que 60 centimes pour leur travail.
Pour en savoir plus, suivre la campagne « Anti-jeu » et écrire aux marques : www.ethique-sur-etiquette.org/antijeu