Manger davantage de poisson fait peut être partie de vos bonnes résolutions de ce début d’année. Vous avez raison : le poisson est très bon pour la santé puisqu’il contient du « bon gras » – les fameux omega-3 – et pléthore de nutriments essentiels. Pourtant, le poisson ne doit pas être consommé les yeux fermés car certaines espèces sont menacées. C’est le cas du flétan qui vient compléter le guide des poissons, notre série d’articles consacrés aux poissons que l’on peut consommer et ceux qu’il vaut mieux éviter.
Le flétan, poisson des grands fonds
Le terme flétan recouvre plusieurs espèces de grands poissons plats de la famille des Pleuronectidae à laquelle appartient la plie ou la limande entre autres. Lorsqu’on parle de flétan, il peut s’agir du flétan commun ou flétan de l’Atlantique Hippoglossus hippoglossus, du flétan noir ou flétan du Groenland ou encore du flétan du Pacifique Hippoglossus stenolepis.
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Le flétan commun apparaît sur la liste des espèces menacées de l’IUCN depuis 1996.
Description du flétan
Comme tous les poissons de la famille des Pleuronectidae, le flétan possède des yeux qui sont tous deux situés du coté droit de sa tête.
Le coté gauche aveugle et non pigmenté fait face au sol. Son corps allongé présente une ligne latérale fortement arquée dans la région pectorale.
Le flétan a une bouche large dotée de dents incurvées. Sa queue est concave. La couleur de son flanc droit varie de gris verdâtre à brun foncé alors que son flanc gauche va du blanc au gris pâle.
La taille du flétan varie fortement d’un poisson à un autre. Il peut atteindre des proportions énormes, faisant de lui le plus gros poisson plat du monde : les plus gros spécimens peuvent en effet dépasser les 2,5m et peser plus de 300 kg. Habituellement, il mesure environ 1m et pèse une cinquantaine de kg.
Habitat et moeurs du flétan
Le flétan commun évolue dans les profondeurs des eaux de l’Atlantique.
En hiver, il nage à plus de 500m de profondeur et remonte l’été à moins de 40m sous la surface. Les jeunes flétans vivent à des profondeurs variant de 35 à 55m alors que les adultes vivent en moyenne entre 150 et 230 m. Ce poisson des fonds marins se sert de sa forme aplatie pour s’enfouir plus facilement sous la vase ou dans le sable dès qu’il sent la présence d’un prédateur. Cette technique de camouflage lui permet aussi de surprendre ses proies.
Le flétan se nourrit d’autres poissons, comme le cabillaud, l’églefin, le sébaste ainsi que des espèces de poissons vivant comme lui dans le sol comme la raie, la lingue et également les petits requins. En hiver, le flétan de l’Atlantique se retire dans des eaux plus profondes et se nourrit principalement des crevettes d’eaux profondes.
Le frai du flétant a lieu en eaux très profondes, jusqu’à 1000m, à la fin de l’hiver ou au début du printemps. Une femelle de taille importante, 90 kg, peut pondre deux millions d’oeufs.
Le flétan est une espèce de poisson à la croissance lente et parvenant tardivement à l’âge adulte. Les mâles atteignent leur maturité sexuelle entre cinq et sept ans et les femelles vers sept ou huit ans. Cela le rend vulnérable face à la surexploitation.
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Suite > la pêche, une menace qui pèse sur le flétan
Des cours de nutrition, certes, mais aussi (et peut-être surtout) pour les adultes car les enfants mangent ce que leurs parents leur proposent…
Vos articles sont très intéressants!
« feu rouge » ou « feu vert »? Le flétan (sans précision quant à l’espèce) est dans la liste « feu vert » alors que les commentaires évoquent la surpêche et une menace pour le « flétan atlantique », avec « feu rouge ».
la femelle fletan à partir de cinq ans sort ces petits de son ventre directement dans l atlantique
le fletan mesure un cm a la sortie et est de la taille d une colline a l age adulte:joyeu noel 2014§§!
Tumble translation fr
Le texte présenté ici a déjà été publié sur d’autres sites il y a déjà plusieurs années. pourquoi cette republication?
Les données scientifiques que vous mentionnez datent de 2010. N’y a t-il pas des données plus récentes? Pourriez vous par ailleurs fournir le lien, le titre de l’étude mentionnée, pour que le lecteur puisse approfondir sa lecture?
Par ailleurs, attention à la signification des termes que vous employez. Le flétan serait menacé d’extinction? quelle espèce? et quelle étude signale un tel risque d’extinction d’espèce? Attention, il est important de ne pas donner de fausses informations. que des stocks de poissons soient surexploités et qu’il faille agir contre cela, oui mais affirmer qu’une espèce est menacée d’extinction, c’est autre chose.
Faire preuve de bonne foi, c’est indispensable pour lutter contre les arguments des lobbys industriels qui se servent justement de l’argument selon lequel les écologistes manipulent l’opinion en énonçant des contre-vérités.
Comme Marling, je pense qu’il va falloir faire des cours de nutrition en classe. Et aussi de cuisine ! Je suis allée au collège en Angleterre, et j’avais une demi-journée de cuisine par semaine. On adorait ça, et on apprenait beaucoup ! Si on cuisinait davantage il n’y aurait pas autant de problèmes d’obésité et de diabète.
Conclusions : nous mangeons trop de poisson, trop de viande alors qu’il existe pourtant tellement d’autres aliments pour les remplacer. Malheureusement, ce n’est qu’en lisant certains livres, en cherchant sur internet que l’on peut comprendre cela. Pourquoi dans notre bonne vielle éducation n’y a t’il pas de courir de nutrition ? Ca serait pourtant une solution pour bien des problèmes dans notre monde actuel non.