Il est tentant, avec les beaux jours, d’utiliser son vélo pour aller faire des courses, aller au travail ou faire un peu d’activité physique… Cependant, de nombreux cyclistes ont été verbalisés pour non-respect de l’arrêté sur le confinement. Qu’en est-il réellement ? Comment peut-on faire du vélo tout en respectant la loi ?
Peut-on utiliser son vélo pour les déplacements en confinement ?
Le décret du 23 mars 2020 ne précise pas quel moyen de transport utiliser pour réaliser ses déplacements. Par conséquent, il est tout à fait possible d’utiliser le vélo pour aller au travail ou faire ses courses. De surcroît, la pratique du vélo permet d’éviter les transports en commun, espaces confinés qui favorisent la propagation du virus.
Utiliser le vélo pour l’activité physique ?
En revanche, il y a un débat en ce qui concerne l’utilisation du vélo pour faire un peu d’activité physique. Pour le Ministère de l’Intérieur, « la pratique du vélo de loisir est interdite ». Vos enfants peuvent toutefois l’utiliser lors d’une sortie brève, accompagnés par un adulte à pied.
On peut utiliser son vélo comme un moyen de transport © LightField Studios
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Il est pourtant possible de faire du vélo dans le cadre de l’« l’activité physique individuelle des personnes », dans le respect du décret : déplacement d’une heure et dans un rayon d’un kilomètre maximum. N’oubliez pas également votre attestation et votre pièce d’identité.
De nombreux cyclistes ont été verbalisés alors qu’ils se déplaçaient en respectant les règles de confinement, pour aller travailler ou pour réaliser un déplacement nécessaire. Il est possible de contester cette amende sur le site antai.gouv.fr : il est conseillé de bien noter le lieu et l’heure de l’infraction pour montrer que vous étiez « dans les clous ».
La FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette) conseille également de leur signaler la contravention pour dénoncer les verbalisations de cyclistes.
La FUB dénonce en outre les fermetures abusives de pistes cyclables : de nombreuses communes ont clôturé les pistes cyclables, dans le prétexte de limiter les déplacements de loisirs, alors que de nombreux cyclistes les utilisent encore dans le cadre de leurs déplacements domicile-travail.
