La pression sur le pouvoir d’achat et la crise qui durent en France plus qu’ailleurs ont eu une conséquence très directe : l’émergence de la distribution low cost. De nouveaux concepts sont nés tels Primark ou Costco (1) qui ont contribué à accentuer la pression sur les prix. Les filières économiques mondialisées et les grandes multinationales comme Wall Mart ou Ikea, pour ne citer qu’elles, ont accentué le goût du consommateur occidental pour le low cost. Mais une étude récente montre que les choses sont peut-être en train de changer.
Le low cost, c’est la dictature du Toujours moins cher
Selon l’Observatoire de l’ObSoCo, Observatoire Société et Consommation, il semblerait que les consommateurs français commencent à ne plus chercher systématiquement le prix le moins cher mais chercheraient davantage le bon rapport qualité-prix.
Le bon rapport qualité-prix serait ainsi tout doucement privilégié.
La crise a accentué la schizophrénie des consommateurs : d’un coté, en tant que clients, ils veulent toujours le meilleur tarif pour optimiser leur budget (et parfois par habitude réflexe). D’un autre coté, en tant que citoyens, ils regrettent que les entreprises ferment et que les emplois se perdent au profit des importations lointaines.
Comme l’explique l’économiste Pascal Perri, la guerre des prix que se livre la grande distribution est une catastrophe pour les salariés et pour l’économie. Au final, à force de chercher toujours moins cher et du low cost, le consommateur y perd…
Pourtant, la nouvelle conscience écologique et la crise donnent une nouvelle perspective à la nécessité de toujours trouver « le meilleur prix ». Dans le processus de décision du consommateur, le tarif le plus bas ne l’emporte plus systématiquement ?
Cela dénote une nouvelle perception du prix des produits ou services. L’ObSoCo remarque qu’il semble « que les consommateurs soient de plus en plus nombreux à considérer que le produit le moins cher n’est pas nécessairement une bonne affaire ». Autrement dit, le prix, c’est n’est pas seulement le prix, c’est aussi la qualité, de l’emploi, …
Schizophrenie veut dire séparation mais aussi porte le tragique poids d’une maladie mentale .
Ce mot porte un stigma et beaucoup de tragédies et ne devrait pas être utilise légèrement pout parler de séparations; c’est un mot très douloureux pour certains.Cela augmente le stigma contre les gens qui souffrent de maladies du cerveau. merci pour essayer d’utiliser un autre mot
Ô le joli sophisme que cet article… le consommateur responsable du chômage quoi ? Bah voyons…
Tant que les frontières resteront des passoires à n’importe quelle chinoiserie, il ne faudra pas s’étonner du mouvement allant vers le moins cher, et notamment par peur de lendemain qui pourraient déchanter !
Sinon, je ne sais pas si vous avez vu, mais une enseigne de supermarché vend des fruits moches. On pourrait se dire qu’elle les vend à 1€ le kilo, puisqu’auparavant c’était poubelle. Eh bien non ! C’est 30% moins cher… Autrement dit elle doit acheter ses fruits à 20 centimes le kilo au maximum et nous les refourgue au prix fort, histoire qu’on continue de s’intoxiquer avec leur hachis parmentier industriel au steak de cheval fermenté et compagnie.
Bref, tout est politique et d’une politique qui se soumet à des coteries (importateurs, intermédiaires, industriels, grands distributeurs…) qui ne devraient pas avoir droit de cité en démocratie et dont le résultat se voit dans de nombreuses villes de provinces : un centre-ville fantôme avec plein de superbazars autour de la ville. Le modèle américain quoi ! Et un pays qui coule…