Formazur : la qualité au service des cosmétiques bio

consoGlobe  : Vous proposez plus d’une cinquantaine de marques bio ou naturelles et près de 1700 produits. Comment les sélectionnez-vous ?
Pierre Grac-Aubert : Non seulement nous vérifions systématiquement toutes les compositions des produits, mais nous les testons aussi tous. Ils doivent être exclusivement d’origine bio, ou naturels, et avoir un bon rapport qualité/prix. Ce sont les conseillères en magasin qui font les tests. Elles ont parfois des coups de coeur que nous mettons sur le site quand des produits leur ont vraiment plu. Un des derniers est le savon d’Alep liquide. C’est nouveau et le rapport qualité/prix, à 10,90 €, est imbattable. Si un produit déçoit, il est immédiatement déréférencé.

consoGlobe  : Y a-t-il des grandes marques de cosmétiques bio ?
Il y a 3 sortes de cosmétiques bio. Les grandes marques historiques sont allemandes, et existent depuis longtemps : ce sont Logona, Welleda et Lavera. Les secondes sont des petites marques, portées par des gens sensibles au bio et à la cosmétique, qui font fabriquer leurs produits. Ce sont des crypto marques, qui risquent de ne pas pouvoir suivre leur développement. Les troisièmes sont des marques déjà existantes, mais qui sont rachetées par des grands groupes de cosmétiques : Kibio par Clarins, par exemple.

Consoglobe  : Comment évolue le marché ?
Les nouvelles marques se sont démultipliées ces dernières années. Souvenez-vous, il y a 4 ans encore : il n’y avait pas un produit de cosmétique bio en dehors des magasins spécialisés ! Le marché est encore en plein développement. Il ne devrait être mature que vers 2010. De nouvelles marques vont encore faire leur apparition et d’autres disparaître. Ne resterons que les acteurs majeurs. Cette année, la première publicité pour un produit cosmétique bio vient de passer à la télévision !