Est-il possible de faire du ski tout en respectant l’environnement ? Entre déplacements, remontées mécaniques, consommation d’énergie et de déchets, pression sur les ressources en eau, le ski n’est pas une activité écologique. Toutefois, il est possible de minimiser son impact sur l’environnement en choisissant des stations de ski écologiques : par exemple, celles qui ont choisi le label Flocon Vert.
Le ski n’est pas un loisirs écolo © pixbull
Le ski, un sport qui ne surfe pas sur l’écologie d’où le label Flocon Vert
Les vacances de février sont bien souvent synonyme de parenthèse enneigée. Rien de tel qu’un petit séjour au ski pour se couper de son quotidien et s’aérer les poumons ! Pourtant, même si les 57 millions de journées skieur en 2016(1) prouvent bien que les amateurs de ski ne boudent pas leur plaisir, certains (et peut être vous-même) déplorent son impact écologique.
Le ski compte parmi les sports qui polluent le plus. En cause les dameuses par exemple, ces énormes machines servant à aplanir les pistes et qui consomment 25 litres de carburant à l’heure ! Les canons à neige également sont de gros consommateurs d’eau et d’électricité.
infographie © France Montagnes
Les infrastructures et la pratique des sports d’hiver affectent la flore et la faune environnantes. Le phénomène s’amplifie même avec les nombreux adeptes du hors piste…
Flocon Vert, pour un tourisme durable à la montagne
L’association est connue entre autres pour ses petits éco-guides très pratiques répertoriant les stations de ski et le matériel de montagne le plus écolo. Ces guides présentent les initiatives locales prises par des dizaines de stations de ski en France comme l’utilisation des énergies renouvelables, les hébergements durables ou la mise en place de système de covoiturage par exemple.
Le label Flocon Vert qui résulte de ce travail garantit l’engagement durable des destinations touristiques de montagne. Il permet aux amoureux de la montagne et de la planète de trouver une destination touristique en accord avec leurs valeurs.
Séjour au ski et tourisme durable peuvent donc faire bon ménage !
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On peut penser au ski de fond, bien plus respectueux de la nature que ne l’est le ski de piste. Pas de remontée mécanique, pas de défiguration du paysage, pas de pollution sonore, mais certes, le passage d’une dameuse néanmoins… Surtout, allons skier sur de la neige naturelle, pas artificielle !
Le ski j’en ai fait, beaucoup entre 20 et 30 ans, avant de prendre conscience de l’impact écologique négatif de cette activité.
Ceux qui en font régulièrement sont des égoïstes qui ne pensent qu’à leur plaisir. Et je parle en connaissance de cause !
Quand on pense à toute la pollution générée par la création des pistes, qu’elle soit liée à la circulation, à l’entretien des pistes ou à la défiguration de la montagne par les infrastructures, sans parler des déchets des skieurs on a tout simplement plus envie d’être mêlé à ça !
Les grosses stations sont des parcs d’attractions pour gogos en mal de sensations…
Respect par contre à tous ceux qui vivent la montagne, en y allant de temps en temps, pour une sortie ski de rando ou raquettes et en utilisant les navettes. Respect aussi à tous ceux qui y vivent et la préservent.