« Bien-être animal », cette thématique semble presque apaisante tant le mot « bien-être » évoque pour certains différentes techniques de massage et moments de relaxation.
Mais les animaux, les massages, ils ne connaissent pas ! Et alors que les scandales agroalimentaires se multiplient, la notion de bien-être animal ressort de plus en plus comme un gage de qualité. Mais qu’en est-il vraiment ? Qu’est-ce que le « bien-être animal » ?
L’industrie porcine et le foie gras, la course à la productivité et à l’image
« Tout est bon dans le cochon« … Et c’est bien là le problème ! Dans notre société et nos magasins, le cochon est peu près partout. On le consomme souvent entier, en jambon, en saucisson, en gelée, en pâté… Bref, sous toutes les formes.
Une industrie tellement importante qu’elle est sans cesse sous pression. Enfin, la pression, elle n’est pas du côté des gros distributeurs qui cherchent avant tout à acheter au meilleur prix, mais plutôt du côté des éleveurs.
Représentative des mauvais côtés de la course à la productivité, la filière porcine multiplie les atteintes au bien-être animal :
- porcs entassés individuellement dans des cases de moins de 2m² (alors que le cochon est un animal plutôt social) ;
- truies reproductrices stressées, isolées et inséminées sans période de repos ;
- nourriture bas de gamme et médicaments à gogo (La situation est pire dans d’autres pays : Alerte au porc chinois, pharmacie ambulante) ;
- …
Bref, des conditions d’élevage déplorables qui stressent l’animal, lui offrant une vie détestable.
L’industrie du foie gras : la tradition française
Produit de luxe participant à la renommée mondiale de la gastronomie française, le foie gras pose un vrai problème d’éthique auprès des gourmands soucieux du bien-être animal.
D’un côté, ce produit d’exception plait. Il fait partie d’un vrai patrimoine culturel et régional. De l’autre, il s’agit tout de même d’un foie malade, conséquence d’un gavage provoqué.
Car c’est bien ce dont il s’agit, le foie gras consiste d’abord et avant tout à récupérer le foie d’une oie ou d’un canard gavé souffrant d’une lipidose hépatique. Ensuite, ce foie est préparé et cuit mais la base du produit est le gavage animal. Souvent, les éleveurs empoignent les oies et les maintiennent le bec ouvert afin d’insérer rapidement un tuyau véhiculant une nourriture destinée à gonfler et rendre malade le foie.
Il y a quelques semaines, une investigation d’Animal Equality auprès de fermes à foie gras rapportait des images d’animaux enfermés dans des cages si petites qui leurs était impossible de se retourner, d’animaux dépressifs, stressés, présentant des inflammations graves de l’oesophage consécutives d’un gavage violent, des problèmes respiratoires, des mises à mort sans étourdissement et des victimes de la brutalité des éleveurs.
L’industrie du foie gras donc, c’est pas joli joli. Pourtant, ce mets est jalousé par les autres pays et de plus en plus, la production se développe dans les pays étrangers, comme en Chine par exemple. Mais les conditions d’élevage ne sont sans doute pas meilleures…
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La suite p.2> Alors le bien-être animal, c’est quoi ?
« les agriculteurs qui font fi du bien-être animal ne sont pas pour autant cruels. »
Il s’agit plutôt d’éleveurs…
MERCI POUR CET ARTICLE QUI NOUS OUVRE LES YEUX SUR CE QUE NOUS MANGEONS. En France, en Europe aussi, la priorité financière des élevages et des abattoirs : c’est la surproduction ! Tant pis si nous mangeons de la viande empoisonnée et polluée de médicaments à notre insue. Si les cancers se multiplient … y’a une raison.
De plus, comment la viande d’animaux stressés, maltraités, etc… pourrait-elle constituer un bon aliment! Même les insensibles à la cause du respect de l’animal (il y en a…) ont intérêt à consommer une nourriture de qualité…
Ça va être difficile de me passer de foie gras mais après la lecture de cette article je vais essayer de faire un effort…
Nous sommes ce que nous mangeons, donc consommer un foie malade ou une bête torturée, car c’est de cela qu’il s’agit, nous ne pouvons qu’être malade ! Si nous devons consommer de la viande, se rapprocher de petits producteurs locaux où l’on peut vérifier ses méthodes d’élevages. Oui, plus facile à dire qu’à faire, il reste la solution de consommer bio de proximité et peu si nos moyens ne nous permettent pas de faire autrement. Tout le monde s’en portera mieux. Et nous relocaliserons, donc des emplois durables.
Effectivement, rien qu’avec les hormones spécialisées dans le stress.
La viande venant d’un animal qui a été stressé pendant tout son élevage, va en être pleine !
Très bon article, personnellement j’ai stoppé depuis le scandale des abattoirs « Hallal » toute consommation de viande de boeuf, mouton, poulet etc….Donc ceci depuis février 2012 environ, et je ne m’en porte pas plus mal !!!Je suis absolument pour une législation qui protège le bien être animal, et ne le considère pas comme un objet ou produit de consommation !! Nous sommes des monstres et les comportements humains me dégoutent de plus en plus….je suis donc heureuse de constater que des gens sortent du lot et que certains se battent pour faire évoluer la legislation !!
et bien oui il y a du travail à faire!d’abord l’appât du gain,la mondialisation où là les sensibilités on connait pas puis les mentalités à changer,le foie gras moi j’en mange pas et pourtant c’est bon mais je pense au martyr de l’animal,la viande j’en mange trés peu
alors messieurs,dames au lieu de « bouffer » réfléchissez un peu et dans certains cas boycotter!Merci peut-être pour eux