Industries, transports motorisés et production énergétique sont autant de causes de la pollution atmosphérique, particulièrement dans les villes industrialisées ou à forte densité démographique. La pollution de l’air est responsable d’affections respiratoires, de maladies cardiaques, de cancers et de près de 3,5 millions de décès par an de par le monde. Sans compter les pertes économiques – chiffrées à 3 500 milliards de dollars par an, selon l’OCDE.
Des mesures applicables et efficaces sont donc nécessaires pour assainir l’air que nous respirons et sensibiliser les populations à ce sujet. Mais comment ? Choqué par le smog urbain observé à Pékin, Daan Roosegaarde s’est penché en 2014 sur un procédé innovant : celui de filtrer l’air en faisant du vélo. En quoi cela consiste ?
Un vélo nettoyant pour recycler l’air pollué
Daan Roosegaarde, originaire de la Hollande, deuxième pays d’Europe le plus adapté au vélo urbain après le Danemark, a initié un projet innovant : équiper les vélos de purificateurs d’air, afin d’assainir le smog urbain « qui plonge la capitale chinoise dans l’obscurité », comme il le souligne.
Pour ce faire, le projet du designer néerlandais prévoit de doter les vélos « d‘un purificateur d’air directement accroché sur le guidon ». Ce filtre à ionisation positive, lui-même alimenté par des mini-capteurs solaires ou le pédalier, emprisonne les poussières et particules fines présentes dans l’air ambiant.
Quant au cadre du vélo, il renferme une batterie électrique rechargeable et un réservoir d’eau reproduisant le processus de la photosynthèse, même à l’arrêt. Ainsi, en pédalant, le cycliste déclenche un mécanisme cyclique grâce auquel le filtre à particules aspire l’air pollué, le nettoie puis renvoie l’air ainsi purifié vers le visage du cycliste. Récompensé en 2013, dans le cadre du Red Dot Design awards, le vélo est en cours de développement.
Un vélo anti-pollution pour améliorer la qualité de l’air, mais aussi pour sensibiliser
Faire le choix de se déplacer à vélo est déjà un engagement responsable pour réduire la pollution urbaine. Et si concevoir un vélo pour assainir l’air ambiant est une extraordinaire avancée technique, cela ne constitue qu’une solution symbolique, aux vertus avant tout pédagogiques.
J’adore les gnocchis
t’es vrm pas mature
très bien le vélo purificateur air
Ca me rappelle un gag de gaston Lagaffe :
– Mais quand il est plein, votre filtre, qu’en faites-vous ?
– C’est facile, on le jette et on en met un autre.
Arrrgh !