Forte du succès de la première édition de la Journée sans voiture, la ville de Paris a renouvelé l’expérience en multipliant les zones concernées. L’objectif est de sensibiliser les habitants à la nécessité de modifier leurs habitudes vis-à-vis des déplacements automobiles et à la nécessité de trouver des solutions concrètes pour lutter contre la pollution de l’air liée au trafic routier.
La moitié de Paris intra-muros interdite à la circulation des voitures
C’est ainsi que la superficie du secteur est passée à 3.750 ha (presque 38 km²), soit 45 % du territoire parisien intra-muros, ce qui représente 650 kilomètres de chaussées interdits aux voitures, la vitesse étant ailleurs limitée à 20 km/h.
Une baisse moyenne de 20 à 35 % de dioxyde d’azote
« Pour cette deuxième édition des Journées sans voiture à Paris, l’impact positif sur la qualité de l’air des rues fermées au trafic se confirme », annonce l’Association de surveillance de la qualité de l’air (Airparif) dans un communiqué. Et d’ajouter : « Par rapport à un dimanche comparable (le 11 septembre 2016, sans restrictions de trafic mais avec une météorologie similaire), une baisse moyenne de 20 à 35 % de dioxyde d’azote a été observée sur les stations d’Airparif situées dans le périmètre concerné. »
De 11h à 18h, les Parisiens se sont réappropriés leur ville, appréciant la nette diminution du volume sonore. À pied ou à vélo, ils ont pu redécouvrir leur environnement. Anne Hidalgo, la maire de Paris, entend réduire la place de la voiture dans la capitale. Après la piétonisation des Champs-Élysées le premier dimanche de chaque mois, l’élue s’attaque à la fermeture des voies sur berges pour les voitures.
A lire absolument