Plus de moussons = plus de cyclones
Une étude indienne de l’Institute of Tropical Meteorology a montré que le nombre de pluies torrentielles a doublé en Inde depuis 1950.
La fréquence de ces pluies torrentielles de mousson qui frappent l’Inde a donc doublé. C’est ce qui ressort de l’étude des données de 1800 stations météo qui ont montré que les pluies les plus extrêmes augmentent alors même que la moyenne des précipitations, elle, n’a pas vraiment évolué.
Autrement dit, on voit les pluies les moins intenses ou moyennes de moins en moins souvent au profit d’épisodes violent. Cela s’explique par le réchauffement d’un voisin : l’océan indien.
Alors ?
Laissons la parole aux experts de Météo France qui sont plus mesurés que leurs collègues internationaux :
« La modification sensible dans les courants thermohalines de l’Océan Atlantique depuis 1995 – est d’ailleurs retenue par de nombreux scientifiques pour justifier l’augmentation très sensible depuis cette date de l’activité cyclonique sur l’Atlantique, cette hausse se traduisant a contrario par une légère baisse du nombre de cyclones dans les autres bassins océaniques (océans Indien et Pacifique notamment). Ce qui maintient le nombre de cyclones dans le monde aux environs de 80/85 par an, et ce malgré le réchauffement climatique (pas d’augmentation globale de l’activité cyclonique avérée actuellement). » (1)
Conclusion : l’augmentation sensible du nombre de cyclones sur l’ensemble du globe dû au réchauffement de la Terre « durant ces dernières 50 années n’est PAS démontrée. La tendance à la « stabilité » devrait se poursuivre » …autour de 80 à 85 cyclones par an.
– Les zones de cyclogenèse (lieux de formation des cyclones) resteraient quasiment inchangées dans le futur mais c’est l’intensité des cyclones les plus développés (ouragans, typhons) qui pourrait augmenter (donc plus d’ouragans intenses à craindre), de l’ordre de 2 à 11 %, ce qui n’est pas spectaculaire mais notable quand même.
Concernant l’évolution du potentiel cyclonique, « une réponse globale n’existe probablement pas et on assistera vraisemblablement à des réponses plus régionales ou locales, les différents bassins soumis aux cyclones« . Autrement dit, peut-être mais pas sûr….
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(1) http://www.meteo.fr/temps/domtom/antilles/pack-public/cyclone/tout_cyclone/futur.htm
publication initiale 2007 – remis à jour sept13
- Planetoscope : le nombre d’ouragans dans le monde
- Deux fois plus de cyclones en un siècle…
- Les trophées des chasseurs de tempêtes…
- Encyclo de l’environnement
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Les meilleurs experts mondiaux, notamment Chris Landsea, dont les publications et les recommandations n’ont pas été prises en compte par le GIEC, affirment qu’il n’y a statistiquement aucune augmentation du nombre de cyclones. Par ailleurs, dans ses premiers rapports, le GIEC considérait, à juste titre, que si Tglobale augmentait, le différentiel de température entre les hautes latitudes et les tropiques diminuerait et donc les cyclones diminueraient en fréquence et en intensité. Pourquoi maintenant mentir en disant le contraire? Et pourquoi tenter de relier des événements extrêmes à un RC, alors qu’il n’y en a plus depuis 16 ans? Vraiment, ce delirium carbonum fait faire n’importe quoi au GIEC pour tenter de sauver le dogme du RCA….
C’est vous qui dites n’importe quoi, pas le GIEC !!