Amapola signifie coquelicot en espagnol. Ce nom de fleur qui évoque les champs s’est naturellement imposé à Jacky Pacey et son associé, eux qui souhaitaient offrir aux citadins parisiens un petit havre de paix et de campagne au coeur de la capitale. Et c’est ainsi, Amapola, qu’ils appellent leur boutique d’artisan-fleuriste qui s’ouvre à Paris en 2000. Dès le début, Jacky-Pacey qui a passé une grande partie de son enfance à la campagne se soucie des aspects environnementaux de son activité. Il met alors tout en oeuvre pour être le plus éco-responsable possible.
Un fleuriste en circuit-court
Il s’approvisionne auprès de petits producteurs de fleurs de la région Ile-de-France, en mode circuit court. C’est bon pour la planète et pour les clients puisque les fleurs vendues en boutique sont de première fraîcheur, souvent cueillies la veille.
Il trie ses déchets, consomme raisonnablement l’eau et réutilise celle des vases autant que possible, il a décoré sa boutique de meubles en bois récupérés, récupère à Rungis les fleurs achetées dans des cartons pour diminuer les emballages inutiles…
Premier artisan-fleuriste labellisé éco-responsable à Paris
Cette gestion raisonnée a valu à Amapola de recevoir le label éco-responsable de Clayrton’s.
Une première pour un artisan-fleuriste parisien. Pour Jacky Pacey, au-delà de la récompense des efforts fourni en termes de développement durable, ce label représente également la reconnaissance de son métier d’artisan-fleuriste.
Un métier passion qu’il essaime aussi à l’extérieur de sa boutique.
C’est en effet le premier à avoir planter des fleurs au pied des arbres des trottoirs parisiens dans le milieu des années 90. Pratique interdite à l’époque, l’intrépide semeur a participé durant un an à plusieurs réunions à la mairie de la ville pour le fleurissement des pieds d’arbres soit autorisé. Pari fleuri réussi.
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