Les différentes familles de féculents
Il existe plusieurs sortes de féculents. Ce choix permet de les varier le plus possible et de pouvoir aussi répondre aux personnes intolérantes au gluten.
- Les céréales ou aliments d’origine céréalière : riz, maïs, semoule, blé (entier ou concassé), pâtes, farines et pain, flocons d’avoine.
- Les légumes secs et assimilés : lentilles, pois chiches, pois cassés, flageolets, haricots blancs,haricots rouges, fèves.
- Les pommes de terre et le manioc, ainsi que son dérivé, le tapioca.
Féculents et glucides : quelle différence ?
Les principaux composants des féculents sont les glucides. On les sépare selon leur nombre de molécules :
- les glucides simples ou « rapides » : ce sont les mono- et disaccharides (glucose, fructose, saccharose et lactose). Le sucre en fait partie.
- les glucides complexes ou « lents » : ce sont les polysaccharides, amidon et ensemble des polysaccharides non amylacés.
Autre façon de parler des glucides : la notion d’index glycémique permet de faire une classification des féculents très intéressantes pour les personnes qui veulent perdre du poids, et bien sûr pour les diabétiques.
Le conseil de la diététicienne :
Les féculents ont trop longtemps été les mal-aimés – à tort ! – des régimes qui ont brisé leur réputation. La grande étude NutriNet sur les féculents montre d’ailleurs que la consommation de féculents inférieure aux recommandations est plus fréquente chez les personnes ayant suivi ou un plusieurs régimes amaigrissants dans le passé…
N’ayez plus peur des féculents ! Ils sont indispensables à toute alimentation équilibrée. Je les recommande à tous mes patients qui s’étonnent de ne plus avoir de fringales en fin de matinée ou d’après-midi et retrouvent de l’énergie pour la journée.
Le fait de ne plus se priver du choix que représentent les nombreuses sortes de féculents participe aussi à retrouver le plaisir de manger par la diversité alimentaire.
Que du bonheur !
Découvrez la Newsletter Alimentation diffusée par Emma chaque vendredi.
Il est facile de s’abonner (ou se désabonner).
Veuillez noter qu’Emma et consoGlobe ne donnent ici que des informations et conseils de portée générale. Pour des conseils personnalisés, il faut soit contacter Emma en tant que diététicienne, soit consulter un médecin nutritionniste.
Enorme tissus de conneries réunis en un article. Raphael, Etienne et Benoit, je partage tout à fait votre avis.
voici encore une preuve que les diététiciens sont totalement incultes en matière de nutrition. ces gens là sont inutiles, voire dangereux, et leurs conseils périmés. Mieux vaut faire appel à un naturopathe.
Votre position, Marie, est peut-être un tantinet excessive. Toutefois, lorsque j’entends un nutritionniste connu, dénoncer les (je cite) « conneries » des autres tout en parlant lui-même de sucre lent au sujet d’aliments dont on sait qu’ils n’en sont pas (IG élevé), je me dis que vous n’êtes pas loin de la vérité.
La notion d’IG (la propension d’un aliment à induire une forte glycémie sanguine. Plus l’IG est bas, moins la glycémie sera forte) n’est pas réservée aux diabétiques et aux personnes désireuses de perdre du poids !
Tout le monde devrait en tenir compte et c’est ainsi que l’on réduirait les risques de diabète de type 2 ainsi que l’obésité. La notion de sucre lent, sucre rapide est plus qu’obsolète voire fausse. Aux Etats-Unis, alors en guerre contre l’obésité, les autorités ont recommandé le recours aux céréales et féculents en pensant détourner les gens des graisses. Résultat : l’obésité n’a pas été réduite car lesdits céréales et féculents n’ont rien de sucre lent mais présentent un IG élevé voire très élevé et ainsi favorisent l’obésité et le diabète de type 2. L’un étant souvent lié à l’autre, d’ailleurs.
Bonjour
Le seul bon régime c’est celui qui associe des aliments différents et qui évite ou au moins limite l’association sucres + graisses : pas de pâtes sans légumes verts mais on peut y ajouter un peu d’huiles mélangées, ou de bon beurre si les vaches mangent de l’herbe et non des céréales + tourteaux, pas trop de pâtes avec la viande et surtout des légumes verts .
Avec du bon sens on y arrive. J’ai vu dans un restaurant universitaire un menu pizza-frites : ça va une fois par semaine mais pas tous les jours…
Et ne surtout pas oublier l’exercice physique et intellectuel, faire des soirs sans télé
J’ajoute que l’effet satiété est obtenu aussi et grandement avec les aliments à fibres quand elles sont bien digérées, ce qui peut demander un temps d’adaptation.
Faire cuire des haricots vets à la vapeur, puis les rissoler 3-4mn dans une poëlée d’oignons à l’huile d’olive, ajouter plein d’herbes/épices, prendre avant ou après une salade+tomates+fromage de chèvre, ça fait un bon repas nourrissant, qu’on peut agrémenter d’un peu de charcuterie fine ou de fromage affiné en quantité très limitée, ou d’un dessert. Le tout avec un verre de bon vin Simple…
« faire des soirs sans télé » : je dirais même, pas de télé du tout court
Le sujet de cet article est obsolète depuis bien longtemps. L’effet satiété est atteint grâce aux bonnes graisses et non grâce aux féculents. Je rappelle que ce sont les amidons que nos enzymes ont particulièrement du mal à découper et que ainsi l’amidon fermente dans l’intestin (surtout si on ne mâche pas suffisamment) et du coup c’est bien l’excès de féculent qui créé des mauvaises graisses dans notre intestin, responsable en grande partie de la prise des bourrelets abdominaux et de la stéatose hépatique. Pour ce dernier fléau de santé publique (stéatose) l’excès de fructose est également impliqué, ainsi que la mauvaise vidange quotidienne de l’estomac, dans laquelle la sédentarité est en partie responsable. Or il existe une relation entre le cholestérol et la stéatose hépatique. C’est bien parce que nous consommons énormément de glucides depuis 90 ans environ que nous finissons par faire du cholestérol en excès. Et pas du tout parce que nous consommons trop de lipides. D’ailleurs nos ancêtres européens mangeaient très gras et n’avait pas de cholestérol. En occident jamais l’être humain n’avait consommé autant de glucides et jamais nous n’avions vu autant de personnes souffrant de syndrome métabolique, qui est presque toujours corrélé à de la graisse abdominale ou un foie gras (stéatose). Christophe ETIENNE Clesdesante.com
Bonjour,
Ce qu’il faut voir avec les féculents du point de vue de l’index glycémique (IG), c’est la présence des fibres : ainsi, le pain, les pâtes ou le riz blancs et à à cuisson rapide auront un IG élevé, mais pas le pain, les pâtes ou le riz complets. Aussi la présence en même temps d’autres aliments permet également d’abaisser l’IG.
Bonjour,
Il est appréciable qu’on parle enfin d’index glycémique, mais la classification sucres lents/sucres rapides n’est-elle pas obsolète ? Par exemple, il me semble que pommes de terre et pain sont tous deux des sucres rapides, si l’on en croit leur index glycémique.