Tout cela est bel et bien terminé : la loi Macron signe la fin définitive des cabines téléphoniques. Orange n’est plus tenu à maintenir ces cabines dans chaque ville au nom du service public de téléphonie.
Vers le démantèlement des cabines téléphoniques
On en dénombrait 300.000 il y a vingt ans. À présent, elles ne sont plus que 5.450. Elles causent des pertes pour Orange de l’ordre de 10 millions d’euros par an, alors que leur utilisation a dégringolé ces dix dernières années.
Que faire des cabines téléphoniques qui restent ?
Dès à présent, le prix de cet objet devenu « vintage » a grimpé sur les sites de vente en ligne, acquis par les collectionneurs. Les cabines qui n’auront pas cette chance finiront recyclées par Veolia, qui récupérera aluminium et verre.
Certaines mairies ont également fait preuve de créativité pour donner une deuxième vie à ces cabines : plus de 1.000 d’entre elles ont déjà été transformées en mini-bibliothèques ou en « boîte à livres ».
L’artiste Benedetto Bufalino a d’autres idées pour transformer les cabines téléphoniques : en les montant sur roues, elles deviennent de vrais « téléphones mobiles » ; en 2013, à Nantes, il en a également transformé une en aquarium.
On peut aussi piocher quelques idées chez nos voisins qui connaissent la même problématique : que faire de ces anciennes cabines téléphoniques devenues inutiles ? À New York, la municipalité les a transformé en bornes Wi-Fi. À Londres, les célèbres cabines rouges ont été pour la plupart démantelées. D’autres ont été transformées en station de recharge pour téléphone mobile, galeries d’art miniature ou encore en mini-pub.
Alors, ne mettons plus au rebut nos cabines téléphoniques, offrons-leur une deuxième vie !
Illustration bannière : cabine téléphonique en Bretagne – © Joe Tabacca Shutterstock
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