Ticket de caisse : fin de l'impression systématique, sauf pour...

Le mois d’août 2023 s’ouvre sur une nouvelle ère pour le ticket de caisse. Il va doucement disparaître du paysage. Mais si son impression systématique s’estompe, des exceptions persistent. Avec des changements de taille pour le consommateur.

Fin de l’impression du ticket de caisse : une démarche éco-responsable

L’objectif est clair : diminuer le gaspillage papier et protéger la santé des consommateurs. Les tickets de caisse, autrefois omniprésents, étaient non seulement une source de déchets, mais contenaient aussi des substances nocives, les perturbateurs endocriniens. La nouvelle directive vise donc à limiter leur impression. Cependant, le consommateur a toujours le choix : obtenir son ticket de caisse en format papier sur demande ou le recevoir électroniquement.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale de transition écologique. En réduisant l’impression systématique, on limite la consommation d’encre, d’énergie et la production de déchets. Il faut tout de même rappeler que, chaque année, ce sont près de 30 milliards de tickets de caisse qui sont imprimés en France.

De plus, cela encourage les entreprises à adopter des solutions technologiques plus vertes et innovantes. C’est un pas vers un futur où la technologie et l’écologie coexistent harmonieusement, offrant aux consommateurs des solutions à la fois pratiques et respectueuses de l’environnement.

🧾 Consommateurs, dès le 1er août 2023, l’impression du ticket de caisse et de carte bancaire s’effectue à votre demande. Découvrez toutes les modalités dans notre FAQ 👉https://t.co/MFpdmTgkyL ⬇️ pic.twitter.com/mrTJeByeBK

— DGCCRF (@dgccrf) July 20, 2023

Les cas où la version papier reste d’actualité

Même si l’initiative est majoritairement saluée, il est essentiel de noter que l’impression n’est pas totalement obsolète. Voici les situations où elle reste de mise :

Achats sous garantie : Certains produits, qualifiés de « durables », nécessitent une garantie légale de conformité. Cela englobe des articles tels que les appareils électroniques, l’électroménager ou encore les montres. Le ticket sert alors de preuve d’achat et d’attestation de garantie.
Opérations bancaires spécifiques : Lorsqu’une transaction par carte bancaire est annulée ou n’aboutit pas, un ticket est indispensable pour attester de cet échec et éviter des dédoublements de paiement.
Automates et services : Certains services, comme les péages ou les parkings, requièrent un ticket pour accéder ou bénéficier du service. De même, les prestations dans l’hôtellerie et la restauration d’un montant supérieur à 25 € nécessitent une trace papier.
Produits pesés : Dans les commerces où les produits sont pesés (comme les boucheries), le ticket valide le poids et le prix correspondant.

La transition vers le dématérialisé soulève des préoccupations en matière de protection des données. La CNIL, garante de la protection des données en France, met en avant les risques associés à la transmission d’informations personnelles lors de l’envoi électronique des tickets.