De plus en plus d’entrepreneurs soucieux du bien-être des populations et de la protection de l’environnement, se tournent vers les nouvelles technologies, pour développer toutes sortes de projets plus ou moins ambitieux. Pour certains, la robotisation et l’automatisation sont devenus une priorité. C’est le cas de Flora Robotica, un projet révolutionnaire pour le développement de l’architecture et pourquoi pas de l’aagricuture urbaine. Des plantes-robots ? Mais, de quoi s’agit-il exactement ?
Florarobotica : présentation d’un projet futuriste
Si l’on connait bien à présent, les fermes verticales ou mobiles mettant à profit entres autres la culture hydroponique, des études en cours pourraient bien rendre ces méthodes désuètes.
Flororobotica veut combiner les plantes et les robots en bio-hybrides pour révolutionner l’architecture et l’agriculture urbaine
Financé par l’Union Européenne dans le cadre des projets Horizon 2020 et mené par un groupe multidisciplinaire de biologistes, d’ingénieurs, de mécaniciens, d’informaticiens et d’architectes venus de Pologne, du Danemark, d’Allemagne et d’Autriche, Flora Robotica fait partie des projets de « Technologies émergentes » dont le but premier est de produire de l’architecture et des espaces de vie à partir d’une alliance entre robots et plantes.
Découvrez sur cette vidéo en anglais la présentation du projet Florarobotica
Ainsi, le projet Flora Robotica étudie « la possibilité de relations symbiotiques entre la plante et la machine, afin de créer une société de biohybrides fonctionnant dans un système cognitif auto-organisé et distribué, capable de croissance et de développement par l’interaction avec l’homme, aboutissant à la création de structures architecturales ».
Observez sur cette vidéo (en anglais) comment contrôler et influencer la croissance et le développement d’une plante
Pour résumer, il s’agit de créer des systèmes hybrides en mettant en symbiose plantes et robots. Les expériences préliminaires de Flora Robotica ont permis de conceptualiser un robot-plante, en construisant une structure échafaudage, équipée de dispositifs autonomes (capteurs et actionneurs) et d’un système de collecte d’énergie. Le tout serait bien-sûr connecté sans fil à une plateforme de contrôle. Modulable et personnalisable en fonction des besoins des utilisateurs et des objectifs, l’ensemble pourrait être alimenté par des panneaux solaires, des micro-éoliennes ou des piles à combustible microbiennes.
Une vidéo (en anglais) pour mieux visualiser l’idée
La prochaine révolution végétale de notre ère pourrait donc être le « jardin social connecté regroupant les hommes, les plantes et les robots ». En d’autres termes, une architecture génétique réactive, créant une sorte de jardins cybernétiques à l’intérieur de nos maisons, afin de faire pousser (ou cultiver) la même chose qu’actuellement mais en utilisant moins de ressources.
Florarobotica : vers une agriculture urbaine mieux maitrisée pour une production alimentaire efficace dans les centres urbains
On peut imaginer que ce projet futuriste, conçu à l’origine pour l’amélioration des espaces de vie, pourrait à plus grande échelle, permettre le développement des productions agricoles en milieux urbains. Espaces verts, logements et bureaux… les lieux de vie, de travail et de loisirs pourraient être prévus pour de fusionner le monde naturel et la robotique en une entité cohérente dès la conception des quartiers de demain.
Le saviez-vous ?
Avez-vous déjà imaginé un robot jardinier contrôlable à distance depuis un smartphone ou une tablette numérique, entretenir votre jardin ? Il existe bel et bien ! Il s’agit d’une invention du jeune Eliott Sarrey, idéale « pour les personnes à mobilité réduite ou qui n’ont pas forcément du temps à consacrer à leur jardin ».
On peut imaginer que dans les définitions des nouvelles stratégies conciliant vie urbaine et espaces verts, la robotique s’est faite une place et qu’elle pourrait bien contribuer à l’essor du monde végétal dans les villes de demain.
De nombreuses études récentes montrent que les plantes sont douées d’une intelligence particulière, qu’elles communiquent, mettent en place des stratégies pour survivre et feraient même preuve de mémoire : finie la vision de la plante immobile et muette, le monde végétal doit désormais compter sur la robotique pour développer toutes ces potentialités non exploitées…
Cela n’apportera strictement rien. Je suis surpris que des chercheurs s’amuse à se genre de chose. On vient tout juste d’apprendre que triticium produisait des son pour attirer les autre plans. On n’a pas non plus eu besoin de robot pour étudié l’auxine. On en apprend plus avec le nez, et en observant. Et si je disait un truc comme : ce ne sera plus nous qui crééront les robots mais eu même. Génial non?