Changer son style, mais pas son niveau de vie : émissions de CO2 divisées par cinq
Les Lindell n’ont pas eu besoin de changer radicalement leur façon de vivre pour faire baisser leurs émissions de CO2… on est en Suède tout de même ! Mais ils ont été surpris par le nombre de petits changements qui permettent de réduire son impact carbone de façon significative : manger moins de viande, faire du covoiturage, ne pas jeter de la nourriture, voyager moins loin en vacances.
En cela ils ont été aidés par les conseils du département de santé de la ville de Stockholm et, bien entendu, par le fait de conduire une voiture tout électrique et d’habiter une maison basse consommation qui produisait même de l’électricité grâce à ses nombreux panneaux solaires.
A la fin de l’expérience, qui a duré six mois entre 2010 et 2011, les résultats sont impressionnants : les Lindell ont réduit leurs émissions de CO2 dans le domaine du transport de 95 %, dans celui de la nourriture de 80 %, pour l’ensemble de la maison de 60 % et de 50 pour le reste, pour une réduction totale de 75 %, sans sacrifier à un style de vie occidental très confortable…
Et la suite ?
Trois ans après la fin de l’expérience, où en est-on ? Les partenaires tirent la conclusion suivante : « Les résultats montrent qu’il faut conjuguer plusieurs choses pour réussir à diminuer de façon significative les émissions de CO2 : modifier le système de production d’énergie mais aussi et surtout changer notre style de vie, surtout au niveau de la nourriture. »
Les Lindell ont retrouvé leur vie d’avant mais avouent avoir changé leur façon de vivre. La maison Basse Consommation a été rachetée par une seconde famille, les Jogensjö, qui ont décidé de prolonger indéfiniment le projet. Les trois entreprises continuent à rechercher des innovations technologiques.